Chapitre 22: Bonheur conjugal (9)

1.3K 102 7
                                    

Je passe ma tête dans l'embrasure de la porte et regarde à droite et à gauche.

- C'est bon, je crois qu'il n'y a personne.

Je sens une main m'attraper et me plaquer contre la porte.

- Laisse moi voir...

Livaï se penche de façon à coller son bassin au mien de façon un peu trop forcé.

Je me met à rire en lui tapant le dos.

- C'est bon... lâche moi idiot.

Il m'embrasse la joue avant de m'entraîner hors de la chambre.

- Livaï, il vaudrait mieux que nous n'arrivions pas en même temps.

- Tu crois que nos amis ne sont pas assez crédule pour penser que nous n'avons passé ces 4 heures ensemble.

Je rougis.

- Oui tu as raison. Mais c'est leur donner raison que d'arriver ensemble.

- Laisse ta fierté de côté chéri et profite de notre anniversaire, dit-il en m'empoignant fermement les fesses.

- Oui... à commencer d'arrêter de me tripoter comme bon te semble, dis je en me dégageant le sourire aux lèvres.

On descend les escaliers en se chamaillant et on tombe sur nos 5 amis qui n'avaient pas bougé mais qui n'étaient tout à fait dans le même état que la dernière fois que je les ai quittés.

Je jette un oeil à la table où tronaient plusieurs bouteilles vides d'alcool et des cendriers remplis de cigarette.

- Tch... fit Livaï en s'asseyant près de Marco.

- Eh bien, elle a duré longtemps cette pause pipi, dit sarcastiquement Paul en regardant sa montre.

J'attrape la bouteille qu'il a dans la main pour la poser avec les autres.

- Laisse nous tranquille l'ivrogne, tu verras quand tu seras marié!

Nicolas faisait du rentre dedans avec l'un des serveurs que j'ai vu tout à l'heure. Je soupire en me laissant enfoncer dans mon canapé.

- Eh bien Eren... Tu as l'air bien déprimé.

- Je n'arrête pas de penser à mon livre... dis-je en appuyant mon coude contre mon genou.

- Allons... de nous tous réunis, tu es le seul a avoir la véritable capacité d'avoir un métier. On est pour la plupart bercé par l'argent de nos parents.

- Pas moi... dit Jean en sortant son nez de son verre. Marco et moi on travaille.

- Toi t'es un humain tu comptes pas! Et Marco ne connaît pas ses parents.

Celui-ci regardait d'ailleurs Livaï intensément.

- Quoi, j'ai quelque chose sur le visage?

Le brun montra son propre cou.

- Oh... tu as un magnifique suçon au cou Livaï... rigole Paul!

Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant