Chapitre 14 :Regard éminent

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¨PDV Eren¨

Ça fait quatre jours que je suis là...dans cette pièce sombre, toujours aucune nouvelle du bataillon d'exploration. Je me suis fait enlevé par les brigades spéciales, de ce que je peux voir ils sont plus con que ce que je pensais. Je suis attaché à une chaise avec un tissu dans la bouche pour je cite "éviter que je me transforme tel le monstre que je suis", pff...J'ai faim et j'ai soif...je veux revoir les autres...ces connards de kidnappeurs auraient bien voulus me frapper mais ça me donnerais une possibilité de me transformer si je saignais donc ils ne le font pas, dommage je me serais bien barrer d'ici...peut être que si je les énervent la prochaine fois qu'ils viennent me faire un "coucou" je pourrai les pousser à bout...ils devraient facilement tomber dans mon piège...enfin j'espère...mais bon...je vois pas comment je peux parler avec un bout de tissu dans la bouche...Je ne sais pas quelle heure il est mais mes tortionnaires ne devraient pas tarder à arriver.

Á peu près une heure et demi après, la porte s'ouvre sur 3 membres des brigades spéciales complètements torchés, bande de bouffons...

-A- Alors leeee moonstree ? Tuu t'ennnuiie paas t-trooop ? Hahahaaa, beugle un mec avec une sale tronche.

-Si tu croivez que tu aller sortir d'ici de sitôt héhé, ajoute un autre pas mieux que le précédant, en m'enlevant à mon grand étonnement le tissu de la bouche.

Il fait peut être des fautes de français mais au moins il est un peu utile. Je pourrai me transformer maintenant...mais je suis en pleine ville, ça va faire des dégâts...merde je n'y avais pas penser...

-Bah alors on a perdu sa langue ? Se moque le troisième gars qui a l'air moins bourré par rapport aux autres.

-Hum...non...mais avec des gueules comme les vôtres ça donne pas vraiment de parler...dis-je.

-Je vais t'en coller une espèce de-

-Hahaha, riai-je.

-Pourquoi tu rigole ? Me demande un des soldats hébété.

-Vous êtes vraiment pathétique, répondis-je simplement.

Avant qu'ils ne disent quoi que ce soit un bruit sourd ce fait entendre dans la pièce à côté de la mienne puis plus rien, les trois idiots se rapprochent de la porte quand cette dernière s'ouvre brusquement en laissant entrer Livaï et Mikasa. Ça me fait plaisir de revoir ces deux là. Ma sœur assomme les brigades spéciales pendant que Livaï se rapproche de moi pour me libérer.

-Merci, dis-je.

-Pas de quoi, ta gueule de con m'a manqué mais on n'a pas le temps de papoter, faut vite qu'on rejoigne les autres avant qu'ils ne puissent plus la retenir, Mikasa on y va, déclare Livaï.

-Retenir qui ? Attendez vous avez fais quoi là...? Demandai-je.

-On t'expliquera en chemin, répondis Mikasa.

Nous partons rapidement de la pièce dans laquelle j'étais retenu puis passons par une fenêtre du bâtiment pour arriver dehors, comme je n'ai pas mon équipement Livaï me propose de m'accrocher à son dos chose que je fais.

-Bon, vous m'expliquer maintenant ? Lançai-je.

-Pour faire simple quand tu as disparu Erwin à tout de suite penser aux brigades spéciales, nous avons eu une réunion et nous avions déduis également qu'Annie Leonhart est le titan féminin, enfin bref, elle est peut être la raison de ton enlèvement, avec Mikasa on était charger de te retrouver pendant qu'une partie du bataillon d'exploration devait s'occuper d'Annie, répond Livaï.

-Vous êtes conscient qu'elle peut se transformer en pleine ville ?!

-Parfaitement,  c'est peut être même le cas, c'est en effet un risque que nous prenons, ajout Mikasa.

Plus nous avançons plus on peut voir des bâtiments détruits et des gens criés et courir dans tous les sens, bon elle est déjà passé par là...Nous voyons Hansi sur un toit un peu plus loin donc Livaï et Mikasa se dirigent vers elle. Une fois à ses cotés cette dernière prend la parole.

-Elle s'est enfuis.

-Je te demande pardon ?! Lance Livaï.

-Elle est passée au dessus du mur, nous n'avons pas réussi à l'arrêter...continue Hansi.

-Putain ! Grogne rageusement Livaï hors de lui.

Et moi je reste là le regard dans le vide à coté de Mikasa, la meurtrière de mon escouade s'en ait tirée...ça me dégoutte...ma sœur pose la main sur mon épaule comme si elle avait deviné mes pensées avant de prendre la parole.

-On l'aura, peut-être pas aujourd'hui, ni demain, mais on l'aura un jour ou l'autre...et puis...pardon...

-Pourquoi tu t'excuse ? Demandai-je.

-Je n'ai pas beaucoup été présente suite à la perte de ton escouade, même avant...quand tu doutais de toi, par rapport à ton pouvoir de transformation...c'est principalement Petra et le caporal qui étaient là, je leurs en serais éternellement reconnaissante d'avoir apporté de la lumière dans ta vie frangin, je m'excuse de t'avoir négliger...

-Ne t'en fais pas frangine, lui dis-je.

Après un constat des dégâts le bataillon d'exploration retourne au QG sauf le major qui doit régler des affaires. Une fois arrivé à destination je me fais interpellé par Livaï, au moment de me retourner ce dernier me prend dans ses bras sans que je ne comprenne quoi que ce sois.

-J'ai eu peur...j'ai eu peur de ne pas te revoir...chuchote t'il.

Je lui rend son étreinte, sous le regard de mes amis et ma sœur qui me sourient avec douceur avant de vaquer à leurs occupations. Tient ? Mikasa ne veut plus le trucider ? Ah oui c'est vrais, elle lui en est reconnaissante, va falloir que je m'y habitue. Après cette réflexion , comme si je n'étais plus maître de moi je me met à embrasser le front de Livaï, pourquoi j'ai fais ça ?! Je suis complètement con ma parole ! Ce dernier lève les yeux vers moi après ce contact avant de parler.

-Tu m'as sali le front là, t'es au courant ? Dit-il un léger sourire au lèvres en voyant mon malaise.

-J-Je...

Je n'arrive pas à faire de phrase sans bégayer, du coup je détourne le regard pour ensuite reprendre contenance.

-Hé t'insinue que mes lèvres sont salles ?! M'indignai-je.

Il ne répond rien mais se contente de glousser.

-Arrête de te foutre de ma gueule monsieur propre, sinon la poussière dans ton bureau tu auras, continuai-je.

Encore une fois il ne répond  rien mais c'est avec un sourire qu'il remet la tête dans mon cou en me serrant plus fort. Finalement j'ai bien fais de lui "salir" le front.

-Toi aussi tu m'as manqué espèce de maniaque, avouai-je tout bas.

Il lève encore le visage vers moi et on se regarde pendant quelques secondes sans bouger ni parler, je crois bien qu'à ce moment là je suis tombé amoureux.

Tu as donné à l'amour un sens à mes yeux.



Impact  [ereri/riren] (Arrêter)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant