Relisez les grandes épopées qui ont façonné vos civilisations. Gilgamesh, Achille, Arthur, même Aléane n'étaient pas des dieux. La grande Iliade est une aventure humaine dans laquelle le panthéon grec ne joue qu'un rôle d'arrière-plan. Il complète l'intrigue, personnifie les forces en présence, donne un souffle cosmique à l'ensemble. Il guide les protagonistes et lutte à leurs côtés. Mais toujours dans leur ombre, car le véritable héros est mortel.
Les dieux n'ont pas d'histoire. Ils n'ont pas d'avenir. Achille, malgré sa défaite, sera chanté durant des millénaires ; on finira par évacuer les dieux qui se tenaient dans son sillage, comme de simples reliquats de superstition. La ferveur des brebis est prompte à s'éteindre. C'est un paradoxe qui enrage certains. Nous sommes les immortels, mais des figures humaines, figées dans le marbre, ont mieux traversé le temps que nous.
Ainsi, l'histoire de Sol Finis n'aurait eu aucun sens, aucun intérêt s'il s'était agi d'une banale lutte de pouvoir entre dieux, sans témoin et sans vainqueur. Mais ce n'était pas le cas. Ce fut la lutte des solains. Ce fut leur ascension.
Caelus, Le Monde Solitaire
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Bonjour !
Bienvenue dans Sol Finis, le premier livre du « cycle des solains », une trilogie elle-même enchâssée dans le projet Nolim.
Dont voici la magnifique carte :
À l'heure actuelle (et dans mes projets actuels), il s'agit du livre placé le plus en amont sur l'échelle des temps globale, en quelque sorte l'ultime préquel (à moins que je fasse un préquel du préquel, mais il faudra quand même arrêter à un moment).
Il s'agit du premier tome d'une (longue) trilogie dont deux tomes sont actuellement écrits (et le troisième en cours).
Comme tout commence ici, il n'y a normalement aucun prérequis d'aucune sorte. Il est possible que certains lecteurs attentifs voient réapparaître des personnages connus (Caelus, Kaldor, Shani) et mentions de personnages connus.
Certains personnages de Nolim apparaîtront aussi d'une manière sensiblement différente, par exemple sous un autre nom, et c'est tout à fait normal (comment ça, on n'a pas le droit de changer de nom ?)
Bref, appelons ce bouquin l'ultime tentative de faire quelque chose de compréhensible avec ce que j'ai sous la main (et aussi, mon challenger des Wattys 2019, gné hé hé).
Salutations pastafaristes,
CN.
P.S. : Soyons bien d'accord : nous entrons dans un univers de fiction dans lequel un grand nombre de clampins s'octroient le titre de « dieu », demi-dieu, quart de dieu, pseudo-dieu, orteil de dieu, etc. Il est bien évident que le titre de divin est consubstantiel à la définition qu'on s'en fait. Donc en fin de compte, ces êtres supra-humains, surnaturels et mystiques sont ce qu'ils sont et prétendent ce qu'ils prétendent. C'est pourquoi gloser leurs délires ne devrait froisser la vision du monde de quiconque (par exemple, je n'exclus pas un jour d'écrire un livre dans lequel la Terre sera plate, même si je ne souscris pas à la théorie). Plaçons ailleurs qu'ici nos croyances personnelles, de même qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de rameuter ma science pour torpiller ma propre fantasy en cours de route.
(N'était-ce pas bien dit ?)
VOUS LISEZ
Sol Finis
Fantasy-- Premier livre dans la trilogie des solains -- Méprisé par ses dieux, abandonné par le destin, un monde perdu s'éteint dans l'indifférence. Ceux qui veulent échapper à l'anéantissement tournent leur regard vers le ciel : là-bas, au loin, se trouve...