Pour une fin heureuse

La Finale

J'avais cogité toute la journée, tout se bousculait dans ma tête. Maintenant, j'étais sûr de deux choses, l'homme que j'avais vu, lors de mes sept ans, dans la cuisine, c'était celui qui à tuer Mikoto, Kabuto et ma mère ainsi celui qui avait fait emprisonner mon père dans un asile psychiatrique et la deuxième chose, Madara couvrait ses arrières. Je pensais à ça tout en me préparant pour aller au match de basket, j'avais pris ma douche, enfiler mon slim en jeans un pull rose avec un col en V et une petite veste manches courtes en jeans par-dessus et exceptionnellement j'avais passé un bandeau dans mes cheveux, ce dernier était pourpre. Je finis par glisser mon portable dans ma poche et aller enfiler mes converses noirs. J'avais une question urgente à poser à Sasuke, c'était le seul à qui je pouvais la demander sans qu'il ne me demande pourquoi, je voulais savoir ça. Il fallait absolument que je le vois avant le match. Je sortis en trombe, en courant à en perdre haleine. J'arrivais devant le gymnase où il y avait déjà foule, à ce que je voyais, il y avait pas mal de gens de Suna, d'après leur banderole et leur t-shirt. J'entrais dans le hall et me dirigeais vers les vestiaires quand un mec m'intercepta juste au fond des escaliers.

-Salut, ma belle ! 
-J'aimerais passer ! L'avertis-je alors qu'il m'empêchait d'avancer.
-Et, pas si vite ! Tu me connais pas ou quoi ? Me demanda-t-il avec un sourire qui avait sans doute me donner envie de rester en sa compagnie.
-Non et j'en ai rien à cirer ! M'exaspérais-je.
-T'as du caractère ! J'aime ça, ça.... M'avoua-t-il en essayant de m'attraper par la taille sans y arriver car une main intercepta son bras.
-Tu ne la touche pas ! Fit une voix menaçante que je connaissais trop bien.

Le mec, qui apparemment venait de Suna, se dégagea en toisant Sasuke d'une façon assez inquiétante.

-Qu'es-c'que-t'as Uchiwa ! C'est ta copine ? Se moqua-t-il. Trop bien pour toi !

Sans rayon x, je vis le sang de Sasuke faire un tour complet, ça allait partir en confiture, si je n'intervenais pas. L'Uchiwa se rapprocha dangereusement de l'autre crétin de Suna. J'avais pas peur pour Sasuke, si je le laissais faire, il lui referait le portrait en deux secondes mais ce n'est pas certain qu'il puisse jouer ensuite et je n'avais pas envie qu'il gâche ses chances à cause de moi. Je me mis entre ces deux mâles, tout de même près à se battre pour moi, et posai une main sur le torse du brun en lui faisant comprendre d'un simple regard que ça n'en valait pas la peine. Je me tournais ensuite vers le joueur de Suna :

-Ecoute, euh...comment tu t'appelle ?
-Kankuro, et toi, ma belle ? Me dragua-t-il devant Sasuke qui avait du mal à rester calme.
-Bien, alors, Kankuro, écoute, tu es sûrement d'accord que ce n'est mieux pas que vous, vous tapiez dessus avant le match, vous risqueriez de vous faire exclure. Commençais-je à lui expliquer.
-De toute façon, j'lui referais le portrait ! Me fit-il remarquer avec arrogance.
-Si tu le dis ! Me moquais-je mais il ne semblait pas s'en rendre compte.
-Alors Pinky, tu viens avec moi, histoire de s'amuser un peu avant le match ! Me proposa-t-il.

Là, je crois que mon poing est parti tout seul. Une droite dans la mâchoire, et j'y avais pas été mollo, un peu comme avec le feu arrière de la voiture de Sasuke.

-Là, tu vois, tu viens de gâcher toutes les chances que tu n'avais déjà pas au départ ! Lui envoyais-je avec un regard de dégoût.

Il se releva sacrément secoué, en se tenant la mâchoire et me lança un regard du genre « C'est quoi cette nana ? » Et partit sans demander son reste. Je sentis Sasuke m'attraper le bras et me tirer avec lui à l'extérieur dans la cours arrière. Pas un mot ne fut échanger mais à peine dehors, il me plaqua contre le mur et prit fougueusement possession de mes lèvres, ces mains passèrent très vite sous mon pull. J'avais chaud là, on n'était ni chez lui, ni chez moi et il n'était juste pas entrain de me déshabiller. Je mis fin au baiser, à cause de ça et ensuite parce que j'avais plus de souffle. Par contre lui, il en avait encore, il descendit dans mon cou, ses mains continuaient de passer sur mon ventre et remonter jusqu'à mon soutien-gorge. Il faisait aussi effleurer ses doigts près de mon bassin, ce qui me fit me tortiller.