6. Décollage

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Dans ce qu'il me semble être un fracas assourdissant, la porte s'ouvre et les lumières s'allument, me tirant brutalement de mon sommeil sans rêve. Une silhouette tenant un plateau se dessine dans l'encadrement tandis que mes yeux s'habituent à la lumière blanche. La forme se déplace à mon chevet, dépose le plateau puis retourne sur le pas de la porte.
- Candidat n° 22, nous viendrons vous chercher dans vingt minutes.
Puis il s'en va, fermant la porte à clé. Je m'assoie promptement, et m'empare du plateau. J'ai le droit à un bol de céréales dans du lait, ainsi qu'un jus de raisin. Je savoure mon petit déjeuner et me consacre du temps pour profiter de l'eau chaude.

Après m'être séché et habillé, le bruit d'une présence se fait entendre derrière la porte principale. Je me lève avant que cette dernière ne s'ouvre. La femme de la veille ne pénètre pas dans la pièce et m'indique d'un ton platonique :
- Veuillez me suivre.
J'adresse un dernier regard à la chambre, et quitte l'endroit, suivant l'employée. Nous empruntons une porte de sortie, menant à un espace de verdure réellement bien entretenu. Je ne songe pas à m'échapper, sachant pertinemment que ça ne mènerait qu'à un échec. Nous rentrons dans un autre bâtiment, éloigné des autres, fait de béton comme le reste mais différent dans son aspect architectural. Nous entrons par une boîte de fer, empruntant des couloirs sombres. Nous croisons beaucoup d'autres employés, certains avec ce que j'estime être des candidats, nous convergeons sur le grand axe menant à trois larges portes grandes ouvertes. Je croise des visages apeuré, implorant en vain la grâce des bourreaux, l'étanchéité de leur faciès étant imparable. Un jour je reviendrais pour arracher leur cœur.
Nous empruntons la porte principale, et arrivons dans un grand entrepôt où sont stationnés des avions et autres engins. Mon guide m'emmène dans une des nombreuses petites salles, le long des parois de l'entrepôt. Elle referme la porte derrière nous et m'indique de la main de m'assoir sur la chaise face à elle, laissant le bureau nous séparer.
- Vous aller être transporté jusqu'à Itarie. Vos effets personnels vous seront remis là-bas.
J'hoche la tête, et fixe sa main sortant du tiroir un électrode. Elle se lève et vient le fixer sur ma tempe en susurrant à mon oreille :
- Bon courage Park Jimin.
Une violente douleur enlace mon cou, sentant une aiguille s'y enfoncer. Avant que je ne puisse me retourner, j'aperçois des hommes avec un brancard entrer, tandis que mon corps sombre dans l'inconscience, son sourire s'élargit.
L'obscurité m'enlace, le sommeil m'entrave.

J'immerge de temps à autres, entendant des bruits insoutenables, celui d'un engin volant, mes yeux ne s'ouvrent pas, bien trop lourds. Je ne peux bouger mes membres, je sens cependant mon corps allongé, ballotté malgré les sangles qui l'entourent. Puis je sombre à nouveau, abandonnant mon corps dans ce brancard.

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Salut mes Krakoustilles !
Je publie ce chapitre que j'ai rédigé pendant mes heures de perm, il est assez court mais c'est juste ce qu'il faut je trouve. Je le poste ce soir en le dédiant à FlowerCitrus , qui me donne énormément de soutien et d'amour, ce qui me motive énormément dans ce projet je te remercie donc, Hormanie/mon ptit mochi, d'être là, et j'espère que je te suis aussi aimante que tu l'es à mes yeux UwU

Ps : je suis occupée en ce moment mais pas d'inquiétude : je vais poursuivre la lecture de vos œuvres eheh

 ☪︎ L'enfant de la Lune ‌‌‌‌ ᵛᴹᴵᴺ ☪︎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant