Chapitre 28: Sauvetage et révélation (8)

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Cela fait plus d'un an, plus d'un an que tu es mort. Tu ne sais pas combien cela représente pour moi, tu ne sais pas combien je pense à toi.

Tu ne sais pas à quel point je t'aimais...

Ces nuits, seul, où je marche dans la mer. Tu te rappelles de notre lune de miel. Nous avions piqué une tête, en plein milieu de la nuit. Tu m'avais embrassé, tendrement. J'ai cru que j'allais exploser à cause de toi.

Je regarde désormais seul, la lune danser dans la mer. J'écris et je pense à toi, dans le sable chaud, entre les coquillages.

Je pose le bout de papier sur la commode de la table. Armin est complètement soûl. Il m'armonne des truc à moitié éveillé.

Moi aussi je suis bien lynché. Je commence à avoir du mal à me déplacer convenablement dans ma maison. Misty nous regarde d'un mauvais œil du haut de l'escalier.

Ce chat en aura vécu des choses bizarre. Le pauvre n'a jamais demandé de s'installer dans un maison aussi farfelu.

Livai m'avait permis d'adopter un chat car je voulais en avoir un quand j'étais petit mais ma mère en était allergique.

Dans le magasin pour l'acheter, j'avais été comme si on ravivait une flamme d'enfant.

- Je crois q...que j'ai trop abusé. Dit Armin en louchant sur son nez, il faut que je dessoûle.

- Bois de l'eau, sinon t'aurais mal au crâne.

- Toujours aussi attentif aux autres, rigole t il. Cela m'étonne que vous n'alliez pas eu d'enfants Livai et toi.

Je me met à rougir.

- On y parlait de temps en temps. Livai voulait qu'on prenne notre temps. Je pense qu'il voulait profiter de nos longues années tous les deux.

Mais le destin en a décidé autrement.

- Tu étais du genre à vouloir une famille, un peu comme ta mère.

- Pauvre maman, dis-je en lui tendant un verre d'eau. Elle enchaînait les fausses couches, un miracle qu'elle m'ait eu.

- J'aurais bien voulu connaître ta mère.

- C'était une femme très forte de l'extérieur. Mais elle était très fragile.

- Elle te ressemblait?

- Énormément. J'ai ses yeux, et son visage d'ange. Je n'ai pas pris grand chose de mon père. J'étais moins proche de lui que de ma mère, mais je l'aimais tout autant.

- Les mères poule aiment bien gardé leur enfant près d'elles. Je suis triste de ne pas avoir connu ma mère, il paraît que c'était une belle sorcière.

Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant