Pour une fin heureuse

Je hais la grêle...

Le vendredi 13 février, un jour porte malheur, et ce matin, en me levant, je ne savais même pas à quel point... 
Je dois avouer que depuis une semaine à peu près, j'ai plus revu la tête de Karin, je crois que je l'ai vraiment choquée. Mais bon, j'ai d'autres préoccupations...
Du genre, éviter Sasuke, ce qui j'avoue, était un sport très ardu, surtout quand lui aimerait me parler. J'avais d'ailleurs trouvé une parade parfaite, rester scotchée à Ino, ou encore Hinata que je commençais sincèrement à apprécier. Et vous me croirez encore moins si je vous dis qu'Ino a réussi son coup. Naruto a proposé à Hinata une sortie, demain soir. Quand elle m'a annoncé ça, j'ai cru que j'allais faire un infarctus ! Le blondinet avait enfin compris de qui je parlais, j'en eus même la confirmation, puisqu'il me l'a dit, enfin, pas directement, vu qu'il a dit à Sai de se fier à mon jugement car j'avais souvent raison, lors du repas de la cantine et il m'avait ensuit lancer un clin d'œil discret à la Naruto, bien sûr ! Si ça ce n'est pas un sous-entendu, et ben...je me fais nonne !
Donc, je disais nous sommes le 13 Février et dans un peu moins d'un quart d'heure, c'est le week-end et....la Saint-Valentin...franchement, cette fête, je la trouve trop commerciale, on devrait s'aimer 364 jours pendant l'année et se détester juste le 14 ! Vous ne trouvez pas ? Enfaite, je suis vraiment mal placé pour donner des leçons vu que moi, je suis incapable d'affronter en face Sasuke et en plus, je ne sais pas si Karin lui à rapporter mon magnifique mensonge... c'est vous dire à quel point, je suis douée ! Je pensais donc à mon dilemme en attendant que la sonnerie daigne enfin nous libérer. Quand, j'entendis ce son si merveilleux à mes oreilles, je pris mes affaires en vitesse et lançai à Ino un « A lundi, passe un bon week-end ! » avant de me dépêcher de sortir de là. Je suis pressé, non, mais j'ai juste pas envie que Sasuke arrive à me choper.
Une fois, l'enceinte de l'école passée, je ralentis le pas, faut quand même pas exagérer, il ne peut pas courir alors me rattraper maintenant, je ne pense pas qu'il pourrait. Je rentrais chez moi tranquillement en me rendant compte que d'énormes nuages noirs arrivaient à l'horizon, j'accélérais le pas...
Un peu plus tard dans la soirée, alors que j'étais tranquillement installée sur mon canapé à regarder un épisode d'une série, mais me demandez pas le nom parce que je serais dans l'incapacité totale de vous le dire, je sentis mon portable vibrer, c'était Ino qui me disait de la rejoindre devant le cimetière de toute urgence. Je restais interloquée par son message que faisait-elle au cimetière ? Je me posais pas plus de questions et pris mes chaussures, ma veste et mon sac dans lequel se trouvait toujours les lettres de Mme Uchiwa.

-Où vas-tu ? Me demanda ma tante.
-Je vais voir Ino ! Lui lançais-je en dévalant les escaliers et en claquant la porte pour qu'elle n'essaye pas de me retenir. 

Je me demandais bien ce qu'Ino avait pour me faire sortir par un temps pareil. Le vent soufflait tellement que j'avais l'impression que j'allais m'envoler et le ciel était tellement couvert qu'on se demandait ou était passé les étoiles. J'arrivais en vu du cimetière, aperçu ma meilleure amie adossée au mur entrain de se réchauffer. Quand elle me vit, elle accouru à mon encontre, je n'eus même pas le temps de lui demander ce qu'elle me voulait qu'elle me sauta dessus en m'arrachant presque mon sac, elle l'ouvrit d'ailleurs, inspecta son contenu, puis me dit :

-Super ! Tu les as ?
-J'ai quoi ? Demandais-je vraiment étonnée de son comportement. Et puis, je peux savoir ce qui se passe ?
-Tu vas partir en courant si je te le dis maintenant, alors, patiente deux secondes ! Me révéla-t-elle.
-Qu'est-ce que t'as encore inventé ? La questionnais-je soupçonneuse. Et puis, tu n'étais pas censée être partie pour les bains ?
-Le train à une heure de retard, donc je me suis dit que j'avais encore le temps pour m'occuper de ton cas ! Se réjouit-elle.