"Ink soupira longuement, le dos voûté alors qu'il observait d'un œil morne le champ de fleurs échos qui s'étendait devant lui. Il était désespéré, désespéré par ses échecs continuels, ses tentatives de drague envers Error qui n'aboutissaient à rien...
La musique ne m'appartient pas, mais je vous invite à faire un tour sur la chaine de la chanteuse ! :)
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Insomnia appartient à EnaPouyou ! Merci à elle de me l'avoir 'prêté' et je m'excuse si je ne le respecte pas bien ><
Merci à elle également d'avoir fait le dessin ci-dessus ! :D
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Il regarda longuement l'herbe qui s'étendait devant lui, le ciel bleuté dépourvu de nuage qui le surplombait. Il huma l'air, ce doux parfum de florale mêlant douceur et liberté, et tandis qu'il s'asseyait plus confortablement contre la souche d'arbre qu'il avait trouvé, il sortit son carnet pour faire glisser sur le papier vierge le bout de sa plume, alors qu'il chuchotait doucement cette mélodie dont il ne connaissait plus l'origine :
« Mon trésor, prends ma main ... »
Le bruit de la mine en action, la douce odeur de l'encre mêlée à la couleur bleuté ...
« Serre-la fort, tout ira bien ... »
Il traça un premier visage, sa main s'agitant par automatisme, ses souvenirs comme seuls modèle pour son œuvre.
« Je suis là, ne crains rien... »
Deux silhouettes, la forme d'une âme entre les deux êtres, puis le tracé plus fugace d'une troisième personne, une silhouette plus petite que les deux premières.
« Mon cœur bat contre le tien... »
Il délaissa le troisième être pour se concentrer sur les deux plus grandes, leur apporter des détails, du relief, jouer avec les ombres, les contrastes, les nuances de son unique couleur.
« Et si l'avenir te fait peur, tourne la page ... Dessine un ciel plein de couleurs, un nouveau pays... »
Sa plume cessa tout mouvement alors qu'il parcourait, avec hésitation, son dessin à peine achevé. Pas le moindre paysage, il ne se sentait pas capable d'en faire un, n'avait pas la moindre idée duquel transcrire sur le papier. Le trio de squelettes présents devant ses yeux lui paraissait trop faux, comme un terrible mensonge qu'il essayait d'avaler.
« ... sache que l'encre des souvenirs ne sèche pas ... »
Il ferma les yeux, serrant contre son torse sa modeste œuvre, ignorant l'encre à peine sécher qui vint tacher ses vêtements ainsi que le papier qu'il froissait doucement.
« Qu'entre tes mains peuvent s'écrire d'autres "il était une fois" ... »
Il se tût, le cœur serré, prêt à pleurer.
Une main familière se posa doucement sur son épaule, délicate et réconfortante. Nyx rouvrit les yeux, tourna la tête pour croiser le regard de son oncle qu'il aimait tant :
