je me hais...mais je t'aime

Partie Cinq

Aujourd'hui exceptionnellement notre protagoniste n'avait pas cours et devait s'occuper uniquement du fils Uchiha, la mère de ce dernier ayant eu un empêchement de dernière minute et son père lui qui rentrerait un peu plus tard dans la soirée. Pour cette journée, la rose n'avait pas l'intention de s'ennuyer. Aujourd'hui leur terrain de jeu sera le manoir Uchiha. La jeune femme avait acheté un assez grand nombre d'objets et de nourritures de tous genres bien décidée à laisser le fils Uchiha connaître la jouissance extrême que procurent les «cochonneries». Cette journée s'annonçait déjà palpitante, se dit intérieurement la rose. Après avoir chargé son butin dans sa voiture, elle se mit en route pour le manoir mais avant d'entrer dans sa voiture, elle se fit interpellée par un jeune homme qui tenait en main un paquet qui était plutôt familier, c'est alors qu'elle écarquilla les yeux, elle reconnaissait ce paquet d'Haribo puisque c'est elle qui l'avait acheté elle fit alors un sourire partagé entre la confusion et la gratitude.

-Bonjour mademoiselle, mais vous avez laissé tomber ce paquet de bonbons, donc je suis venu vous le rendre. Dit-il avec un sourire «magnifique » se dit la rose.

-Merci beaucoup. Je crois que si je l'avais oublié ce petit monstre m'aurait empaillée. Fit-elle tout sourire en prenant ce que le jeune roux lui tendait.

-Hum je suis vois que ce petit monstre sait asseoir son pouvoir. Emit le jeune homme d'une voix malicieuse.

-Ce petit garçon c'est un ange,croyez-moi mais s'il se fâche, je vous laisse imaginer la suite.

-Aussi jeune, vous avez déjà une vie bien remplie ? Vous parliez de votre enfant ? Demanda innocemment le roux.

-Non du tout. Mais cela vous regarde t-il ? Dit-elle plus méchamment qu'elle ne l'aurait voulu.

-Non je m'excuse mais en tant que sauveur de vos Haribo je pensais que vous seriez un peu plus aimable qu'en pensez-vous ?

-Je crois vous avoir remercié.

-Sans aucun sourire. Argumenta-t-il

-Les moments pendant lesquels mes dents se trouvent dehors ne vous concerne en rien. Cracha t-elle agacée. Elle venait de comprendre qu'il ne lui avait pas rendu ce paquet de bonbons uniquement par "simple courtoisie ".

-Au moins pour la politesse ! Dit-il.

-Enfoncez-moi cette politesse de merde là où je pense ! Je n'ai pas le temps pour les coups d'un soir, surtout dans votre genre.

-Je me verrais plutôt comme un aventurier du lit mais coup d'un soir c'est acceptable. Suggéra t-il pensivement.

-Vous voyez ? Exactement tout ce dont je n'ai pas besoin.

-Vous êtes intéressante, j'adore les femmes qui n'ont pas leur langue dans leur poche. Fit-il un sourire charmeur collé aux lèvres.