| Chapitre II |

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When I'm all alone, they show up on their own

30 septembre (Dimanche) – 14:32 – Chicago – Kelly

Chef Boden se stationne devant l'hôpital avec sa voiture de la caserne et je me retourne vers lui.

- J'ai ma radio avec moi, s'il y a un appel pendant que je suis avec Lauralee. Je m'arrangerai pour vous rejoindre aussi rapidement que possible si cela arrive.
- Si nous n'avons reçu aucun appel, je serai de retour, ici devant l'hôpital, dans deux heures.
- C'est parfait. Merci beaucoup, chef Boden, je l'apprécie grandement.
- Il n'y a rien là, Severide. Salue-la de me part.

Je hoche la tête, ouvre la portière et sort de sa voiture. J'entre dans l'hôpital et passe par le département des urgences pour saluer ceux qui travaillent aujourd'hui.

- Salut Kelly! S'exclame Aprile. Comment vas-tu?
- Ça va bien, je suis enfin de retour à la caserne, et toi?
- Ça va, la journée est plutôt calme jusqu'à présent. J'ai appris que ton retour a été célébré avec un gros appel ce matin?
- Oui, cela nous a pris quelques heures à l'éteindre. J'étais content d'être de retour en action.
- Je suis contente de l'apprendre. Comment va Lauralee? Cela fait quelques jours que je ne l'ai pas vu.
- Elle s'améliore, petit à petit. Ce sera un long processus, mais elle gagne déjà quelques combats.

Elle affiche un grand sourire à cette annonce, je la serre rapidement dans mes bras et me dirige à la chambre de Lauralee. J'ouvre la porte et la découvre éveillée, seule.

- Bonjour Kelly, dit-elle lorsqu'elle m'aperçoit.
- Comment vas-tu aujourd'hui?
- Ça va. J'ai une légère douleur au genou, mais ça se passera, j'en suis certaine.
- Est-ce que tu veux que j'aille chercher Connor?
- Non, ce n'est pas nécessaire. Ça ira, tu n'as pas à t'inquiéter.
- Promets-moi au moins de lui en parler lorsqu'il fera l'une de ses visites quotidiennes.
- D'accord.
- Merci Lauralee.

Je m'assois à ses côtés et elle me demande :

- Comment se déroule ton retour à la caserne jusqu'à présent?

Je suis surpris de sa question : je ne lui ai jamais dit que je retournais au travail aujourd'hui. Elle ajoute, lisant dans mes pensées :

- C'est Erin qui me l'a dit, hier, lors de sa visite.
- J'étais content de les retrouver. La complicité que nous avons m'avait manqué.
- Comment vont-ils?
- Tout le monde va bien. Ils ont hâte de te revoir, ils prennent sans cesse de tes nouvelles.

Elle hoche lentement la tête et change le sujet de conversation.

- J'aimerais bien prendre Camélia dans mes bras, si cela ne te dérange pas.

Je me lève, me dirige vers le petit berceau rose et la prends dans mes bras. Je rejoins Lauralee jusqu'à son lit et la dépose sur elle. Elle la serre immédiatement contre elle, dépose un baiser sur son front et commence à la bercer. Je me rends jusqu'au berceau bleu, prend mon fils dans mes bras et m'assois à ses côtés.

- J'aimerais tellement les protéger de tous les malheurs de la vie..., murmure Lauralee après quelques minutes de silence.
- L'amour que nous leur donnerons sera comme un bouclier contre les mésaventures de la vie.
- Et si cela n'était pas suffisant pour qu'ils les évitent?
- Alors, nous devrons faire confiance à la vie.
- Si seulement cela était aussi facile d'avoir confiance.

Je lui offre un petit sourire rassurant et elle reporte son attention sur sa fille. Après quelques minutes, une envie d'aller aux toilettes me prends soudainement. Je me lève et dépose Julien dans son berceau.

De retour à Chicago - 3. Vivre au futurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant