Chapitre 6 - Faut qu'on parle

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C'est trop bon. C'est tellement bon que j'en réclame encore.

- Odasaku... tu masses tellement bien...

- Ahbon ?

- Tu devrais être masseur.

- Je suis ton masseur personnel, alors.

Ses mains caressent mes omoplates et les massent. Je me détends et savoure cette sensation. Je suis allongé sur le lit, la couverture remontée jusqu'à mes reins. Les doigts d'Odasaku glissent alors sur mon bassin, me faisant frissonner. Il continue son chemin et passe ses mains sur mon paquet, qu'il masse. Le souci étant qu'il m'excite. Incapable de me retenir plus, je lâche un gémissement de plaisir, que je tente de masquer en enfouissant ma tête dans les couettes. Il appuie sur mon bassin, que je relève sous l'effet de l'excitation. Il vient se coller à moi, retirant la couverture. Lui aussi est nu, et je vous jure que c'est du spectacle.

Avec sa main, il fait des va-et-viens lents sur mon sexe, qui gagnent rapidement en vitesse. Je tourne la tête et croise son regard. Ce regard amoureux qu'il me porte, je lui renvoie, avant de le supplier du regard. Il lâche mon sexe pour agripper mon bassin. Il entre lentement en moi, encore peu sûr de lui. Lorsqu'il est entièrement entré, il attend un mouvement de ma part, montrant que je suis habitué. Il commence par des va-et-viens lents, qui me font gémir de plaisir. Ses mains glissent sur mon torse, plus précisément sur mes tétons, qu'il caresse en se collant dans mon dos, tout en me portant des coups de plus en plus grands et profonds. J'agrippe les draps en geignant, savourant la sensation de le sentir dans mon dos,collé à moi. Il atteint un point sensible, me faisant gémir fortement. Je serre les draps dans mes paumes et jouis, suivi par mon amant. Je me rends alors compte que je salive de désir, haletant.

- Je veux mourir noyé dans le plaisir, c'est décidé.

- Dazai...

Il rigole et se retire lentement. Je geins et me mets sur le dos. Il est assis face à moi.

- Tu es sûr que tu veux mourir de plaisir ?

- Tant que c'est toi qui me procures le plaisir, je suis prêt à mourir.

- Tune veux pas rester avec moi, plutôt ?

- C'est vrai que c'est tentant.

Je me relève et passe mes bras autour de son cou, les jambes écartées.Je le tire à moi en l'embrassant. Il répond à mon baiser en souriant et vient se coller à moi. Neuf heures du matin, et à cette heure où nous devions être en cours, nous nous en moquions. Rien ne comptait plus à cet instant. Il était le centre de mon attention et j'étais son attention à lui. Nous décidons d'aller en cours à midi. Odasaku s'est chargé de l'excuse et nous sommes allés manger avec Atsushi et son Alpha. Atsushi, qui, dès qu'il m'a vu, m'a secoué comme un prunier.

- Dazai ! Pourquoi tu n'étais pas là ? C'est qui lui ? Pourquoi tu m'as abandonné pour les TP ?!

- Tout doux, Atsushi, répondis-je en rigolant. Je vous présente Odasaku, ou Oda Sakunosuke, comme vous préférez. Il est en Terminale. Odasaku, je te présente Atsushi et Akutagawa, dans ma classe. Ils sont ensemble.

- Ravi de vous rencontrer, dit Odasaku en souriant.

- De même, Oda-san ! Répond Atsushi.

- Bienvenue dans le monde du taré, ironise Akutagawa.

- Oh, ça ne me dérange pas, vu que c'est mon Oméga.

Arrêt sur image pour les deux. Akutagawa lève les yeux de son livre. Oui, monsieur mange et révise en même temps.

La déchéance franche et honnêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant