- En faisant quoi!? Si ça se trouve le sourire qu'il fait n'a rien de sincère.
- Ta présence offre un vrai sourire à Livai. Crois moi, j'en ai vu de ses faux sourires. Je te l'ai déjà dis, tu as changé Livai.
- Kuchel... tu me promet que tu penses ce que tu me dis? Tu me promet que Livaï pourra oublier ces deux ans d'enfermement?
- Oui, dit elle tendrement. Je te le promet. Et ça commence dès maintenant, je vais nous chercher du thé.
Elle se leva en regardant derrière moi avant de disparaître dans la cuisine.
Je me mouche péniblement le nez.
Mais je sens une main caresser ma joue. Quand j'ouvre les yeux, j'aperçois Livai me regarder de derrière le canapé. Il était encore habillé de son manteau en laine et de son chapeau. Il le retira en s'asseyant à côté de moi sur le sofa.
Il me souriait tendrement en caressant mes joues mouillées.
- Qu'est-ce que c'est que ces vilaines larmes?
Je pouffe en me serrant ses bras.
- Une inquiétude, dis je sereinement en sentant sa douce odeur masculine contre sa poitrine.
Il enfouit ses mains dans mes cheveux en soupirant.
- Tu te fais du mouron pour quelque chose?
- Pour toi. Es tu aussi heureux qu'avant Livai?
- Eren... Si je suis encore là, c'est que j'ai eu la force de rester seul dans une cellule sale et humide. Et cette force, elle venait de ton cœur. Je savais que tu m'attendais, quelque part. Et que tu étais prêt à tout pour me ravoir. C'était ça ma force. Et j'en suis très heureux.
Je lui souris alors qu'il m'embrassa doucement les lèvres.
- Tu sais ce qu'il me rendrait encore plus heureux, chuchote t il? Que nous rentrions tous les deux dans notre petit chez nous.
- Petit ne serait pas le mot que j'aurais employé, rigolais je en jouant avec ses cheveux. Mais c'est d'accord, rentrons à la maison.
Petra entra dans la pièce.
- Eren, chuchote elle. Téléphone pour toi, c'est un journaliste.
On se regarde avec mon mari avant que je saute du canapé pour me rendre dans le boudoir.
- Comment ils ont cette adresse?
- La maison d'édition leur a sûrement donné. Pff... merci la vie privée.
J'attrape le combiné.
- Allô?
- Monsieur E. J. A. ?
- Oui, c'est moi, dis je en remarquant que j'avais pris une voix beaucoup plus grave que d'accoutumer.
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Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]
FanfictionPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...