Magie.

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 Atelier sur le discord plume arc-en-ciel : tu es un sorcier

***

Gon était une personne à la fois très complexe et très simple. Complexe, parce qu'il était imprévisible, on s'attendait à une chose de sa part et il en faisait une autre tout à fait différente. Simple, parce qu'il disait facilement tout ce qu'il pensait et qu'on lisait sur son visage toutes ses émotions. Kirua le trouvait fascinant, mais il n'aurait jamais dit ça à voix haute, même pas pour tout le chocolat du monde. Gon avait le don de le perturber, de le secouer, de mettre son cœur dans tous les sens. Pourtant, il ne faisait qu'énoncer à voix haute ce qu'il se cachait dans sa tête. « J'ai confiance en Kirua » « Je suis heureux de t'avoir rencontré Kirua » « Je veux rester avec toi Kirua ».

Kirua ne pouvait pas s'empêcher de rougir. Il était sensible aux mots de Gon. Ça le bousculait. Ça lui faisait du bien. S'il avait su ce que c'était, il aurait peut-être compris que ce qu'il ressentait s'appelait l'amour. Mais pour lui, Gon était son meilleur ami, la plus belle chose qui lui soit arrivée dans sa vie. La plus importante aussi.

Mais des fois, Gon était juste un idiot.

– Tu es un sorcier Kirua !

Kirua leva un sourcil, il avait presque envie d'électrocuté ce crétin pour lui remettre les idées en place.

– On peut savoir pourquoi tu dis ça tout à coup ?

Gon hocha la tête et s'exclama :

– C'est parce que quand tu t'approches beaucoup de moi, j'ai le cœur qui bat vachement vite.

Ces mots empourprèrent les joues de Kirua. Est-ce que ce type se rendait compte de ce qu'il disait ?

– Et que quand tu me frôles, j'ai l'impression d'être électrocuté, mais ça doit être à cause de ton Nen.

Kirua avait envie de faire taire Gon qui était lancé et ne paraissait pas vouloir s'arrêter :

– Et que quand je te regarde, je me sens hyper bien.

Le garçon aux cheveux blancs aurait voulu pouvoir rentrer sous terre tellement il sentait son visage chauffer.

– Et quand tu rougis comme ça j'ai envie de t'embrasser.

Kirua allait défaillir, s'évanouir, tomber. D'accord, il ne connaissait rien à l'amour, mais il savait qu'embrasser son meilleur ami, ce n'était pas... Normal !

Ça n'eut pourtant pas l'air de gêner Gon, qui se dit que puisqu'il en avait envie, autant le faire. Il posa ses mains sur les joues cramoisies de Kirua et posa sa bouche sur la sienne. Le Zoldik fondit, se transforma en flaque, et finit tremblant dans les bras de Gon.

Le sorcier entre eux deux, c'était plutôt lui.

Qui le rendait dingue. Qui lui faisait perdre pied.

Qui finissait par obtenir tout ce qu'il voulait de Kirua.

Et qui le rendit accro à sa bouche et ses baisers.

Fin.

L'autatrice : vive le kirugon, rien d'autre à dire.  

Qui va à la chasse perd sa placeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant