Je passe ma tête dans l'embrasure de la porte et regarde à droite et à gauche.
- C'est bon, je crois qu'il n'y a personne.
Je sens une main m'attraper et me plaquer contre la porte.
- Laisse moi voir...
Livaï se penche de façon à coller son bassin au mien de façon un peu trop forcé.
Je me met à rire en lui tapant le dos.
- C'est bon... lâche moi idiot.
Il m'embrasse la joue avant de m'entraîner hors de la chambre.
- Livaï, il vaudrait mieux que nous n'arrivions pas en même temps.
- Tu crois que nos amis ne sont pas assez crédule pour penser que nous n'avons passé ces 4 heures ensemble.
Je rougis.
- Oui tu as raison. Mais c'est leur donner raison que d'arriver ensemble.
- Laisse ta fierté de côté chéri et profite de notre anniversaire, dit-il en m'empoignant fermement les fesses.
- Oui... à commencer d'arrêter de me tripoter comme bon te semble, dis je en me dégageant le sourire aux lèvres.
On descend les escaliers en se chamaillant et on tombe sur nos 5 amis qui n'avaient pas bougé mais qui n'étaient tout à fait dans le même état que la dernière fois que je les ai quittés.
Je jette un oeil à la table où tronaient plusieurs bouteilles vides d'alcool et des cendriers remplis de cigarette.
- Tch... fit Livaï en s'asseyant près de Marco.
- Eh bien, elle a duré longtemps cette pause pipi, dit sarcastiquement Paul en regardant sa montre.
J'attrape la bouteille qu'il a dans la main pour la poser avec les autres.
- Laisse nous tranquille l'ivrogne, tu verras quand tu seras marié!
Nicolas faisait du rentre dedans avec l'un des serveurs que j'ai vu tout à l'heure. Je soupire en me laissant enfoncer dans mon canapé.
- Eh bien Eren... Tu as l'air bien déprimé.
- Je n'arrête pas de penser à mon livre... dis-je en appuyant mon coude contre mon genou.
- Allons... de nous tous réunis, tu es le seul a avoir la véritable capacité d'avoir un métier. On est pour la plupart bercé par l'argent de nos parents.
- Pas moi... dit Jean en sortant son nez de son verre. Marco et moi on travaille.
- Toi t'es un humain tu comptes pas! Et Marco ne connaît pas ses parents.
Celui-ci regardait d'ailleurs Livaï intensément.
- Quoi, j'ai quelque chose sur le visage?
Le brun montra son propre cou.
- Oh... tu as un magnifique suçon au cou Livaï... rigole Paul!
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Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]
FanfictionPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...