Au moment ou je termine ma tirade mon téléphone sonne je suis surprise de voir que c'est ma tante qui m'appelle je savais même pas qu'elle avait mon numéro. Je réponds avec les mains tremblantes
_Allô c'est qui dis je pour jouer à la maligne
_espece d'idiote tu sais très bien qui c'est en plus d'être idiote tu es conne au point d'oublier que c'est aujourd'hui qu'on doit lire le testament de ton père et sans toi rien ne se passera alors si tu veux pas que je pourris ta vie rentre bouffonne et vite l'avocat t'attend depuis 10 minutes . Hurla t'elleElle me laisse même pas terminer et me raccroche au nez
_putain quand vais je vivre merde .
_ne t'inquiète pas rentre on se reverra tôt ou tard ma jumelle viens dans mes bras.Il me sert fort dans ses bras tellement fort que je croyait que mes os allaient craquer ..
_je t'aime Cherif sache que tu seras toujours dans mon coeur .Sans qu'il comprend je l'embrasse sur ses lèvres en fermant fortement les yeux. Je m'attendais pas à ce qu'il répond à mon baiser , et je sens des papillons dans mon ventre , je me sens sur un petit nuage mais je redescend vite quand Cherif se retire de mes lèvres.Prise de peur je lui tourne le dos . Dans ma tête des millions de questions se bousculent, est ce qu'il va me hurler dessus ou va t-il me demande de sortir de sa maison et de ne plus lui parler. Je viens de tout gâcher, une amitié favorable . On me retourne lentement
_Cherif je suis Désolé je sais pas ce qui m'a pris . ...
_t'es sur de ne pas savoir? Me demanda t-il
_non , non biensur que je sais mais je suis pas sur que tu es envie de savoir. Chérif je t'aime , j'arrivais pas à mettre la main sur ce que je ressentais jusqu'à ce que tu m'annonce ton départ et j'ai senti mon coeur se briser.
_Maya
_Non pas un mot j'ai pas besoin que tu me dis que tu me vois comme ta soeur car crois moi l'inceste me tente pas et s'il te plaît .
_Maya je ressens aussi des sentiments mais j'arrive pas à savoir ce que c'est donc je me rassurait en me disant que c'est parce-que t'es ma soeur mais quand tes lèvres se sont posées sur les miennes j'ai ressenti quelque chose d'inexplicable au niveau de mon coeur je te jure
_ooh j'ai eu tellement peur que tu me rejettes
_non peu importe ce tu feras je te rejetterait jamais j'en fait la promesse Soumaya
_promis?
_je te promet ma puce .
_oh non pas de surnoms... Je dois partir Cherif Aujourd'hui l'avocat de mon père.
_oui j'ai entendu t'avais mis sur haut parleur t'inquiète vas y et sache que peu importe le temps et la distance on se reverra un jour inchallah.Je m'abaisse et ramasse mes bagages pour partir mais Cherif n'est pas du même avis il me retient et repose ses lèvres sur les miennes, je me sens tellement bien, dans une telle euphorie que j'aurais juré sentir des ailes pousser dans mon dos ,notre baiser est lent et intense à la fois .On dirait qu'on y transmet tout notre amour , les non dits ,nos peurs ,absolument tout . Je finis par rompre le baiser et sortir rapidement chez lui avant de commettre une erreur que je pourrais regretter. Durant la route vers la maison j'étais tellement sur les nuages que j'ai heurté plusieurs personnes.Pour une fois dans ma vie je me sens heureuse, vivante, je ne savais pas que l'amour était si bon. Mais je redescend vite de mon nuage en voyant la façade de ma maison. Je frappe et ma tante viens m'ouvrir
_on attendais tu étais ou?
_peu importe tante je suis là non!
_oh mais comment tu me parles, tu verras après .Je l'ecoute pas et entre dans le salon j'y trouve un homme de teint noir, petit qui a les traits tirés et qui porte un costume noir
_on peut commencer Monsieur l'avocat voici la très chère fille de mon défunt mari .Je m'assois sans montrer aucun intérêt de toutes les façons ce testament ne m'interesse pas mais bon .
_je suis l'avocat de votre père et avant tout je vous présente mes condoléances que Dieu l'accueil dans son paradis. Sans perdre de temps on va commencer . Votre père a laissé trois millions dans son compte de Banque dont un million appartient à sa femme et les deux autres à sa fille Soumaya, il legue sa maison aussi à sa fille Soumaya. Il a laissé deux voitures dont l'une perdue durant l'accident donc l'autre revient à son autre fille Aïda.Cependant vous devez savoir que Ousmane devais de l'argent à la Banque, une dette d'une somme de 5 millions
_quoi mon mari ne m'a jamais parlé de cela vous devez vous tromper.Moi je suis choquée tellement que je suis en mode statut sérieux .Pourquoi mon père a t-il emprunté
d'argent ?
_me coupez plus la parole Madame je sais rien de cette dette je fais juste mon boulot, la Banque vous donne deux mois pour rembourser les deux millions qui restent car les trois millions que vous avaient laissé Ousmane ont été hypothèqués par la Banque. Donc vous avez du temps pour rembourser l'argent ou sinon votre maison sera prise. J'ai fini je vous dit bonne chance pour la suite surtout à toi Soumaya et sache que ton père t'aimais et qu'il t'aimera toujours.
_merci Monsieur...
_Diaw, saliou Diaw. Dit il en souriant gentiment
_merci.Puis il s'en va pendant ce temps ma tante fait une crise d'hystérie elle alterne rires nerveux, insultes et pleures si le moment n'était pas critique j'aurai même ris.
_tout ça c'est de ta faute Soumaya fille du diable si t'avais pas tué ton père il aurait pu avoir le temps de payer les banques, on dirait que le malheur te colle au cul .
_mais maman c'est à cause de toi tu depensais trop pour des choses insignifiantes .Je suis bouche bée Aïda viens de dire ça à sa mère pour la première fois le couple parfaite mère fille se dispute
_tais toi petite peste tu changes de camp sache que je suis ta mère et tout ce que je fais C'est pour toi idiote et toi dit elle en me pointant du doigt je m'en fous de comment tu feras mais sache que cet argent c'est toi qui l'a remboursera Jusqu'au dernier centime car t'es la seule fautive,Soumaya.
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condamnée malgré Elle
RomanceMa vie est une douleur indéfinie, une souffrance continue sans trêve ,ni repos . Pour savoir qui est Soumaya Sow, nulle besoin de chercher du matin au soir , puisque je suis le synonyme par excellence du mot souffrance.Car comme la souffrance je sui...