|.SHELBY.|

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CHAPITRE 9 :

La vie est un combat et non une partie de plaisir

Je sors de mes pensées et regarde mes dessins . Faut que je montre ça à ma psy et que je lui dise ce qu'Alya me fait...

Je quitte le jardin et part à la recherche de ma psychologue.

Je retrouve cette salle et entre voir si ma psy est à l'intérieur. Elle y était, quand j'avais ouvert la porte . Elle fut surprise que je vienne la voir deux fois dans la même journée mais j'étais déterminée à mettre fin à mes tourments.

Moi : bonjour... Ou plutôt rebonjour, je viens d'abord vous montrer les dessins que j'ai réalisé aujourd'hui après notre séance.

Ma psy : *sourire* vas-y et surtout fait moi part de tes ressentis

J'ouvre mon cahier et lui montre mon premier dessin qui est ma mère.

Moi : voilà j'ai représenté ma mère

Ma psy : Wow c'est étonnant la façon dont tu la représenté , on dirait que tu t'ai fais un autoportrait.

Moi : mais c'est ce à quoi elle ressemble du moins la dernière fois que je l'ai vue

Ma psy : donc continuons, pourquoi l'as tu dessiné ?

Moi : je voulais faire sortir de façon dessinée ma mère de ma tête parce que comme vous l'avez dit, il faut que j'arrive à faire mon deuil et je commence petit à petit les démarches.

Ma psy : très bien donc si je comprends bien si tu as représenté ta mère, ça signifie que tu vas aussi alors représenté ton frère après alors dans le deuxième dessin

Moi : j'en avais l'intention mais j'ai aperçu une femme avec une peluche à la fontaine, j'ai été énormément touché par la profondeur de son regard

Ma psy : c'est à dire ?

Moi : elle a tout pour plaire mais pourquoi elle est seule ? Pourquoi elle est dans cet hôpital psychiatrique ? Pourquoi elle a cette peluche et a l'air d'y être attaché ? J'ai donc simplement représenté ses yeux mais plus précisément le vide de son regard. Car je ne voulais pas la représenter avec ses traits magnifiques mais la douleur qu'elle ressent car je veux montrer que c'est pas forcément parce qu'on est magnifique, qu'on ne souffre pas dans cette vie.

Ma psy : intéressant donc ton cahier est en fait ta représentation du monde qui nous entoure, tes sentiments.

Moi : oui

Ma psy : tu vois je te l'avais dit que ce cahier te ferait le plus grand des biens .

Moi : je vous remercie pour ça mais il y'a une autre chose que je veux vous dire

Ma psy : je t'écoute

Moi : lors de la dernière séance, vous avez remarqué que j'avais du mal à m'asseoir. Est-ce-que vous connaissez une Alya ?

Ma psy : oui c'est la gérante des traitements pour la psychothérapie

Parce que en plus cette folle gère les traitements. Mon Dieu, j'imagine même pas les traitements des autres patients .

Moi : elle le fait pour tous les patients ?

Ma psy : oui, ils ont l'air de bien s'en sortir même

Donc elle me torture, seulement moi...

Moi : je voudrais alors vous dire qu'elle me torture depuis mon arrivée à cet établissement...

Ma psy : mais comment est-ce possible ?

Moi : moi même je ne sais pas quelle haine elle a pour moi ? Mais même depuis que je suis à l'orphelinat, c'est d'elle dont je vous parlais et que je ne prononçais pas son nom ...

Ma psy : oh mon Dieu, qu'est ce qu'elle t'a fait quand tu es arrivée ici ?

Je la vois bredouiller un truc sur son téléphone, mais n'y prête pas grande attention.

Moi : dès mon arrivée, elles m'ont -

Ma psy : parce qu'il y'a pas qu'elle ?

Moi : oui il y'a aussi des infirmières bizarres, donc elles m'ont amenés dans les douches et après elles m'ont mise sur une chaise en fer et m'ont mis un casque qui a pour but de m'électrocuter . Ensuite elles m'ont ramené dans ma chambre et c'est là que j'ai revu Alya et ne faisait que de me dire que c'était le début et j'ai eu du mal à m'endormir et aujourd'hui elles m'ont réveillé avec de l'eau chaude.

Je baisse la fermeture de ma combinaison et lui montre mes brûlures.

Je me retourne et la vois choquée. Et je remonte ma fermeture et m'assois à nouveau en face d'elle .

Moi : elles m'ont amenés à l'infirmerie et après elles m'ont encore fait une séance de décharge électrique.

Ma psy : je suis pire que choquée là. Pourquoi tu me l'as pas dis avant ?

Moi : Alya m'a dit de rien vous dire sinon j'allais en baver mais maintenant j'ai marre de souffrir sans arrêt. Aidez moi s'il vous plaît.

Ma psy : je vais t'aider, demain quand tu viendras à la séance, prend tes affaires seulement je m'occupe du reste.

Moi : je vous remercie infiniment mais j'ai un autre service à vous demander

Ma psy : je t'écoute

Moi : vous pourrez vous renseigner sur la dame dont je vous ai parlé, pour savoir pourquoi elle est comme ça ?

Ma psy : très bien

Moi : au revoir à demain

Ma psy : à demain te fais pas prendre

J'hoche la tête et sors de la salle.

[...]

Je dormais profondément et vois la lumière s'allumer. Ça me réveille instantanément.

Quelqu'un ou quelqu'une rentre en furie dans ma chambre.

Alya : je t'avais prévenu n'est ce pas ?

Moi : de quoi

J'étais encore un peu sonnée parce que je venais à peine d'être réveillée.

Alya : tu as dit les traitements qu'on te faisait suivre n'est ce pas ?

Je me rappelle de son interdiction. Mais comment elle fait pour m'entendre le dire à ma psychologue ?

Moi : oui

Mais j'étais déjà allée trop loin pour abandonner maintenant.

Alya : *énervée* tu sais ce que je vais te faire maintenant, je vais pourrir ta vie et-

Mon côté sombre : je vais me la faire maintenant.

Moi : comme si c'est pas ce que tu fais depuis que t'es rentrée dans ma vie

Alya : *énervée* ne me coupe plus jamais la parole, tu entends pauvre petite pouffiasse

Moi : ma pauvre, t'a une haine incontrôlable contre moi, contre une gamine de 17 ans. Remet toi vraiment en question ma petite Alya.

Elle me gifle ma tête reste encore sur le côté.

Alya : je te fais tout ça pour payer le fait que tu es tué mon frère il y'a 8 ans, petite conasse.





































Choquée ?


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Shelby S.

𝐌𝐨𝐧 𝐜ô𝐭é 𝐬𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant