Tout n'était que mensonge et belles paroles ?

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Le jeudi, je me réveillais avec un mal de crâne à se fracasser la tête contre un mur. C'était pas la grande forme, le nez complètement boucher, la gorge en feu et les bronches pas dans leur meilleures formes, en tout cas, elles ne tiendraient pas le coup pour le marathon de New-York. Je n'avais pas besoin de chercher le pourquoi du comment de cette fabuleuse situation, parce que je savais très bien ce qui m'avait rendu si malade...si j'attrape cet Uchiwa, il peut dire adieu à sa gueule d'ange. 

-Sakura ! Dépêche-toi, tu vas être en retard ! Me cria Tsunade depuis la cuisine.

J'avais bien envie de lui répondre que j'avais envisagé la chose sous un autre angle, vu qu'apparemment, j'étais malade. Passer ma journée au lit était une de mes options. Mais ma tante déboula dans la pièce, et tira sans ménagement sur la couverture que je tenais très fermement pour éviter d'être transformer en glaçon déjà que mes dents jouaient des castagnettes toutes seules.

-Lâche cette couverture, cette chambre est un vrai sauna comment est-ce que tu peux dormir dans une chaleur pareille ! Tentait-elle de m'arracher ma couette.
-J'ai froid ! Me cassais-je la voix en essayant de lui dire.
-Tu as froid ? Il doit faire 30 degrés dans cette pièce ! Fit-elle ahurie.
-Et ben, j'ai quand même froid ! J'ai mal à la tête, la gorge en feu et je fais que d'éternuer ! Lui fis-je remarquer en montrant la pile de mouchoir dans ma poubelle qui débordait.
-Je vais chercher le thermomètre, tu as peu être de la fièvre mais fais-moi plaisir d'éteindre le chauffage. Soupira-t-elle.

Je le fis même si l'idée de devoir me déplacer jusqu'au radiateur et revenir à mon lit me fatiguait. Elle revint deux secondes, plus tard, avec des médicaments et le fameux thermomètre.

-Met le sous ta langue. Me conseilla-t-elle.

Je pris ce truc pour faire comme elle a dit mais je crois que je vous ai déjà dit que je n'avais pas de chance dans la vie, il me semble...Sasuke apparut...et moi, j'avais ce machin dans la bouche, il est vrai que ça aurait pu être encore pire mais là je crois que c'était suffisamment honteux pour que l'envie de me cacher dans un trou de souris se fasse ressentir. Ce truc émit après des minutes très, très longue, d'après moi, sonna enfin et ma chère tante, visiblement pressée, me l'arracha sans ménagement de ma bouche. 

-Tu as un peu de fièvre. M'informa-t-elle. Bien tu restes à la maison aujourd'hui, moi, j'ai rendez-vous avec...
-Jiraya. La coupais-je. Je sais. Vas-y ne t'inquiète pas pour moi !
-Et tu ne sors pas pendant mon absence ! M'ordonna-t-elle d'un air sévère.

Sur ce, elle sortit de ma chambre, je l'entendis prendre son manteau et claquer la porte en partant. Je me retournais vers l'Uchiwa qui avait un sourire moqueur qui flottait sur les lèvres.

-Sans commentaires ! L'empêchais-je de se foutre de moi.
-J'ai encore rien dit. Me répondit-il apparemment fier de lui.
-Contrairement à moi qui est beaucoup de chose à dire...Lui fis-je...Je peux savoir ce qui t'as prit hier !? 
-Il m'énervait à jouer au grand frère...Marmonna-t-il
-Et bien figure-toi qu'il est un minimum plus utile que toi ! Lui, il a su se rappeler de cette histoire de lettres et...
-C'est bon, j'ai compris que j'étais inutile ! M'interrompit-il durement.

Je ne cherchais même pas à le contredire. J'étais en colère contre lui, en plus d'être malade à cause de lui, ça fait un peu trop en même temps. Je me recouchais en lui tournant le dos, j'avais un marteau-piqueur dans la tête qui m'empêchait de réfléchir et ça aussi ça m'énervait.
Après un court moment, je l'entendis dire :

Pour une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant