𝙼𝚊 𝚅𝚒𝚎 𝙴𝚗 𝚃𝚊𝚗𝚝 𝚀𝚞𝚎 𝙽𝚞𝚖𝚎́𝚛𝚘 𝟾 {Tome 1}

12~De l'aide

J'attrape une sorte de pic en fer et la pointe vers lui sans attendre tandis qu'il me regarde, droit comme un piquet.

Moi : Vous êtes qui vous ?

Il lève les mains et sourit, il me fait peur, trop peur.

??? : Calme toi, je suis là pour t'aider. Je m'appelle Wren. Enchanté.

Je ne dis rien et garde ma position.

??? : Si tu me permets, je vais m'assoir et on va discuter Elisa.

Moi : Comment connaissez vous mon nom ?

Wren : Cela fait 3 jours que tu es là et pourtant, tes capacités de survie en milieu je dirai...en ruine sont particulièrement remarquables.

Moi : Et vous vous habitez où ??

Wren : Ma maison était pas loin, j'étais dans la cave quand... Tu vois quoi. Ma cave a survécue, donc je peux dire que je ne manque de rien, si on supprime pas mal de choses essentielles déjà.

Moi : Qu'est ce que vous me voulez ? J'ai seulement des provisions inutiles si vous voulez me dépouillez.

Wren : Non je veux, vous aider.Venez chez moi, je vous héberge, vous êtes trop jeune pour affronter seule ce monde encore. Venez, c'est par là.

Il commence à partir. Je regarde autour de moi et je me demande si de partir chez cet homme en vaut la peine. Et puis merde, si cet homme dit vrai, je ne serai que mieux chez lui. Je prends mon "arme" et la rentre dans ma manche, on ne sait jamais. Je le suis et il se trouve que il fouillai dans une voiture. Il s'enlève et me regarde de son air heureux ce qui me paraît bien louche dans cette situation.

Wren : *rigole* Vous venez ?

Je le suis, pendant de longues minutes.

Moi : Je trouve ça louche que vous me proposiez un abri sans rien me demander en échange.

Wren : Tutoies moi d'accord ? Et puis si, je voulais vous demandez quelque chose en échange.

Moi : Dites moi ?

Wren : Malgré le fait que ma cave est très bien remplie en matériel et en stock quelqu'il soit, je sais que un jour il n'y aura plus rien. Les choses que vous avez récolté m'ont l'air pas mal, si vous les emmenés chez moi, on pourra fabriquer pas mal de truc.

Moi : Ça me paraît honnête.

Wren : Super. La journée tu iras chercher tes récoltes et tu l'es apportera dans la cave. Je ferai des récoltes en attendant.

Moi : d'accord.

Wren : On arrive. C'est juste là

Il me montre du doigt une rue complètement rasée sauf ce qu'il reste d'un maison qui doit être la sienne. On approche de la maison et il me fait descendre dans des escaliers qui donne bien à une cave. Elle n'est pas vide et est pleine de bonnes choses. De la nourriture, des outils, des vêtements, bref un rêve pour ceux qui se trouvent dans la même situation que nous. Moi qui croyais que la seule chose qui allait me tuer ici se serait la solitude, je me trouve fort réjouie.

Wren : Tu as faim ?

Moi : Comme on ne l'a jamais été !

Il rigole et se dirige vers un placard, il en sort des biscuits et des boites de conserve. Il pose tout sur la table et me pointe du doigt la chaise au bout de celle ci. Je m'assoie et m'en presse de prendre un paquet de biscuits. Je savoure le goût que j'ai perdu a force de manger des restes des poubelles.

Wren : On dirai que tu n'en a pas trouver.

Moi : Pas un seul.

Wren : Je vais préparer ton lit. Tu devrai te coucher tôt ce soir.

Demain va être une grande journée.

Moi : Tu as raison.

Il se tourne et commence a partir.

Moi : Wren ?

Wren : Oui ?

Moi : Merci

Wren : C'est normal.

Je commence à me rassurer, la peine qui occupe mon cœur, pourra peut être s'estomper. Rien ne remplacera cette sensation mais elle ne me détruira pas. A part une chose, lui. Je ne sais pas combien de temps je pourrai supporter. Le manque de son odeur, de sa voix, de son sourire, de ses mots, tout ce qui a fait de moi une meilleure personne, rien ne pourra remplacer le sentiment de culpabilité qui s'est enfoncé en moi comme une pioche dans un rocher. Je l'aime tellement, et j'ai encore tout gâcher. Il refera sa vie, trouvera une autre femme, et moi je serai là. Je ne sais pas en quelle année nous sommes, mais ce que je sais c'est que il est mort, dans cette réalité. Et rien ne me fait plus souffrir que ça.