Chapitre (-Fin alternative-). Notre Promesse.

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Donc on reprend dans le chapitre 19. « De retour? » Je vous réécris quelques phrases avant et vous laisse avec cette fin alternative qui a été douloureuse à écrire, vous verrez pourquoi...




- T'es réveillé enfin!

- Déjà bonjour Nakamura

- T'es... poli?!!

- J'ai dit BONJOUR Nakamura.

- Pardon, BONJOUR Karma.

- Tu m'explique ce qu'il c'est passé?

- Quand vous êtes arrivés, on parlait de ce qu'il c'était passé dans la cave et vous vous êtes écroulés par terre. On a appelé l'ambulance et ils nous ont dit que c'était une "chute d'adrénaline" un truc du genre. Et ça fait plus de 9 heures qu'on attends que vous vous réveillez.

- Il est quelle heure?

- 23h30.

Je jette un regard inquiet à Nagisa.

- Pourquoi il s'est toujours pas réveillé lui?

...

- Nakamura ?

- On ne sait pas.

- Comment ça?!

- Il est sencé se réveillé mais il reste comme ça.

- Il n'est pas...

- Non non il est envie. Mais il ne se réveille juste pas.

Je commence à paniquer, il serait dans une sorte de coma? Une mort cérébrale? Non! Je refuse de penser à ça! Je tente de l'imaginer, se réveillant tranquillement, en bonne santé. Ça m'apaise un peu. Je regarde les appareils éléctroniques de Nagisa et en effet, il respire, et son coeure bat. Nous attendons dans un silence de mort. À un moment, il son attire mon attention, le rythme du cardiogramme à changé, il devient sacadé. Soudain un mendecin entre en trombe dans la pièce, alerté par le signal, et se met à bidouiller les perfusions. quelques instants plus tard, le coeur de Nagisa rebat normalement, et le mien aussi. Nous continuons d'attendre. Et je passe la nuit les yeux grands ouverts, rivés sur l'appareil. Je surveille les moindre variations. Deux jours passent comme ça, je ne dors que rarement, seulement quand quel qu'un est là pour veiller sur Nagisa. Tout le monde tente de se rassurer les uns les autres, mais la tention et la peur saute aux yeux, même pour les médecins. D'ailleurs je ne comprends pas comment ils arrivent encore à dormir eux. Pour moi c'est impossible. Je continue de le regarder, d'épier le moindre mouvement.
Tout à coup, il bouge! Presque rien, il tourne légèrement la tête. Je reste bouche bée. Il ouvre doucement les yeux, et me dévisage de son regard bleu, qui semble briller dans cette obscurité. Il tend péniblement sa main dans ma direction, et je la prends, sans rompre se regard. Il prononce dans un souffle.

- Karma...  content... que tu sois... en vie...

- Nagisa...

- Reste... le... Karma...

À ce moment précis, son éléctro cardio gramme s'agite et son coeur bat par sacades! Je panique aussitôt, sa main a soudainement lâché sa prise sur la mienne et m'a échappée... mais son regard est résté sur moi, je me suis figé sur place... et j'ai vu cette lumière, le quitter.

Les médecins sont arrivés, mais moi, je savais que c'était trop tard. Il avait dit ses mots d'adieux. Il avait utilisé ses dernières forces pour ça. Il savait lui-même qu'il n'allait pas rester. Ses derniers mots résonnent encore dans ma tête « content que tu sois en vie. Reste-le... Karma » ils tournent en boucle, encore et encore, me torturant. Pourquoi? Pourquoi a-t-il fallut qu'il s'en ailles? Et si il avait gardé ses forces? Si il ne les avait las utilisées pour me parler, il serait encore parmi nous? Quel idiot... il aurait dut rester en vie! Pourquoi il à fait ça?! Pourquoi il m'abandonne comme ça?! Imbécile!
Je ne peux plus bouger, je suis paralysé. Seul mes larmes silencieuses coulent le long de mes joues. J'ai envie de hurler aux médecins d'arrêter de manipuler le corps de Nagisa comme ça, de le laisser en paix! Mais je ne dis rien, je garde ce cris au fond de moi. Cette douleur est insoutenable, je n'en peux plus. Je saute de mon lit et m'enfuit! Je cours à travers les couloirs, descends les escaliers quatre à quatre et sort dans la rue, je suis allé si vite que personne n'a su m'arrêter, une infirmière avait bien essayé mais d'un geste de bras vif je l'avait repoussé. Je cours dans les rues, pieds nus, en tenue d'hôpital et tout le monde me dévisage, mais le reste du monde n'existe plus pour moi, en ce moment seule la douleur existe dans ce monde pour moi, ce monde cruel.
Je défoule ma rage dans ma course jusqu'à être à bout de forces et arriver dans une grande rue presque déserte, d'épuisement je m'agenouille au sol, et je hurle! Je hurle de toutes me tripes, je hurle ce désespoir qui me torture, je hurle de toute mon âme de toutes mes forces, jusqu'à ce que ma gorge en saigne! Je crache mon sang et continue à hurler ma douleur. Une pluie s'abat alors, comme en réponse pour m'apaiser, mais je rétorque que rien ne saurait m'appaiser en ce moment, je me relève et hurle à nouveau, j'extériorise encore ma douleur! Mon cris déchire la nuit tel un éclair, des lumières s'allument mais je ne me stoppe pas. Mes cris se transforment peu à peu en pleurs, en une lamentation rauque menée par une voie éraillée.

- CONNARD!

Cris-Je avant d'aller frapper un mur, je le martèle jusqu'à ensanglanter mes poings et même sûrement me fracturer un os, mais je suis devenu insensible à la douleur physique qui n'est rien face à la douleur mentale que je subis. Ma tête bouillonne et mes pensées s'entrechoquent.

-POURQUOI ?! POURQUOI T'AS FAIT ÇA? POURQUOI TOI BORDEL!

Je crache encore une fois mon sang qui se mêle à la pluie et à mes pleurs quand je me pose au sol.

- T'AVAIS PAS LE DROIT! Tu devais rester avec moi...

Une pensée me vient, je pèse le pour et le contre dans un silence, je sais donc ce que j'ai à faire, je rassemble mes dernières forces et me relève, toujours en fixant le ciel. Une minuscule éclaircie apparaît dans le ciel, comme un passage, un passage pour son âme jusqu'au paradis?

- On s'est fait une promesse... je t'avais dit ces mots « ne te met plus en danger comme ça, si tu le fais c'est avec moi et pas seul ». Et on se l'était promis n'est-ce pas? Cette promesse avait du sens dit toi?! Car pour moi elle en avait! Plus que tout! Contrairement à celle-ci, je ne t'ai pas promis de respecter tes dernières volontés... excuses moi pour ça.

Je vais chercher une bouteille qui traîne et la fait éclater en morceaux qui voltent et brillent à la lueur de la lune. (⚠️à ne pas reproduire chez soi!⚠️âmes très sensibles et jeunes personnes attention⚠️) J'en récupère un éclat et le tiens au dessus de mon poignet, et après un instant se suspens, je l'abat et me tranche une veine. Je pousse un cris de douleur et crache de nouveau du sang et m'étouffe à moitié avec. Un filet rouge coule de mon bras, mais ça ne suffit pas. Je prends une grande inspiration et entaille encore plus profondément ma chair et serre les dents pour étouffer un nouveau cris, alors mes larmes coulent, tout comme le liquide rougeâtre qui coule maintenant à flot de mon bras. Je m'écroule sur le sol, je reste là, à pleurer toutes les larmes qu'il le reste, et à me vider de mon sang—trop vite pour que les urgences puissent venir me secourir. Il s'échappe de mon corps et s'étend sur le sol. Je suis là, mon corps étendu à terre, attendant de quitter ce monde, de le rejoindre, tenant cette promesse, pensant à l'amour de ma vie, celui qui l'a égaillé,  celui qui m'a aimé, que j'ai aimé, et que j'aimerais.

(1145 mots)

J'ai pleuré en écrivant cette fin, je ne savais pas comment il aurait vécu après la mort de Nagisa alors pour moi cette issue était la plus logique, je le voyait mal continuer sa vie après... voilà j'espère que, même tragique, cette fin alternative vous aura plus, n'hésitez pas à donner votre avis il m'intéresse^^ sur ce je vous laisse vous remettre de ces émotions (ou pas vous pouvez n'avoir rien ressenti mais en tout cas pour moi ça a été dur).

Pourquoi a-t-il fait ça? (Karmagisa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant