Wings Of fire . LA FILLE D'ORCA.

~Chapitre 14~

« Ok, bon, on s'échappe comment ? » Demanda Eclair par pensées, aussi excité et curieux que naguère, près à tout pour quitter cette prison « ennuyante et sans intérêt » selon lui, qui ne tenait pas en place.

« Je sais ! On va animuser les anneaux, et on va se sortir de là avec notre magie ! » S'écria-t-il, cherchant tout et n'importe quoi pour s'évader, des plans les plus originaux et insolites, voir complètement irrationnels pour sortir de la prison nommée ci-dessus.

« Ce plan est aussi stupide que la Légende des Ailes de Nuit ! » Ronchonna Vortex, déprimé par l'emprisonnement et la déplaisante sensation de s'être fait piégé beaucoup trop facilement, ce qui ne manquait pas de l'agacer encore plus qu'il ne l'était déjà, ce qui paraissait pourtant totalement impossible, tant Vortex était exaspéré et démoralisé.

« Très drôle !! On ne sait même pas si on a vraiment des pouvoirs, alors comment veux-tu mettre ton plan a exécution ? » Renchérie Tornade, qui broyait du noir parce qu'elle n'avait rien trouvé de réalisable dans tout ses projets d'évasion dans leur situation actuelle, et qui ne supportait plus du tout les babillages incessants d'Eclair.

« Oui, ben, j'essaie de trouver une solution ! » Marmonna Eclair, vexé et ennuyé (ennuyant et s'ennuyant) comme il n'est pas possible de faire plus.

Tornade soupira, pour la millième fois de la journée, ou de la nuit, les nuages autour du volcan étaient tellement noirs qu'on ne pouvait distinguer le jour de la nuit.

Elle n'avait aucune idée de comment sortir d'ici, et commençait à en avoir vraiment assez, surtout qu'Eclair, qui ne tenait déjà pas en place en temps normal, tournait en rond et s'énervait comme un lion en cage, ce qui ne l'apaisait pas et ne l'aidait pas à se concentrer un tant soit autant qu'avant.

Elle s'allongea, et réfléchit encore ne fois à un merveilleux plan d'évasion réalisable sans trop de dangers inutiles.

Les heures passèrent et elle finit par s'endormir, trop fatiguée pour chercher davantage de plan pour un certain temps.

Elle se réveilla, sans savoir vraiment s'il faisait jours ou non, toujours un peu fatiguée, mais bien reposée.

C'est alors qu'elle eu une idée, bien qu'elle n'y croive qu'à moitié, pour ne pas dire qu'elle n'y croyait pas du tout.

Tornade finit par envoyer un message mental à Vortex :

« Vortex ? Tu ne peux pas te servir de tes griffes crantées ou de ton souffle ? »

« Primo, je suis attaché, secundo, Je ne peux pas cracher mon souffle par cette chaleur ... Mais je pourrais essayer mes griffes ... et il y a autant de chance que je retire ces anneaux que Feuline se jette dans une flaque de boue de son plein grès ! »

Tornade soupira (encore une mille et unième fois !), et ajouta que ça valait la peine d'essayer et que de toute façon ils n'avaient plus grand-chose à perdre.

Vortex arrêta enfin de grommeler et s'activa, agitant ses serres munies de griffes crantées dans les chiffons qui les empaquetaient et arriva à déchirer ceux-ci.

Les griffes enfin dégagées, il coupa les liens de ses ailes et finit même par arracher l'anneau de métal qui lui fermait la mâchoire.

Il s'aperçu aussi qu'il pouvait encore cracher de la glace malgré la chaleur, ce qui ne manqua par de l'étonner, mais il avait plus urgent à faire et se dirigea grâce aux messages mentaux vers ses amis prisonniers les plus proches, soit Tornade et Feuline.