Le Croissant de Lune - Livre II Impacte Cosmique

Partie 20

Je colle mon dos au sien, en partie pour me rassurer et me donner du courage. Les pas arrivent de tous les côtés, nous sommes encerclés.Cachés derrière les troncs et les buissons, les soldats attendent le bon moment pour nous attaquer.

-Nous savons que vous êtes là ! Cris-je dans la forêt silencieuse. Nous nous défendrons jusqu'au bout !

-Nous le savons. Un homme sort de sa cachette et se dresse de toute sa hauteur. Et c'est pour cela que nous avons commencé par attaqués tes amis, pour pouvoir t'accorder toute notre importance et notre temps. N'est-ce pas sympathique de notre part ?

Je me décompose, mon arme vacille, je me ressaisis.

-Je vais m'occuper de toi, tu peux me croire. Et cela ne le sera pas : sympathique. Pestais-je entre mes dents, mes narines se gonflent de colère et la haine qui m'envahis baignent mes yeux luisants.

-Tu n'en auras pas l'occasion. Sa voix provocante me fait sortir de mes gonds.

Piquée au vif je me mets à courir dans sa direction, la lame sous la gorge,il me regarde imperturbable.

-Tu es trop émotive. Fit-il, un côté charmeur dans le regard.

Rapide comme un jaguar il recule et sort à son tour son épée. Le bruit de nos fer qui s'entre-choc fait sortir l'armée de derrière des arbres. Attaqué de toute part, Till se défend comme il peut, mais il est vite dépassé. L'un d'entre eux en profite pour l'attraper.Ce dernier pousse un cri lorsque un soldat plante sa lame dans son ventre. Il tombe sur le sol, les mains sur son abdomen ensanglanté.Je me retourne affolée par son cri de détresse, la situation a basculée du tout au tout. Incontrôlable. Inévitable

Quelle magnifique opportunité ais-je donné à cet homme qui me rappel quelqu'un. Arrow m'avait dit de ne jamais tourner le dos à un ennemi, maintenant j'ai son épée sous la gorge. Collée contre ma peau, la lame peut à tout moment m'entailler, me saigner. Il me désarme aisément.

-Quelle stupidité ! Susurre-t-il à mon oreille. Maintenant, tu es à moi.

-Je n'appartient à personne ! Affirmais-je, la haine sur les lèvres.

-Sois gentille veux-tu ? Je n'aimerais pas avoir à abîmer cette jolie chaire.

Discrètement je sors le cadeau d'Arrow et plante le poignard dans le flanc de l'homme. Logée pile entre deux plaques de son armure épaisse et solide, la lame entaille son corps. Je profite de ce moment pour me dégager et ramasser les deux armes, je range la mienne dans son fourreau et menace de l'autre les deux dizaine d'hommes qui me font face.

L'un des soldats aide celui à l'orgueil aussi blessé que son flanc, à se relever, il peste en enlevant la dague de son corps, un filet de sang coule le long de l'acier, j'esquisse un sourire de satisfaction.

-Maintenant je vous ordonne de relâcher mes amis ! Je ne bouge pas et garde un œil sur les deux groupes.

-Mais ils sont morts ! Je les est fait aligner et exécutés un à un !

-Tu mens. Ils ne peuvent pas être mort. Ils sont bien trop intelligents et forts pour se laisser battre par une méduse et ses sbires. Ah ! mais j'avais oublié, tu ne sais pas ce qu'est une méduse ! C'est une bestiole complètement débile, qui ne possède ni cœur ni cerveau.

-Je te couperais la langue, petite peste ! Il s'approche, je pose la pointe de fer sur sa trachée

-A moins que je ne te transperce avant.

Nous nous regardons longuement, avec un noirceur profonde. Un bruissement de feuille se fait entendre. Et avant qu'il n'avance davantage, sans tourner la tête je m'exclame.