Chapitre 9

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Kristal rêvait, pour une fois elle rêvait et ne cauchemardait pas, son corps émettait une douce chaleur réconfortante et apaisante. Elle voyait tous ses amis et son frère à ses côtés, riant avec elle de bon coeur.

Elle voyait aussi parfois, par images entrecoupé, elle dans les bras d'une personne floue, et une autre debout a côté de celle ci, dont elle ne percevait que les bords ainsi qu'un petit qui tirait sur les bras de cette personne pour la voir elle, dormir innocemment dans ses bras. <<Nathan>> comprit elle.

Elle voyait Nathan et elle petits, le très court laps de temps où ils étaient ensemble, sous le même toit. Elle ignorait si c'était un souvenir qui avait refait surface ou si c'était un fait complètement sorti de son imagination. Mais peu lui importait : elle s'y sentait bien et aurait toujours voulu y rester.

Malheureusement il fallait revenir à la réalité. Ce temps était passé et ne reviendrai jamais. Une petite voix lui disait de se réveiller et petit à petit elle s'éloignait de cette vision si heureuse.

Elle clignant des yeux et revint dans la dure réalité. Mais curieusement, au lieu d'être dans la positon dans laquelle elle aurait dû être, c'est à dire couché à même le sol, elle était parfaitement enmaillotee dans la grosse couverture. Elle se redressa en émettant un grognement de douleur. Sa tête et ses bras lui faisaient horriblement mal. Une grosse bosse ornait désormais son front et elle frotta le sang séché qui avait coulé de sa plaie. Un de ses gardes partit et revint avec un verre d'eau.

- J'ai rempli le mien. Ça te requinquera un peu.

- Merci. Si je comprend bien c'est vous qui m'avez ainsi allongée. Fit elle en buvant ensuite.

- Oui. Je ne pouvais pas te laisser ainsi par terre comme ils t'avaient abandonnée. Tant d'indifférence de la part de tes bourreaux me rend malade. Je ne pouvais plus faire celui qui ne vois rien. Tu m'excusera de t'avoir frappé mais il faut que je reste impénétrable devant le patron.

- En effet, mais c'est raté. Répondit celui-ci en arrivant par derrière son collègue suivit de ses trois acolytes. C'est bête, tu étais un élément prometteur, se desola t il faussement. Tuez le, il n'est plus des nôtres. Si on le garde il nous trahira bien vite. Tandis que lui, j'en fait mon affaire, dit il en désignant le deuxième jeune. Quelques coups de fouets lui feront apprendre à ne jamais plus compatir à l'état de son prisonnier.

- Non !!! Hurla Kristal en se levant à cloche pied.

- Tu n'as rien à dire. Rassied toi. Lui ordonna t il menaçant.

- Non. Répondit elle du tac au tac. J'ai des  choses à dire.

- Comment oses tu... commença t il en levant la main dans l'intention de la frapper.

-Vous ne pouvez le tuer pour quelque chose que vous croyez qu'il va faire mais qu'il n'a pas encore commis. Comment pouvez vous savoir s'il vous aurait trahi ? Vous ne lisez pas l'avenir à ce que je sache non ? Il n'a jamais eu l'intention de me libérer, ça je le sais. Et compatir à mon état n'est pas une marque de trahison. C'est quelque chose d'humain, d'autant plus qu'il est jeune. S'il a dit qu'il devait rester impénétrable devant vous c'est parce qu'il veut que vous soyez fier de lui. Mais en votre absence il craque ce qui est tout à fait normal. Ne le tuez pas je vous en prie. Supplia t elle a la fin. Il ne mérite pas un châtiment si dur.

- Hum... il aura le droit à 60 coup de fouets à la place et son amis 30. Ce qui faut un total de 90. Emmenez les.

- Mais ça revient à le tuer ! Riposta t elle. 60 sont bien plus au dessus de la limite du supportable pour notre organisme !

Révélations ( suite de Perdue) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant