trente lettres 📬

Lettre 10 : À une personne à qui je ne parle pas autant que je le souhaiterais💛

C.

Nous nous sommes rencontrées en Italie en colonie de vacances il y a de ça 8 mois. Tout comme R. Je me souviens que tu pleurais juste avant que l'on parte. Puisque je partais avec une amie que je connaissais, nous avons voulu t'intégrer. Il y avait aussi une fille, seule. Nous avons commencé à nous parler toutes les quatre avant de partir.

Je me rappellerai toujours que tu t'étais plus rapprochée dans le train de cette fille seule, que de nous. Cela nous avait un peu énervé car c'était nous qui vous avions présenté.

En arrivant à Milan, il fallait se mettre par quatre et coup de chance, nous étions quatre ! La cohabitation s'est très bien déroulée dans notre chambre avec six lits au lieu de quatre.

Ce que tu ne sais peut être pas C, c'est que quand tu as commencé à ne rester qu'avec mon amie, j'ai été prise d'une grande haine envers toi. Pourquoi me laisser de côté ? Cela m'a énervé mais je suis rester normale pour ne rien laisser paraître. Heureusement que en camping nous avons été dans la même tente. Et c'est là que j'ai vraiment commencé à te parler C.

J'ai appris à te découvrir et tous mes préjugés se sont envolés. Tu es une personne formidable et malgré nos 2 ans d'écart, tu es très mature pour ton âge. J'ai passé un magnifique séjour en ta compagnie ; je n'oublierai jamais nos délires et nos bons moments passés ensemble. Tu es pétillante, gentille, folle, toujours prête pour rigoler et donc très mature même si tu te mettais à rigoler à chaque fois qu'on disait "prout" !

Notre "groupe" (je n'aime pas du tout ce mot mais bon...) était juste parfait. Cinq garçons et six filles. Même si entre nous, nous restions souvent à cinq : trois filles et deux garçons. NRCSG. Ce sont nos initiales à nous cinq. Nous étions quasiment tout le temps ensembles et c'était juste magique.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont  une fin. Ce séjour en Italie se terminait. 18 jours passés avec toi. Nous étions dans notre bulle
C'est comme si le temps s'était arrêté dans cette bulle et revenir à la réalité à été dur. Nous nous sommes prises dans les bras en train de pleurer puis nous nous sommes quittées. Brusquement.

Nous continuons de nous parler par messages mais ces derniers restent très rares. Ce n'est pas parce que nous nous parlons pas que nous ne sommes plus amies. Je ne sais pas quand on se reverra ; peut être jamais...

En tout cas, saches que je t'aime fort. Nos souvenirs en Italie restent gravés dans ma mémoire.

À bientôt (peut être),

Je t'aime Jackie.

Gab 💛