Sauvetage ?

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Je me penche, j'ouvre les bras et bascule dans le vide mais...je sens quelque chose qui me retient.

J'essaie de me dégager mais, la personne, je le devine, raffermit sa prise sur mon bras.

Je sens même qu'une deuxième personne à rejoins la première et, qu'il, lui aussi m'agrippe le bras.

-Ne fais pas ça !
Me dit une voix.
C'est une voix d'homme.

Sans même me retourner,je lance d'une voix déterminée:
-Lâchez moi
-Non. Tu es trop jeune.
Continue la voix.

C'est une voix grave mais pas trop. Une voix d'homme quoi. Mais cette voix à quelque chose de spécial qu'il n'y a pas dans toutes les voix. D'ailleurs, à bien y réfléchir, je n'ai jamais entendu quelqu'un s'adresser à moi sur ce ton là.

-Qu'est-ce que vous en savez ? Vous ne me connaissez pas. Lâchez moi.
-Tu risques de le regretter.
-Je ne pense pas que l'on puisse vraiment regretter des choses ou des choix qu'on on est mort.
-C'est vrai mais, je suis sûr que ce que tu essaie de faire serai une grosse erreur.

Une autre voix s'élève. La voix du deuxième homme.

-Ne fais pas ça. Tu te sens peut être mal dans ta peau, tu es peut être triste, tu a peut être l'impression que tu deviens folle ou que ta vie sur terre ne vaut plus rien mais, c'est faux. La vie est quelque chose d'important. Ne la gâche pas. Je ne doute pas que ta vie doit être un vrai calvere mais, cela ne veut pas dire que ça ne peut pas s'arranger. La vie est quelque chose de puissant et, rien que le fait de vivre est un pouvoir immense qu'il nous faut cultiver.

Pdv narrateur:

Personne n'avait interrompu l'homme tout le long de sa tirade.
Quand il eut fini, un grand silence plana autour des trois personnes réunis, en haut de la tour Eiffel, deux retenant la dernière, de se jeter du haut de l'édifice.

Pdv perso principal:
Quelques secondes s'écoulent.

Je réfléchis à ce qu'il vient de me dire. C'est stupide. J'avais dit que rien ni personne ne pourrait jamais me faire changer d'avis mais là, j'hésite un peu. Oui c'est très stupide. Je passe pour la fille qui change rapidement d'avis. D'habitude rien ne peut me faire changer d'avis mais la, les paroles de l'homme qui vient de me parler, me font réagir.

Je me décide enfin à dire quelque chose.

-Et comment faire pour arranger les choses ?
-On peut toujours arranger les choses.

"On peut toujours arranger les choses"
Je me fige. Ce que vient de dire cet homme. Je l'ai déjà entendu. Quelqu'un. Une personne un jour me l'avait dite. "On peut toujours arranger les choses"

Je l'ai entendu. A ces mots, mon envie de me suicider s'envole.

Je décide de changer de décision.

Doucement je me retourne.

La première personne que je vois est un homme plutôt grand bien bâti qui me regarde d'un regard bleu azur. Ne doit pas avoir plus de 18 ou 20 ans.

Le second homme est un peu plus petit. Il a les yeux verts et la peau bronzée. Il est brun.

Il y a un troisième homme un peu reculé. Un homme que je n'avais pas senti.

Il est métisse et à les yeux marrons. Il a les cheveux crépus.

Pdv premier homme:

Elle se retourne.
Ouf !
J'ai eu vraiment peur qu'elle saute.

A mes côtés je sens Jordan se détendre un peu.
C'est vrai que ses arguments ont été plutôt convaincants. En tout cas plus que les miens.

Je me reconcentre sur la fille.
Elle est plutôt jeune. Pas plus de 15 ans. Brune foncée, cheveux bouclés arrivant au milieu du dos, plutôt grande, yeux gris et peau hâlée.

Elle nous regarde d'un regard que je n'arrive pas à déchiffrer.

Je vois du coin de l'oeil, Jordan lui sourire.

Elle ne sourit pas. Elle reste neutre.
Je ne sais pas vraiment quoi penser.

Je sens Louis. Il s'est avancé et est maintenant à ma gauche.

Il lui demande:
-Je pense que tu ne veux pas forcément nous parler de ce qui a failli arriver ou même de la raison pourquoi tu as voulu faire sa mais, je pense qu'il y a une bonne raison à ça. Je me trompe ?

Un long silence suis la "tirade" de Louis. Elle semble réfléchir.

Soudain, elle se retourne vers le vide. Ça se passe si rapidement que, tous trois pensons qu'elle va vraiment se jeter dans le vide. Nous la rattrapons.

Nous rendons compte quelques secondes trop tard que nous la rattrapons pour rien.
Nous nous rendons compte gené qu'elle voulez juste réfléchir et avoir la belle vue sur Paris.

Ça pourrait passer qu'on l'ai rattrapé parce qu'on avait peur qu'elle se jette ou qu'elle tombe dans le vide. Ben oui déjà d'où tu te met au bord du vide. Bon la il y avait une raison mais, le problème est que, ben on aurait pas du la rattraper parce qu'au moment où nous nous precipitons sur elle, nous la percutons et elle tombe dans le vide...

Mes frères Où les histoires vivent. Découvrez maintenant