Et Livai le savait car il se mit à ricaner en sentant que je m'excitais pour presque rien.
Il caressa ma cuisse avec sa langue afin de remonter jusqu'à mes fesses.
Je sentis sa main dangereusement passer sur mon ventre puis sur mon aîne.
Je laissais passer un gémissement dont j'eus très vite honte.
- C'est ça que je veux entendre... dit Livai en caressant du bout des doigts mon sexe.
Je perdis tout contrôle, je n'en pouvais déjà plus. Sentir qu'il me touchait, léchait, mordait de partout me faisant trembler de plaisir. Je sentais qu'il voulait me faire toute les tortures possibles.
On était tous les deux complètement nu, dans notre lit, dans le noir presque complet, camouflé par des petites bougies. Et là, je pouvais crier sans avoir peur que l'on puisse m'entendre et je ne m'en privais pas.
Mes coudes n'avaient plus la force de me tenir, en serrant fort un de nos coussins contre moi. Voulant contre ma volonté fermer mes cuisses.
Je sentais l'orgasme arriver, mais je ne voulais pas que cela arrive si vite.
Mais les crampes persistantes dans mon ventre me disaient que c'était la fin de mon endurance. J'essayais de le crier à mon mari mais impossible de lui dire quoi que ce soit sans cela soit accompagné de gémissements et de cris.
Mes yeux pétillaient et ma gorge me brûlaient. Livai aussi commençait à perdre le pied. Il mordait mon oreille en n'arrêtant pas de me dire que j'étais beau, qu'il me désirait tellement, qu'il n'en pouvait plus.
À bout de souffle, je lui demandais de me pénétrer, lui suppliais presque. Mais il voulait d'abord que je vienne. Il n'en fallu pas plus que je sente sa main s'humidifier et que mes poumons tentent d'exploser pendant que je sortais un long cri. Mon dos se fit rond et je me laissais tomber mollement sur le matelas.
Je tentais tant bien que mal de reprendre ma respiration. Livai m'admirait sans rien dire. Caressant ma joue quelque peu brûlante et rougie.
- Livai... jouir juste avec tes mains... aies-je vraiment 25 ans?
- Presque 6 ans de vie sexuelle avec moi, je sais ce que tu aimes le plus...
- Et moi je sais aussi ce qui te fait craquer, dis je en caressant son torse.
Ma respiration n'arrivait pas à se calmer. Livai aussi avait un air grave, toujours frustré de ne pas avoir joui.
Je souris.
VOUS LISEZ
Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]
Fiksi PenggemarPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...