8. Troubles fête.

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La journée passa à toute vitesse. Le soir, ils dînèrent tous ensemble. Mito avait préparé un immense repas pour Gon et ses invités, qu'ils dévorèrent avec appétit.

- Gon, je vais vous préparer un bain, tu iras avec Kirua.

- Okay.

- Et Aruka, tu prendras le tien ensuite.

Elle hocha la tête.

Gon s'amusa avec la mousse du bain, tandis que Kirua se lavait.

- J'ai jamais pris mon bain avec personne, dit-il.

- Même pas avec tes frères ?

- Non. À la maison on a plusieurs salles de bain privées, alors chacun se lave dans son coin.

- Quand j'étais tout petit, je prenais mon bain avec tante Mito. Mais ça faisait longtemps que j'avais pas pris mon bain avec quelqu'un. C'est amusant.

En disant ça, Gon prit de la mousse dans ses mains et souffla tout sur le visage de Kirua qui grogna. Pour se venger, il éclaboussa Gon, qui fit pareil de son côté et en très peu de temps ils inondèrent la salle de bains tout en riant ensemble. Tante Mito leur fit la leçon ensuite et ils durent tout éponger avant de laisser la place à Aruka.

Gon prêta un pyjama à Kirua qui grimaça :

- Tu portes que du vert ?

- Non.

- Prête-moi une autre couleur.

Gon farfouilla dans ses affaires et lui sortit un pantalon bleu et un débardeur blanc. Kirua commença à se changer.

- Merci.

- Tu n'aimes pas le vert ?

- Si, mais ça va mieux sur toi que sur moi.

Gon se mit à rire et Kirua lui mit une tape derrière la tête :

- Qu'est-ce que t'a ?

- Je ne pensais pas que tu serais du genre à te soucier de tes vêtements.

- Les vêtements c'est important Gon, je ne suis pas comme toi qui porte toujours la même chose.

Une fois changé, Gon s'assit en tailleurs sur le sol et Kirua se mit en face de lui.

- Je n'ai jamais fait attention à ce genre de choses, dit-il.

- On va dire que pour un Zoldik, l'image est importante. Le paraître. Ce genre de choses. Du coup je me suis habitué à faire attention à ce que je porte.

- Je vois.

Kirua leva ses mains pour les mettre derrière sa tête avant d'ajouter :

- Enfin je dis ça, mais mes deux grands frères s'habillent comme des pieds et mon petit frère ne porte que des yukatas.

Devant le sourire bête de Gon, Kirua fronça les sourcils :

- Quoi ?

- Je suis content.

- Pourquoi ?

- Parce que tu me parles un peu de toi et de ta famille. Et que tu es là pour Noël avec ta petite sœur.

Kirua baissa ses bras et poussa le genou de Gon avec son pied.

La clé de la cage doréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant