psychopathe women

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Je la regarde et mon cœur cesse de battre.

Elle...pleure...

Elle me regarde et souris en baissant la tête.

- on dirait que t'as vue un fantôme pralinski !

- c'est juste que c'est étrange...

- quoi?

Elle lève la tête et je crois que je tombe littéralement sur son charme. Elle a l'air naturelle. Vrai. Des larmes dégoulinent de ces yeux mais bon Dieu, qu'elle est belle.

Je me lève et me mets juste en face d'elle après avoir tirer sa chaise.

- pourquoi tu pleures Nasie ?

Je pose lentement ma main sur sa joue et essuie ces larmes de mon pouce. Notre premier contact peau à peau. Elle me regarde dans les yeux et soupire.

- je suppose que... j'ai mal finalement.

- c'est naturel d'avoir mal.

- je ne devrais pas !... surtout pas pour lui.

Je la regarde et jette un coup d'œil aux médecins et aux policiers qui nous surveillent.

Tant pis.

Je détache Nasie et je vois ces yeux s'ouvrir en grand. Une fois libéré, les policiers aux aguets, je me redresse et lui tend la main. Elle la regarde avant de me regarder.

- tu n'as pas...peur?

- je devrais ?

- bien sûr ! Je peux te tuer Pralinski ! Je... je...

- prend ma main Nasie.

Elle hésite très longtemps avant de la prendre. Elle se lève de sa chaise et me regarde dans les yeux.

- si tu as pitié de moi, je te perce les yeux pralinski !

Je rigole doucement et la prend dans mes bras.

- ce que je ressens s'appelle de l'empathie Nasie.

Je la sers contre moi et entends son coeur battre. Ça fait bizarre de la tenir ainsi. D'avoir casser enfin cette barrière, tout ça à cause d'un garçon.

- mer...merci, me souffle t elle à l'oreille avant de répondre à mon étreinte.

Je me sens tellement bien !

- tu veux bien... me raconter ce qui s'est passé Nasie... s'il te plaît...

Elle me serre un peu plus, enfonçant légèrement ces ongles dans mon dos mais je comprends et ne lâche aucune plainte. Elle a peur. Et tout le monde à peur de son passé.

- d'accord...

______

Quand je rentre chez moi, je me laisse tomber sur le canapé, vidé comme jamais.

Nasie a accepté de parler.

Les prochains jours vont être longs mais maintenant que la barrière est cassé, l'interroger sera plus facile.

Même si j'ai toujours l'impression que tout s'est passé trop facilement...

Enfin ...

Facilement, c'est un mot bien fort, disons qu'il y a encore des mystères.

Je ne sais pas par où commencer, mais j'ai envie de savoir tellement sur elle. Peut être que je vais aller dans ma vie privée et qu'elle pourrait m'aider. Mais je ne veux pas. Aller dans ma vie privée reviendra pour la première fois à m'ouvrir sincèrement à quelqu'un. Et j'ai peur qu'en faisant ça, mon allure sûre et séducteur ne disparaissent.