short love. - kjg

C.11

Les feux d'artifice explosaient en plein ciel, il était minuit. Tous le monde se trouvait dehors pour fêter la nouvelle année sauf Ela.

Elle était encore isolée du monde, seule dans sa chambre.
Voici maintenant un an qu'elle vivait au dortoir, et ça lui paraissait comme une année interminable. Ses parents lui avaient envoyés une lettre ce matin. Elle aurait espérée en recevoir une de Kai mais aucune trace de lui.

Elle n'avait même pas prit la peine de lire la lettre de ses géniteurs, elle les détestait plus que tout. C'est à cause d'eux qu'elle vivait loin de l'amour de sa vie.

—J'entre, si tu es déshabillée ce n'est pas mon problème. Dit une voix masculine.

—Idiot.

Edward entra dans la chambre vide et s'assit à côté d'Ela.

—Pourquoi tu restes ici toute seule ? Les premiers moments de la nouvelle année sont les plus précieux, tu ne trouves pas ?

—Non. Repondit-elle.

Il souffla, elle était plongée dans une solitude et il avait tout fait pour la sortir de la mais elle ne voulait pas de son aide.

—La première chose que je ferai en sortant d'ici, c'est de te ramener en Australie près de ton Kai. Ok ?

Ela rigola et posa sa main sur celle d'Edward, il avait été le seul à l'a soutenir dans cette histoire.

—Tu vaux bien plus que tu ne le crois.

Elle posa sa tête sur son épaule, tous les deux observaient le ciel à travers la fenêtre. Avec qui Kai passait-il sa soirée ? Est-ce qu'il est toujours en bonne santé ? Est-ce que lui aussi attend Ela comme elle l'attend ?

—Il nous reste plus qu'un an Ela..

—Une année et tu pourras enfin quitter cet endroit pour le retrouver.

—Que vas-tu faire après ça ? Demanda-elle.

Il se leva pour marcher dans la chambre, Ela l'admirait tellement. C'était son seul vrai ami qu'elle a pu se faire et ça depuis toujours.

—Je vais voyager partout dans le monde. Je vais voyager sans cesse et peut être trouver l'endroit qui me conviendra. Repondit-il.

—Tu viendras en Russie, hein ?

Il hocha la tête.

—Tu as trois-cents soixante cinq jours pour profiter de chaque partie de toi Ela, pour verser tes larmes les plus sincères et te confier à moi tant que tu le voudras. Et après tout ça, le calvaire sera fini pour nous. Tu retrouveras ton bonheur. Je te l'ai tant souhaité.

Il l'a serra tellement fort dans ses bras.