Le Retour

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Le mois de février arriva à grand pas, j'avais toujours le moral au plus bas, rien n'avait bougé, je n'avais pas rendu visite une seule fois à Sasuke à l'hôpital. Je savais qu'il avait demandé à Naruto de me dire qu'il voulait me voir, la seule chose que j'avais répondu au blondinet c'est que j'en avais marre des désillusions constantes qui tournaient autour de l'Uchiwa. A vrai dire, depuis la dernière fois que je l'avais vu, j'en étais arrivé à la conclusion suivante : Je ne voulais plus le voir. Et rien, ni personne ne me ferait changer d'avis, qu'il soit vivant ou mort car, dernière nouvelle en date, la mère de ce menteur était réapparue et m'avait expliqué très vaguement le pourquoi du comment de la situation dans laquelle, elle m'avait mise. Je lui avais montré les lettres toujours dans leurs enveloppes respectives, en lui disant que je ne les lirais pas de sitôt, à la nouvelle, elle fit une tête d'ahurie ne comprenant pas pourquoi je ne voulais pas les lire. Ce n'était pas parce que j'allais, soi-disant, trouver des réponses que j'allais me replonger dans cette histoire. Ca faisait trop mal et ça depuis le début, j'avais aussi le droit à ma vie, je n'étais pas une machine sur laquelle, on appuyait lorsqu'on voulait que je fasse quelque chose et si elle avait oublié ce que c'était d'être en vie, ce n'était pas mon problème. Je peu paraître très égoïste mais j'avais un ras-le-bol de tout mes problèmes que ça soit avec les fantômes ou les mortels. J'avais décidé que je prenais du temps pour moi que l'on soit d'accord ou pas. Et depuis le réveille du soi-disant miraculé, Karin était au centre de toute les attentions, on lui demandait constamment comment il allait, s'il sortait, bientôt, de l'hôpital ou je ne sais quoi encore. Elle avait ce dont elle avait toujours rêvé : popularité sans borne, qui me donnait envie de gerber, tellement, son cinéma était pitoyable. Je passais mes journées à broyer du noir, même rigoler me semblait impossible, en ce moment. Ino essayait bien de me redonner l'envie de vivre comme une ado de 17ans normale mais c'était sans grand succès. En plus avec cette stupide fête qu'est la Saint-Valentin qui approchait à grand pas, tout le monde était d'une « miellositée » que j'avais envie de partir en exil à l'autre bout du monde. En réalité, je crois que j'étais jalouse de voir autour de moi, tout ces petits couples se former, tout avait l'air tellement simple quand on les regardait, j'avais l'impression qu'il n'y avait que moi qui n'étais pas capable de faire les choses correctement. Et puis, je crois que c'était le premier jeudi de ce mois, que mon moral descendit encore plus bas que bas, la nouvelle s'était répandue en à peine deux minutes, Il revenait en cours. Pas la peine de vous faire un dessin de qui je parle, Sasuke était sorti de l'hôpital en début de semaine et les médecins avaient donnés leur accord pour qu'il retourne en cours. Je HAIS les médecins ! Je ne voulais pas me retrouver dans la même pièce que lui, 7heures par jour, à sentir son regard de braise dans mon dos, à le croisé dans les couloirs ou encore manger avec lui à midi à la cantine. Non, je ne voulais plus rien avoir à faire avec Sasuke Uchiwa...même s'il occupe toujours autant mes pensées...et même si j'ai des lettres qui appartiennent à sa défunte mère et que je lui ai promis qu'on résoudrait cette histoire ensemble...

Le jeudi matin au réveille, enfin, ce n'est pas vraiment au réveille vu que je n'avais pas fermé l'œil de la nuit. J'avais tourné, retourné et reretourné la situation dans tout les sens pour trouver un moyen d'échapper aux inévitables retrouvailles avec l'Uchiwa mais manque de bol mon cerveau était tombé en panne pile à ce moment crucial. Rien, le vide total même pas une infime lueur d'espoir de trouver ne serait-ce une façon de me dérober, j'en étais donc arrivé à la conclusion suivante : Ma vieille t'es foutu ! Je dois dire que je m'exaspère, moi-même, à flipper autant pour cette histoire, moi qui me retrouve parfois face à des cadavres ou encore des fantômes qui seraient jugés trop gore pour un film d'horreur, et Sakura Haruno, la fille qui voit les esprits, a peur d'affronter un être humain de son âge. Pitoyable. J'étais donc partie à l'école avec un quintuple nœud à l'estomac. Quand j'arrivais dans la cour Ino me sauta au cou, comme à son habitude.

Pour une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant