Hôpital (2)

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Bonjour. Ne me jugez pas. Le titre c'est...Comme d'habitude quoi 😂. En fait c'est juste inutile.

L'infirmière me regarde attentivement puis soupire. Elle regarde sa montre puis déclare:

-Bon très bien...Alors...d'abord sache que tu as été très blessée.

Je ne dit rien et écoute attentivement.

-Bon quand on t'a amené ici tu avais trois côtes fêlés, un bras cassé que tu as toujours, me fait elle remarquer.

C'est vrai que j'ai un bras en écharpe avec un plâtre. En fait on va me taper mais j'avais pas remarqué. (Dna: oui elle est un peu conne mais c'est pas grave on l'aime bien quand mêmeCet peut être parce que je sens pas du tout mon bras actuellement...tout comme tout mon corps. Sensation très étrange au passage mais, maintenant que je le remarque je vois bien des plâtres, des bandages et autres.

Je passe ma main valide, la gauche, sous les couettes pour tâter mes côtes.

-Ah...
-Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Ah...J'ai mal. J'aurais ptetre pas dû toucher.

-Ben j'ai toucher mes côtes et en fait, ben...Ça fait mal.
-Qu...QUOI ? Tu as touché tes côtes et tu dit "ça fait mal" ? Mais tu as les côtes fêlés ! Tu es sensée hurler de douleur là.
- Ah bon ? Ah...Mais la ça va mieux par contre.
-Non mais ça va pas la tête. T'es folle ou quoi ? J'appelle un médecin.
-Oh non non silvouplait !!!
Je lui demande avec des yeux de chien battus.

-Non non non j'appelle le médecin.
-Pfff.

-Bon c'est tout bon. Maintenant tu touches plus à rien et tu te reposes d'accord ?!

J'acquiesque d'un petit mouvement du menton. En fait j'avoue que ce médecin est très intimidant et il fait carrément flipper.

-Pas de bêtises hein !?

Me demande t'il comme pour vérifier.
Je reconfirme d'un mouvement de la tête.

Il me regarde d'un oeil sévère et s'en va. L'infirmière encore présente dans la pièce finit sa tâche puis elle même s'en va aussi en me lançant un dernier regard désolé.
-Au revoir Laya. A demain.

Je répond toujours par un hochement de tête.

Ça y est je suis enfin seule.
J'aime ces longs moments de solitudes.
Ça me permet de réfléchir. De respirer. Être loin de la pression sociale, des gens qui te jugent, te regardent, du monde qui t'entour. C'est quelque chose d'agréable.
En fait ce qui serait encore mieux ce serait être seule mais dehors pourtant, je sais bien que ce n'est pas possible.

Je me met à réfléchir à ce qu'il c'est passé et à ce que l'on vient de me raconter il y a quelques instants.

Suite a ma "douleur" dans les côtes, des médecins sont venu, ils m'ont emmenée (sur le lit grâce aux roulettes (pour ce qui ne le saurait pas )) jusqu'à une salle de radio pour faire une radio !!!!

-Oh tient comme c'est original ça ! C'est vrai que j'y avais pas pensé. Quand on va dans une salle de radio, c'est pour faire une radio.

Oh ta gueule mon moi intérieur !!!

Bref, donc on m'a fait une radio pour vérifier que j'avais rien de plus que ce que j'avais déjà. Et c'était le cas j'avais rien. Du coup on m'a ramené dans ma chambre puis du coup y a le médecin flippant qui est venu avec Natasha l'infirmière et ils m'ont parlé pendant environ une heure.

Je me suis faite sermonée par le médecin puis ensuite, ils m'ont enfin expliqué ce que j'avais en tout comme "blessures".
Donc au final j'ai:
-un bras cassé ( la droite)
-3 côtes fêlés
-une entorse à la cheville
-un nez cassé
-de nombreux ématomes sur tout le corps, visage compris. D'ailleurs sur le visage j'ai un gros cocard à un des deux yeux, les lèvres enflés, et encore des ématomes.
-Et de grosses marques de fouet.

Le dernier passage évoqué me fit serrer les dents et respirer un grand coup ce qui me valu la plus grande attention des deux infirmiers.
Ils m'avaient donc demandé la raison de ces coups de fouets. Les souvenirs étaient tous revenus d'un seul coup tel une gifle dans la gueule.

Mais je ne suis pas une fille qui me confie aussi facilement alors j'ai feinté. Je me suis dit que eux non plus n'allaient pas lâcher facilement. J'ai donc ouvert en grand la bouche et j'ai baillé à m'en décrocher la mâchoire. Ça a très bien marché car les deux adultes se sont levés et m'ont dit qu'ils me laissait me reposer mais que l'on reviendrais sur cette discussion. On m'a expliqué que c'était important. Important pour savoir ce qu'il c'est passé et pour retrouver mon agresseur.

Enfin bref en tout cas ils sont partis et moi, je suis enfin seule !

Mes frères Où les histoires vivent. Découvrez maintenant