La clé de la cage dorée

18. Menaces.

Gon regarda Irumi, assit sur son canapé avant de demander froidement :

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je t'attendais, viens assied toi.

Gon s'avança mais resta debout. Irumi décroisa les jambes et pencha la tête sur le côté. Mito se tint près de son neveu, comme pour le protéger.

- Je me demande ce que mon petit frère te trouve.

- C'est pas tes oignons. Qu'est-ce que tu fais là ? Répéta Gon.

- Je suis venu passer un marché avec toi.

- C'est non. Tu peux repartir.

- Tu ne veux pas écouter ce que j'ai à te dire ?

- Non.

- Tu devrais te montrer raisonnable. Je suis venu te faire une proposition que tu ne pourras pas refuser.

- Je refuse.

Irumi décida de continuer quand même :

- Je suis venu te laisser une dernière chance. Je vais te donner beaucoup beaucoup beaucoup d'argent. En échange tu devras juste partir très très loin d'ici avec ta tante et bien faire comprendre à mon petit frère que tu ne faisais que jouer avec lui.

Gon serra les poings :

- Tu comptes me donner beaucoup beaucoup beaucoup d'argent pour que je mente et fasse du mal à Kirua ?

- Voyons, ne sois pas ridicule, tu ne vas pas lui faire du mal. Mon frère est un Zoldik, il se remettra de cette stupide relation en quelques secondes.

- Je t'ai déjà cassé le bras une fois, je peux très bien recommencer.

- Ne me dis pas que tu n'es pas intéressé par l'argent.

Les yeux de Gon se remplirent de colère. Il attrapa la tasse de thé posée sur la table basse et la jeta au visage d'Irumi.

- Sors de chez moi, et garde ton sale argent pour toi. Je ne me séparerai pas de Kirua.

- Tu vas regretter de ne pas le faire.

- Ça m'étonnerait.

Irumi jeta un regard meurtrier à Gon qui ne tressaillit même pas.

- La porte est par là, lui dit-il en la pointant du doigt.

Irumi quitta la maison. Mito se laissa tomber sur le canapé :

- Est-ce que tu sais à quel point cet homme est effrayant Gon ?

- Il t'a fait quelque chose ?

- Il n'a pas arrêté de dire que la maison était belle et que ce serait bien dommage qu'elle soit détruite.

Mito regretta d'en avoir dit autant en voyant la rage prendre possession de son neveu.

- Mais ça va aller, essaya-t-elle de le rassurer, c'était juste des menaces en l'air, n'est-ce pas ?

Gon ne répondit pas et sortit son portable.

- Qu'est-ce que c'est ? Demanda Mito.

- C'est Kirua qui me l'a acheté pour qu'on reste en contact. Il m'a dit de l'appeler au moindre soucis.