Impact [ereri/riren] (Arrêter)

Chapitre 13 :Échange difficultueux

¨PDV Eren¨

Le caporal se décolle de moi et me regarde, les yeux rougis. Je me décide à parler.

-C'est ma faute tout ça...

Il allait me couper mais je ne lui laisse pas le temps.

-Si je m'étais transformé plus tôt, si je ne les avais pas écoutés ils seraient sûrement encore là. Ils ont donné leur vie pour me protéger, je n'en vaux pas la peine. Je ne voulais pas les décevoir... si j'avais su où ça mènerait... ils ont été là pour moi malgré les différents qu'on a pu avoir... ils étaient comme ma famille... j'aimerais tellement revenir en arrière... les serrer dans mes bras... leur demander pardon... peut-être que sans moi ils seraient encore en vie... ou alors j'aurais pu les protéger... j'ai tellement mal... j'aurais du être plus vigilant... je les ai tués... je suis un meurtrier...

-Eren, non tu n'y es pour rien dans tout ça, me dit le caporal.

-Pourtant j'ai...

-C'est le titan féminin qui les a tués Eren, toi tu as juste assisté à cette scène... sans ce maudit titan ils seraient en vie, alors ne rejette pas la faute sur toi. De là où ils sont... je suis sûr qu'ils sont heureux que tu leur aies fait confiance. Ne les oublie pas, souviens toi des personnes qu'ils étaient, avant qu'ils ne meurent ils t'ont donné une partie de leur force, celle de ne pas abandonner dans les moments compliqués, ils ont donné à la mort une existence, mourir en se battant jusqu'au bout, vaincre ses peurs et foncer. Tu vois les ailes de la liberté que nous portons sur le dos ? C'est le symbole de tous les soldats décédés qui sont libres à présent, d'une certaine façon ils ont réussi leur mission. Ces sacrifices vont nous permettre d'avancer. Je sais... la mort d'un proche est terrible et on ne peut qu'apprendre à vivre sans l'être aimé, je...

Mais il ne finit pas sa phrase, comme si ça lui écorche la bouche.

-Vous ? Dis-je.

-Je... je suis là pour toi si jamais ça ne va pas, réussit-il à dire .

-Merci caporal, c'est réciproque.

-Appelle-moi Livai, on n'est plus au stade supérieur et subordonné depuis le jours où t'as décidé de me faire chier, tu peux me tutoyer.

-Très bien Livai, sache que c'est un réel plaisir pour moi de t'emmerder matin, midi et soir et que ce n'est pas prêt de s'arrêter !

-Heureux de le savoir petit con, me dit-il avec un léger sourire.

-Petra aurait sauté de joie de nous voir comme ça, dis-je nostalgique, comme elle disait on ne pouvait pas vraiment se blairer au début.

-Nous voir comment ?

-Heu... aussi proche...

-Tu sais que j'ai eu plusieurs fois envie de nettoyer le sol avec ta gueule de con ? Déclare-t-il.

-Oh j'en suis honoré ! Pour ma part j'avais déjà pensé à te foutre un balais, le seau et la serpillière dans le cul tellement tu me saoulais.

-Aïe, ça doit faire mal...

-T'es sûr de ne pas vouloir tester ?

-Sûr et certain !

-Mauvais joueur !

-Je fais juste attention à mes fesses vois-tu, argumente-t-il.