Préoccupations, soirée et frissons, un sacré programme

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Je me sentais mal, je ne voulais pas y croire mais pourtant c'était plus que réel. Un cabriolet décapotable, voilà ce qui venait de s'écraser de tout son poids au milieu du terrain de basket de la propriété Uchiwa. Et le pire dans tout ça c'est qu'il était vide, bon d'accord le pire aurait été qu'il ait eu une victime mais ça aurait été cent fois plus simple pour trouver une explication logique, tandis que là...Je savais qui en était le responsable ou plutôt devrais-je dire la responsable et je crois que c'est ça qui me terrorisait le plus dans tout cette histoire. Mikoto Uchiwa avait tenté de me tuer ou de me blesser, apparemment c'était à choix. J'avais connaissance que les esprits étaient capables de déplacer les objets de la grandeur d'un téléviseur mais pas de la masse d'une voiture. Moi qui croyais quand retrouvant son identité, elle redeviendrait aussi normale qu'un fantôme puisse l'être, je m'étais bien fourvoyé.

L'incident de la voiture volante avait fait le tour du village en moins de temps qu'il me faut pour le dire, donc vous, vous doutez bien que le jour de la rentrée Naruto et ma personne étions le centre d'attraction de tout le monde, ce qui me mettait très, je dis bien, très légèrement les nerfs à fleur de peau.

-Non, je suis morte ça se voit pas ! Je me porte aussi bien que toi crétin ! Avais-je vociféré à l'encontre d'un première année trop curieux à mon goût.

Mes « pétages » de plombs à répétition, depuis ce matin, faisaient hurler de rire Ino qui n'en revenait pas à quel point les élèves de cet établissement pouvaient être superficiels, parce qu'ils ne s'intéressaient qu'à moi uniquement pour pouvoir se vanter d'avoir parlé à « la-fille-qui-avait-failli-mourir-écraser-par-une-voiture ». Quel honneur, je vous jure ! Et je dois dire que je m'en passerais bien, surtout que ce que j'aimerais par-dessus tout pouvoir faire c'est de parler à Sasuke mais avec toute cette agitation autour de moi, je ne ferais qu'attirer l'attention encore plus et les foudres de Karin par la même occasion, ce dont je me passerais pour le moment. J'avais suffisamment de préoccupations pour l'instant. Enfaite, j'avais surtout besoin d'un miracle parce que franchement comme voulez-vous que je fasse comprendre à un esprit malade que balancer une voiture sur la personne qui est censé l'aider n'est pas très intelligent et logique. Rien que dit penser ça me fatiguait. 

Le temps passa à Konoha et les premières neiges tombèrent au début du mois de décembre, la période de l'année que je préférais, non parce qu'il y a Noël mais parce qu'il ne pleuvait plus comme le restant de l'année. Un manteau immaculé s'était déposé sur les routes, et les maisons qui reflétait la beauté du décore. Depuis, ce fameux vendredi de novembre, Mme Uchiwa avait, à plusieurs reprises, tenté de me convaincre d'aller au commissariat seulement, je n'étais pas décidé à me faire remarquer encore. Je lui répondais que j'irais quand j'aurais au moins une preuve concrète et solide, et heureusement pour moi, elle n'avait pas recommencé à balancer des choses. L'autre sujet sensible c'était Sasuke...j'avais réussi à lui reparler mais j'avais été incapable de lui poser les questions qui auraient pu me faire avancer. Je n'avais pas le cœur à le rendre encore plus triste qu'il ne l'était déjà. Oui, oui, je vous entends d'ici « Oh ! Une Sakura au grand cœur comme c'est mignon ! » Effectivement, c'est mignon tout plein mais j'ai mes raisons, alors merci de fermer votre clapet. En faite, tout était délicat dans cette affaire et je ne savais plus vraiment comment m'y prendre à force. Je devais éviter de mettre en colère un esprit dérangé, et je ne parle pas de Karin, et de l'autre côté, faire en sorte que Sasuke ne s'aperçoive pas de mon petit manège.

J'essayais de résoudre cet épineux problème en cours de math, vous me direz ce n'est pas le meilleur endroit pour se concentrer avec ce foutu prof qui faisait que de parler, pardon, de s'extasier sur la formidable formule d'algèbre qu'il avait dégoté sur le net. Vous voulez mon avis, l'algèbre c'est aussi utile que Karin. En parlant de cette dernière depuis ma soudaine et courte célébrité du mois dernier, elle fait tout pour que Sasuke se trouve le plus loin possible de moi. Je peux la comprendre, imaginée qu'elle était à ma place...elle aurait été écrasé parce qu'un thon pareil ça ne se rate pas. J'aurais pu avoir le champ libre. Pour ma petite enquête, bien sûr, n'allez pas imaginer quoi que se soit d'autre.

Pour une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant