psychopathe women

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- "qu'est-ce que tu dis?"

- elle a éclaté de rire à s'en péter la gorge et est même tomber de sa chaise. Je pensais qu'avec le coup elle aurait arrêter, mais elle était carrément hilare. Le policier de son côté lui a hurlé de s'arrêter mais rien. Des infirmiers sont venus et l'ont fait une piqûre avant de disparaître avec elle.

- " le policier blond ne l'a pas frappée j'espère "

- non rassure toi, Nathalie.

- "ok... Tu compte la voir ?"

- je suis devant le bâtiment.

- "très bien, tiens moi au courant"

Je coupe l'appelle et range mon portable avant de rentrer dans l'enceinte du bâtiment.

Hier, ça ne s'est pas passé comme je l'avais imaginé. Mais il fallait, s'y attendre. Avec les informations que Mandie m'a envoyé, je viens de comprendre et je sais où je dois creuser d'abord : son passé avant cet orphelinat.

Comme la vieille la salle n'a pas changé sauf que maintenant, c'est Clark qui est de mon côté. Je m'installe en face de Nasie qui me lance à peine un regard. Qu'est-ce qu'elle a ?

- on l'a mise sous sédatif, pour la calmer, me répond Clark dans mon dos.

Sous sédatif ?

- bien, bonjour Nasie. Hier, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Xander Pralinski.

- t'es pas américain ?, me demande t elle.

Sa voix est moins énergique qu'hier. En plus, elle est cassé. Elle est trop calme.

- je suis d'origine australienne.

- et ton cousin, c'est un kangourous ?

Calme ou pas, elle lance toujours des pics.

- non. Et toi, t'es américaine Nasie?

- que Dieu bénisse l'Amérique !, dit elle en levant les yeux au ciel.

La voir comme ça, si fade et presque inerte, me dérange. Comme si, ce n'est même pas avec elle que je discutais, mais avec une momie.

- tu es né où, Nasie?

- très loin d'ici en tout cas.

Elle lance un faible sourire moqueur mais il disparaît, comme si ça lui coûtait un effort. Merde! Je m'emmerde là ! Va falloir la réveiller.

- Rob Portman, ça te dit quelques choses ?

Et comme prévue, son regard c'est comme réveillé. Elle me braque du regard et fait un effort pour rapprocher son visage de la vitre.

- ne prononce plus jamais ce nom de fumier!, crache t elle avant de se redresser.

Pete semble complètement en état de choc en voyant Nasie plus elle. Elle tourne sa tête de chaque côté et entend ces os craqués.

- mais tu portes son nom, Nasie ?

- Pralinski... Quel nom de merde ! On dirait le nom d'un petit cabot! Tsiiiii Pralinski, vient par ici pépère.

- Nasie tu...

- où un gâteau! Je veux un Pralinski au chocolat !, lance t elle en me coupant.