13.Noyée dans les sentiments

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    Le lendemain de notre victoire, nous sommes partis en cours. Nous avons passé une matinée normale, comme des lycéens normaux. Aujourd'hui, il n'y avait pas Antoine, pour une bonne raison : Budo nous appela par téléphone à 14h32, nous étions en cours. Nos téléphones étaient en silencieux mais vibraient dans nos poches. Il fallait trouver une excuse, pour nous trois. Julie a dit qu'elle ne se sentait pas bien, Linda est partie aux toilettes et j'ai dit que j'avais très mal à la tête. Tous les trois sommes partis dans la voiture blindée de Budo puis dans l'Aurora. Nous devions rechercher le cristal de l'eau, au fond de l'océan Pacifique, dans la fosse des Mariannes. Ce point est appelé l'abysse Challenger, situé à 10 923 mètres de profondeur. Nous nous sommes arrêtés au dessus de l'eau et une nacelle nous a descendus.

    "-Comment on va faire pour plonger jusqu'à 10 kilomètres sous les mers ? Demanda Linda.
-Ça va être dur, mais on va le faire." Lui répondis-je.

    En un instant, des Larcousses apparurent. Ils surfaient sur l'eau avec des planches ornées de pointes. Comme nous ne pouvions pas marcher sur l'eau, je décidai de glacer celle ci pour créer une patinoire. C'était plus dur puisque l'eau était salée mais avec un peu d'effort, j'y suis arrivé. Ceci stoppa net les Larcousses. Ils sautèrent sur la glace et coururent vers nous. Julie refusa de se battre. Cette décision nous intriga d'autant plus qu'hier elle n'avait pas le moral. Que s'est-il passé ? Linda et moi avons donc attaqué les Larcousses. À deux, ils étaient plus durs à détruire. Des pirouettes, des coups de pied aériens, des techniques de combat, nous enchaînions tous ce que l'on connaissait. Une fois vaincus, un sbire apparut :

    "-Je m'appelle Marine. Je peux aller sous l'eau sans respirer, et je peux nager à plus de 80 km/h. Autant vous dire que vous avez perdu."

    Nous n'avions aucune idée pour nager jusqu'à la profondeur abyssale. Marine était déjà partie sous l'eau. Mais je dis :

   " -Si elle ne touche pas l'eau, elle ne peut pas nager. Donc si on utilise notre télékinésie, on peut la sortir de l'eau et l'enlever jusqu'au cristal.
-Tu as raison. Essayons !" Rétorqua Linda.

    Nous nous mîmes à deux pour enlever l'eau. Elle partait dans tous les sens. Nous rattrapions Marine. Elle fut coincée dans la bulle télékinetique de Linda. Tandis que moi j'enlevai encore et encore l'eau restante. Il en restait des milliers de litres. On s'épuisait de plus en plus. Marine se débattait de plus en plus dans sa bulle. L'eau se dégageait de plus en plus. On voyait la lumière du cristal, et ses reflets. Je m'approchais du cristal quand d'un coup, Marine se libéra. Elle tomba vers moi mais je la glaçai. Elle n'était plus qu'un iceberg, comme figée dans le temps. Le lien avec le cristal de l'eau et moi se renforça et je me tranformai. Mon armure était légère et fluide comme une cascade. Je fis un maelström, une tornade aquatique qui la pulvérisa sur le champ. Une vague me ramena à la surface comme un roi de l'océan. Nous avions encore une fois gagné. Mais ce qui nous tracassait le plus c'est le comportement de Julie. Est ce qu'elle était perturbée ? Le temps nous le dira. Pour l'instant, repos et repas.

L'odyssée du temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant