Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]

Chapitre 23: Soirée amicale (2)

Livaï attrape une bière et l'ouvre.

- Rien pour toi malheureusement, dit Livaï en sachant pertinemment que j'attendais une réponse de mon éditeur.

- Je vois...

- Tu sais... tu l'as envoyé il n'y a même pas une semaine. Je pense que c'est un peu trop tôt pour avoir tout de suite une réponse.

- Hum... Je sais, mais ils m'ont répondu assez rapidement lorsque je leur ai envoyé l'échantillon. J'espérais que...

Il attrape ma tête et dépose un tendre baiser sur mes lèvres.

- Pense à autre chose... ok?

Il reprend mes lèvres alors que glisse mes mains sur ses avants bras.

Il me fait cogner contre le plan de travail en manquant de faire tomber les bières. Il s'attaque à ma mâchoire en me faisant pencher la tête en arrière.

C'était... juste de la tendresse, rien de trop torride. Je sentais ses dents contre mes joues et ses mains collées à mes épaules.

On entendit un raclement de gorge grave. On se retourna et vit nos amis près de l'entrée du salon.

- On a sonné plusieurs fois... la porte était ouverte.

Livaï se sépare de moi, presque étonné de ne rien avoir entendu.

- E...excusez nous, on était... on n'a pas entendu.

- On voit ça, dit Mathieu en posant sa sacoche sur le canapé.

Je passai ma main sur mon visage, jusqu'au cas où, puis allai dire bonjour à nos amis.

- Marco et Jean ne sont pas encore là?demandais je en m'essayant sur le canapé.

- Non... on les a pas croisé.

- Bière? Propose mon mari.

- Merci, vous avez changé quelque chose chez vous?

On se regarda.

- Heu... non.

- Je suis sûr il y a quelque chose en plus...

- Ah mais si... dis-je enjoué, on a posé un poêle.

Je pointe du doigt l'objet qui était contre le mur du salon.

- Livaï voulait que l'on ait un petit feu de bois pour l'hiver.

- Logique vu qu'on est en été, rigole Paul.

- Mouais, on arrive à l'automne bientôt. De toutes façon nous les vampires on ne sens pas la chaleur.

- C'est vrai, demande Nicolas?

- Oui... même les chaleur corporelles.

- Sauf quand l'on est marié, dit Livaï en lui faisant un clin d'œil.

On sonne à la porte. Je me lève laissant la conversation de côté pour aller ouvrir aux jeunes mariés.

Je m'attarde quelques instants sur Livaï qui s'adossait en parlant avec nos amis. Il alluma une cigarette et ria de bon cœur. Je restais quelque secondes à le regarder, heureux.