La passion.

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Des heures et des heures de discussions sont loin d'égaler quelques minutes entre deux personnes qui s'attire. Perdues dans la plénitude de leurs sentiments, la friction quand leurs peau entrent en contact l'une avec l'autre

Je me vois mal expliquer comment ça a pu atteindre un tel seuil de complicité entre nous. On ne passait plus une journée sans se voir ou s'écrire. Chaque message était motif de sourire. Peut-être était-ce une bêtise mais je m'y plaisait. Quand deux coeurs raisonnent sur la même mélodie, la synchronisation existante entre les deux corps se fait aussi spontanément que peut être une réaction chimique.

  Des heures et des heures de discussions. Plus ça avance, plus j'y prenais goût. Depuis ma dernière escapade chez Patricia, j'évitais de m'y rendre pour éviter toute mauvaise surprise. Pourtant, la douceur de ses lèvres devenait une image lointaine en train de s'éteindre au fond de moi, cette envie tacite et magique dont je ne pouvais me débarrasser, me motivant à avoir plus me conduisait inexorablement vers elle. Cela ne tarderait pas à me donner le courage de retourner chez elle.

Et un soir, où la lumière de la pleine lune sublimait le c   alors que ses parents étaient présents, je me lançai dans une aventure excitante défiant toute mes pensées. Je m'introduis dans la maison avec l'aide de la bonne et en silence, aussi furtif que possible pour lui faire la surprise. Je ne pouvais me rendre directement dans sa chambre sans faire de bruit. Alors je lui envoyai un texto:
Je suis sous ta fenêtre.
À ma surprise, on croirait qu'elle s'y attendait. Et lorsqu'elle me vit, elle dit :
- Je ressens le désir profond de sentir tes lèvres sur les miennes. Mais il y a ma mère aujourd'hui, et sa chambre est juste à côté.
Et en tournant la tête, je pouvais m'apercevoir que la mère ne dormait pas. Elle me rejoint dans l'arrière cour; elle m'enlassa aussitôt qu'elle me vit. On s'embrassa tendrement, la délicatesse de ses lèvres embrasait les flammes du désir enfouies au fond de moi, cependant j'évitais de me laisser aller pour ne pas être surpris là. L'envie était quand même très forte. Il commençait à être tard et je décidai de m'éclipser aussi discrètement que je suis rentré dans la maison aprèsde longues minutes à s'embrasser et à se caresser; encore quelques minutes et on aurait succombé à la tentation. Ce fût une belle soirée.

Désirs InattendusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant