11.La défaite

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    Encore dégoutés de la raclée que nous avait donné Antoine, nous descendîmes de la colline. Un silence  régnait, honteux de notre défaite. Personne n'osait se regarder, personne n'avait envie de faire le premier pas, de parler de cette humiliation horrible. Quand nous sommes entrés dans la voiture, nous vîmes Budo, assis sur la banquette, nous regardant avec hargne, colère et doute. Il dit :

    "-Je me suis peut être trompé, vous n'avez aucun potentiel. Vous n'êtes pas capable de battre Antoine sans ses pouvoirs, alors avec, qu'est-ce que ça sera ? Vous avez des pouvoirs et vous ne les utilisez même pas au maximum. Vous avez une famille, un pays, un monde à protéger. Rendez-vous vous bien compte que la terre est en danger et vous en êtes les premiers responsables.
-On a fait de notre mieux, même si on a perdu. Peut être que c'est parce qu'on ne s'est pas bien entraîné ou le stress, la fatigue, je ne sais pas, lui répondis-je.
-Il n'y aucune excuse à avoir, vous avez perdu, point, "cria Budo.

    Tout le monde se tut. Nous sommes rentrés à la base et Linda, Julie et moi avons eu la même idée. Nous sommes entrés dans la salle d'entraînement et nous avons combattus sans pouvoirs. Ça nous déchainait. Pendant des heures, 4 ou 5, nous avons frappé et frappé les sacs, les robots, les mannequins et même les murs. Nous transpirions tellement. Après cet entraînement physique, nous utilisâmes nos pouvoirs. Notre rage les améliorait. Un brasier pour Julie, une tornade d'objets transformés en pointe pour Linda et moi un blizzard gelé. Au moins deux heures à nous perfectionner, mais nous sentîmes tous que ce n'était pas suffisant. Budo interpella Julie :

    "-Tiens , ce pendentif vient de ma famille, c'est comme un porte-bonheur un peu magique et avec, mon père m'a donné une énigme : " Quand l'espace et le temps ne ferons plus qu'un, tu verras ton monde bien lointain". Je ne sais pas ce que ça veut dire.
-Pourquoi moi ? Demanda Julie.
-Tu... Tu es la plus apte pour moi à porter ce pendentif, bon j'y vais, j'ai du travail, "lui répondit Budo, gêné de donner un objet de valeur à une personne qu'il venait de gronder auparavant.

    Il partit dans la cuisine se faire un sandwich et Linda remarqua :

   " -Il est bizarre avec toi Julie. Comme si je sais pas... Comme si il était amoureux de toi. Le pendentif c'est peut être pour te plaire !
-Ah non je pense pas !!... Vous croyez qu'il est amoureux de moi ? Non mais sérieux... S'inquièta Julie.
-Peut être, faudrait le tester pour voir, lui faire des avances, lui faire comprendre, alors que c'est faux, que t'es pas insensible à ses charmes , rigolai-je.
-Non c'est bon on verra plus tard, d'accord, "sourit Julie

    Nous sommes allés dans le salon pour discuter stratégie de combat quand Linda nous dit :

   " -Une diversion, une adaptation de l'adversaire, un mensonge ou quelque chose comme ça pour y arriver.
-C'est exactement ce que j'allais dire, m'étonai-je.
-Ou alors on peut regarder dans un livre des techniques particulières, réfléchit Linda.
-Mais comment tu fais pour........... La télépathie ! M'écriai-je.
-Quoi ?
-Ton pouvoir Linda, c'est la télépathie, tu prévois tout ce que j'allais dire parce que tu lis dans mes pensées. La fois au centre commercial dévalisé, tu te voyais car tu voyais ce que je voyais, ça va tout le monde arrive à suivre ? Retorquai-je.
-Mais bien sûr, wouah c'est trop cool, s'exclama Linda. Oh attendez, Budo revient. Eh, Julie, t'as pas quelque chose à lui dire, "dit-elle d'un ton moqueur avec un clin d'œil.

    Budo arriva et nous arrêta donc dans notre conversation. Il nous montra la prochaine destination, le prochain cristal, celui du vent.

L'odyssée du temps Où les histoires vivent. Découvrez maintenant