Partie 36

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-Que s'est-il passé ? Articule-t-il avec colère.

Personne ne répond, gardes et domestiques font face à ce personnage dont la cruauté moule chaque plis de son visage, de son cou, de son corps.

-Répondez ! Hurle-t-il, des postillons de rage expulsés de sa bouche.

L'atmosphère se refroidit encore de plusieurs degrés dans la salle du trône.

-Si aucun d'entre vous ne me répond, je vous fais tous exécuter. Crache-t-il de nouveau, à bout de nerfs.

Quelques secondes passent, les larmes se forment, les cœurs se ralentissent,la peine enfle dans les corps de ces hommes et de ces femmes qui ignorent qui s'est produit, pour la plupart.

-Y avait un homme avec elle, un gars à peine plus âgé qu'elle. Ose murmurer un jeune garde, une atèle au genoux.

-Approche et conte moi les faits.

-Ils sont apparus en courant ; commence-t-il, tremblant dans la voix ; armés et équipés d'protections. Avec les gars, on n'a pas eu l'temps d's'en rendre compte qu'ils avaient déjà liquidé quatre d'entr'nous. Le gars, je sais pas qui c'était mais il sait s'battre ; c'est p'être un mercenaire, il a sang froid et pas peur de tuer. Sans la p'tite mon cœur battrait plus, mon Roi.

-Ce garçon, à quoi ressemblait-il ?

-Ch'sais pas trop, il était grand, p't'être autant que votre fils aîné et musculeux. Il dégageait un truc étrange aussi. Il a utiliser un arc pour...

-Un arc ?

-Oui, mon Roi, et il sait s'en servir d'son arme. C'est pas un débutant.

-Ses yeux, étaient-ils noirs ?

-Oui, aussi noir que la nuit sans lune, mais j'saurait pas dire s'ils étaient brûlant ou glacial.

-As-tu vu s'il portait un symbole sur son torse?

-J'm'en souvient pas, mon Roi. Il m'a blessé au début du combat et j'me suis évanoui.

-Et le garçon ? L'ont-ils emmenés avec eux ?

-Oui, mon Roi, sur l'dos du mercenaire.

-Quelqu'un d'autre aurait-il des détails sur cet individu ? Maître Marlo, par exemple ? Commence-t-il alors que son calme et sa raison commencent à lui faire défaut.

-Mon Roi, personne d'autre que votre nièce n'est entré dans son bureau. C'est elle-même qui m'a attaqué avec une fumée soporifique.

-Quel bande d'incompétents... Grogne-t-il.

La nuit fût terrible, tous les habitants du château tremblèrent sous leurs draps, pleurant, priant pour que personne ne les tirent de leur lit.

Les hurlements de douleurs, les cris de détresse des soldats suppliant leur bourreau de cesser, résonnèrent dans toutes les tours a en faire décoller les dalles. Torturés jusqu'à tomber, inconscient au mieux, les hommes survivants serons renvoyés dès le lendemain dans de petites villes du Monde. Encore faudrait-il qu'ils ne meurent pas suite à leurs blessure : plaies infectées, os brisés.

Des dizaines de litres d'eau pâteuse et rougeoyante sont déversés des seaux des domestiques responsable du nettoyage, dans la cours arrière du château. Ils sont le signe de la violence et du sadisme de ce tirant.

Alors que de nouveaux gardes, promus au service de garde du palais royale,s'installent dans leurs nouveaux quartiers, une voiture, chargée des corps inertes des morts de la nuit, s'en va en dehors de la ville.Les cadavres serons brûlés dans le Foyer Jaune (grand brasier remplaçant une fausse commune).

Le Croissant de Lune - Livre II Impacte CosmiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant