Espions en herbes

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A peine étions-nous rentrés dans la maison que nous tombions sur Madara. Un sentiment d'injustice me prit, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi, il ne voulait pas ouvrir une enquête. S'il tenait vraiment à Mikoto, il l'aurait fait. Cependant ce qui me frappa, c'est l'attitude qu'il adopta quand il nous vit, il se mit comme sur la défensive. Il nous interrogea du regard, bon quand je dis nous c'est plutôt Sasuke parce que moi, j'étais presque caché derrière le brun. La présence du commissaire m'intimidais et me rendais nerveuse, ce qui me faisait resserrer la pression sur la main de Sasuke que je tenais déjà fermement. L'Uchiwa du le sentir car il ne s'attarda pas en explications.

-Sakura dort à la maison ce soir. Avait-il dit à son oncle en m'emmenant avec lui avant que son interlocuteur ne puisse répondre.

Nous mentions à l'étage et nous enfermions dans sa chambre. Sasuke se retourna vers moi et me demanda légèrement inquiet de ma façon d'agir :

-Ca va ?
-Je sais pas, ton oncle me fait un peu peur. Lui confiais-je.
-Madara ? Faire peur ? S'étonna-t-il.

Je soupirais et allais m'asseoir sur son lit.

-Ca peu paraître stupide mais depuis qu'on lui a amené les lettres, j'ai l'impression qu'il nous soupçonne de lui avoir menti. Lui révélais-je.
-C'est peu probable, en tout cas avec moi, il n'agit pas différemment. Me dit le brun.
-Laisse tomber, c'est sans doute moi qui divague. Le rassurais-je avec un sourire.
-Sûr ? S'enquit-il.
-Sûr ! Affirmais-je en doutant tout de même. Et maintenant, on fait quoi le génie ?
-On attend, mon frère n'est pas encore rentré...comme à son habitude...Soupira-t-il en scrutant la rue par la baie vitrée du balcon de la pièce.
-Et que fait-on en l'attendant ? Fis-je exprès de posé la question.

Il se retourna très intéresser par mon interrogation. J'en riais intérieurement, je commençais à trop bien le connaître. Il suffisait d'une insinuation ou d'une phrase à double sens et tout de suite, il avait les idées mal tournées. Il vint jusqu'au lit, où j'étais toujours assise, et me fit basculer en arrière.

-A ton avis ? Me chuchota-t-il en déposant un baiser tout près du lobe de l'oreille.
-Je ne sais pas, il me faudrait un indice plus explicite... Répondis-je malicieusement.

Il ricana doucement à ma remarque. Et remonta depuis mon oreille jusqu'à ma bouche où il prit possession de mes lèvres avec ardeur enfin comme à son habitude. Entre deux baisers, il me demanda :
-C'est assez claire comme ça ?
-Oui, je crois que le message est passé. Rigolais-je.

Il ne tarda pas à m'embrasser à nouveau me faisant manquer de m'étouffer. Il arrêta pour me laisser respirer.

-Il ne faudrait pas...Commençais-je après avoir repris mon souffle.

Il fit exprès de me couper dans ma phrase, et me relâcha quelques secondes après.

-...que l'on...

Et il recommença à nouveau une fois.

-Dis, tu vas me laisser parler ? Me plaignis-je en mettant ma main sur sa bouche.

Apparemment, il n'était pas décidé à m'obéir, il retira ma main et plongea sa tête dans mon cou, où il entreprit de me faire un suçon.

-Il... ne... faudrait...pas...qu'on...loupe...ton...frère... Dis-je avec beaucoup de mal à trouver mes mots. 
-Effectivement, ça serait dommage... Acquiesça-t-il toujours très occuper.

Pour une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant