Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]

Chapitre 25: Adieu difficile (2)

- Il m'a dit: " Maman, j'aime Eren et je veux l'épouser". Je suis resté longtemps interloqué devant le sourire qu'il m'a fait après avoir fini sa phrase. Je n'ai pas réfléchi et je l'ai pris pour la première fois depuis longtemps dans mes bras. Je le serrais, très fort. Il m'a rendu cette étreinte. Cet horrible masque était tombé. Et on s'est mis à rire en se rendant compte que j'étais plus grande que lui. Il a recommencé à rire. Je crois que j'ai pleuré ce jour.

Je regardais Kuchel raconter son histoire avec ce petit sourire sur le visage: se rappeler d'un moment passé avec une personne... qui est morte. Je serre les lèvres alors qu'elle me regarde après qu'elle est finie son récit.

- Merci Eren, sanglote t elle.

Je la serre contre moi.

- Je n'arrive pas à croire que mon fils est parti pour de bon!

Moi non plus, je ne veux pas réaliser.

- Je t'en supplie, parle au nom de Livaï. Je veux que tu parles de lui aujourd'hui.

- J...Je ne sais pas si... je pourrais...

- Tu en as la force. Je t'en supplie, fais nous rappeler qui était ce Livaï au masque tombé.

~~~

La pluie tombait sur mon manteau pour rentrer dans la laine et s'infiltrer doucement dans mes habits. J'étais trempé mais je ne m'en rendais pas compte.

Je voyais juste inconsciemment des petites gouttes me tomber de temps devant les yeux. Provenanat sûrement de mes cheveux qui formaient des gouttelettes. Quel ironie... pleuvoir dans jour pareil. Je reste bloqué contre la terre qui salle méchamment mes chaussures, entendant le son de la pluie tomber sur les pierres du monument funéraires. J'avais négligemment lu en entant mon nom de famille -de mariage- inscrit en grosse lettres dans le marbre. Elles étaient à moitié détruites par le temps et les saisons. Mais il n'y a pas de toit, je me sens un peu idiot. Tout le monde est parti déjà.

Mais je sens une petite tête frôler doucement ma main droite. Elle était mouillée aussi par la pluie.

Je me décale légèrement pour voir Mikasa regarder la même chose que moi avec un visage horriblement vide. Elle leva la tête vers moi quand je me mis à caresser ses cheveux avec tendresse.