Chapitre 11

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L'homme qui avait défait son adversaire revint vers les deux jeunes gens. Ceux ci avaient les jambes qui tremblaient de peur de ce qu'il allait leur faire, de fatigue, et surtout de soulagement.

Deux autres hommes arrivèrent derrière lui et se mirent en position pour affronter les jeunes armés. Ils se remirent droits en voyant leur jambes trembler de peur.
Le premier homme qu'ils avaient aperçu, leur demanda d'un ton sec et dur :

- Qu'est ce que vous gardez derrière vous dans cette pièce ?

- Quelqu'un. Une jeune fille. Répondit l'un apeuré.

Les jambes des deux garçons céderent en même temps et ils tombèrent assis, dos à l'entrée de la pièce. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, les deux hommes, spectateurs jusque là, bondirent vers eux, un pour chacun et les maîtriserent bien vite. Ils mirent chacun un bras en clé autour de leur cou, tenant de l'autre main les leurs derrière leur dos.

Le premier leur avait signalé discrètement, à cause de leur jeune âge, de ne pas user d'autant de violence qu'avec les autres d'autant plus qu'ils avaient l'air terrifiés par sa démonstration de force. Ils les avaient donc juste empêcher de nuire.

Les garçons ne résisterent pas et leur geôliers en furent étonnés. Encore plus quand ils constataient que au contraire, ceux ci avaient l'air de se reposer sur eux. Ils remarquerent finalement leur faible respiration. D'un côté ils savaient que c'était parce qu'ils leur empêchait d'avaler tout l'air qui leur était nécessaire mais également pour autre chose qu'il ne comprenait pas.

Quand ils furent maintenus par ses coéquipiers, le dernier homme avança et entra dans la pièce. Il y vit avec soulagement, la jeune fille qu'il recherchait depuis près d'un mois. Il avança et fut horrifié par tout le sang qu'il vit par terre tout autour de la captive et la haine le submergea quand il vit les nombreuses entailles qui remplissaient ses bras et celle sur sa joue.

Ce qu'il vit en dernier fut la goutte qui fait déborder le vase : son dos en pièce, la chair à vif, le sang coagulé et les blessures qui avait vainement tentées de se refermer, laissant les plaies très infectées. Il cueilli Kristal aux creux de ses bras, se leva et hurla d'une voix pleine de rage qui porta dans toute la cachette :

- On l'a trouvée ! On s'en va ! Tuez les tous ! Je ne veux aucun survivant ou prisonnier ! Ils ne méritent pas mieux pour ce qu'ils ont osé faire... rajouta t il tout bas pour lui même.

***

Cette séance était la dernière pour Kristal. Elle n'en supporterais pas une de plus. Une douce chaleur l'enveloppa et elle se laissa aller dedans, bercée par celle ci, et ferma les yeux. Une musique apaisante accompagné d'une magnifique lumière devant elle l'encourageait à approcher plus encore. Soudain elle vit deux personnes se tenant par la taille, lui tendre chacune une main en disant :

- Viens ma chérie. Tous ira bien n'ai pas peur.

Les larmes deborderent des yeux de Kristal qui sourit, comprenant qu'il s'agissait de ses parents.

Elle tendit la main mais entendit, au lointain, des cris et des bruits de combat au corp à corp. Elle hésita. Pourquoi laisserai t elle tomber ce monde devant elle a l'image si heureuse, sans douleurs physiques et émotionnelles, juste avec des sentiments positifs, pour retourner voir ce qui se passait dans ce monde imparfait ? Elle avait le droit de le quitter mais quelque chose l'y retenait, sans qu'elle ne se souvienne de quoi il s'agissait. Après tout, elle avait mérité de partir, non, avec tout ce qu'elle avait subit ces derniers temps ?

Cependant la dernière phrase pleine de rage qu'elle entendit 《 Tuez les tous ! Je ne veux aucun survivant ou prisonnier ! 》acheva de la convaincre. Elle s'était instinctivement retournée pour écouter cette phrase. Après celle ci, décidée, elle tourna la tête vers ses parents, et d'un sourire désolé, elle leur dit :

-J'ai encore une chose à régler là-bas avant de venir vers vous. Je ne peux pas les laisser faire ce qu'ils comptent commettre. Ils le regretteraient et moi aussi si je n'interviens pas. Vous comprenez ?

- Bien sûr, ne t'inquiète pas, la rassura son père devant ses explications. Tu n'a pas à te justifier. Quoi que tu fasses nous serons toujours à tes côtés même si nous ne sommes plus là. On t'a toujours accompagné même si tu ne t'en rendais pas compte. Toujours là pour te soutenir dans tes choix.

- Et ce sera toujours le cas. Va. L'heure de ta venue en ce monde de lumière n'est pas encore venue. Va. Et reviens seulement quand tu seras comblée et sûre que ce soit le moment. Soit sûre que tu ne laisse rien derrière toi.

- Merci... pleura t elle. À bientôt.

Et elle sortit de la lumière revenant dans son corps.

***

Et voilà les loulous !
Encore désolé pour cette longue attente, je promet de m'y remettre un peu plus sérieusement. Chapitre un peu court mais dans ce livre là vous avez l'habitude, non ?
Voilà, voyez, commentez et au prochain chapitre.
Bisous les amis ! 😉💕

Révélations ( suite de Perdue) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant