Lia et l'Ourse Blanche [TERMINÉ✅]

Prologue

Un son... Un bruit... Un cri... Non... Un hurlement... Un hurlement m'empêcha de commettre la plus grande erreur qu'un être humain puisse faire. Une erreur qui peut être, impardonnable, inconsolable et incontrôlable. Tout ce que je pensais savoir sur cette bête, ce n'était qu'un mensonge, on m'avait mentît, on nous avait mentît car cet animal n'était pas un monstre. Comme les hommes, il attaque quand il a peur, il dort quand il a sommeil et il montre sa joie, sa tristesse ou encore sa colère... Il montre ses émotions tout simplement. Moi je pensais que ça tuait tout ce qui bougeait, je pensais que dans leurs yeux on ne voyait pas leurs pupilles, tellement ils étaient noir de peur et de cruauté. Tout ça n'était qu'un mensonge, car j'ai pu en avoir la preuve en m'en approchant, en écoutant et en apprenant...
Quand je me suis approchée du bord de la falaise, mon cœur a accéléré... J'ai repensé à tout ce que je connaissais, à tout ceux que j'aimais, à tout ceux qui pouvait m'aimer et... À ceux qui m'avait conçu et qui m'avait abonné... Une larme s'était échappé de mon œil, j'étais prête à sauter quand... Un hurlement me fit revenir tout de suite là où j'étais, le temps me fit reculer. Je revins en arrière, ma larme remonta sur ma joue et se faufila de nouveau dans mon œil. Je me retournai vivement, pour voir derrière moi...
Je me rappèlerai toujours de ce moment, ce moment où j'ai eus la peur de ma vie, ce moment où j'ai faillis agir comme un homme sans foi ni loi qui ne pense qu'à tuer pour montrer qu'il n'a peur de rien et qu'il a surtout de la valeur aux yeux des autres... Mais quand j'ai vu cette pauvre bête, j'ai eus un noeud dans la gorge et une fissure au cœur, cet animal ne voulait pas me tuer, ne voulait pas me manger. Elle voulait que je l'aide à retrouver ce qu'elle avait perdu, et je l'ai aidé. Et elle m'a donné ce que je voulait, je voulais de l'affection. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais besoin d'elle, chaque nuit, dans ma chambre, j'avais peur parce que j'entendais ses hurlements, des hurlements de détresse. Et moi, chaque nuit, j'ouvrais un petit peu la fenêtre pour avoir la possibilité d'entrevoir quelque chose ou quelqu'un dans la nuit noir. Mais à chaque fois, je ne voyais rien... Et à chaque fois que j'allais dans la forêt pour faire des batailles de boules neiges avec le peu d'ami(e)s que j'avais, je me sentais observé. Et... Oh ! Pourquoi ?! J'ai... J'avais l'impression que c'était ma mère réincarner dans cet bête ! C'est stupide mais... C'était mon impression... Mais, laissez-moi tout vous raconter du début à la fin...