Cette odeur, qui manipule mon nez, mes yeux, mon cerveau, ma bouche... mon corps. Cette odeur qui est partout, absolument partout. Je la veux tellement, la sentir au plus proche de moi
Je veux cette chose contre moi, sur moi. Je ne peux pas résister. Je ne veux pas...
Une femme... un enfant... un homme... un autre enfant... ils ont tous cette odeur merveilleuse. Dieu qu'elle me torture. Je la veux je la veux. Dans mon corps, dans ma bouche.
Aspirer par mes lèvres, pomper par mes dents, déguster par ma langue. Ce liquide sucrée, appétissant. Il sent bon, partout. Je le veux...
Cette odeur de nourriture, omnisciente, elle m'obnibule. J'ai si faim. Je veux juste, quelques secondes mordre dans cette femme, cet enfant, cet homme... juste un instant, pour avoir ce goût merveilleux dans ma bouche.
Du sang! Je vous en supplie, juste un peu... les humains sont si attrayant. Seigneur... qui suis-je devenu?
...Chaque fois que j'avais faim, Livaï essayait de contrôler les crises. Cette tentation était trop forte et trop nouvelle. Le nombre de fois où Livaï m'a permis de le mordre pour calmer mes pulsions, le nombre de fois où il s'est évanoui car je l'ai vidé de son sang... ne se comptent plus.
Il était mitigé, meurtri par ce qu'il avait fait de moi. Quelqu'un de complètement dépendant... de détruit par ses pulsions.
Il me faisait toujours oublié, me forçant à faire des choses horribles pour retourner mon attention. Il souffrait aussi beaucoup.
Je restais... des jours, des semaines entière dans ma chambre. Je ne voyais personne. Et puis mon pouvoir est apparu.
Je commençais à disparaître sans ma volonté. Ce n'était pas aussi contraignant que mon envie de boire. Cela juste bizarre à Livaï d'entendre quelqu'un sans le voir.
Mais cela avait un petit excitant, parfois on faisait même... non, vous n'avez pas à savoir ça...
Énormément de choses nous ont rapprochés. Nous étions le couple idéal, apprécié et adoré de tous. Tout le monde nous connaissait dans la ville, sous une forme comme une autre.
Mais j'ai assez mal vécu cette transformation, me faisant à l'idée que jamais je ne redeviendrais un humain et que j'allais être condamné à jamais, à regarder les humains comme je regardais autrefois les pâtes bolognaise de ma mère... cela avait un aspect dégoûtant et je compris pour la première fois Livaï.
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Ténèbres du sort ~suite~ [Riren]
FanficPeaux pâles, sourires rares, cheveux corbeaux... Ackerman peut rimer avec la froideur de ces lieux. Il est hanté, j'en suis certain. Je me sens angoissé et triste. Et cet endroit ne m'aide pas à me faire sentir plus heureux. Il est soit noir, soit b...