| • 7 • |

82 14 16
                                    


Ce matin je me suis réveillée avec une sale gueule de bois. J'ai prévenu Nathalie du parie que j'ai fais avec Nasie et ait décidé de faire un tour dans l'ancienne ville de Nasie.

Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt me demander pas pourquoi.

J'arrive vers 15h et dans ma voiture, je passe devant l'internat de Nasie qui ressemble à un vrai bâtiment hanté. J'aimerai m'y arrêté mais j'ai un rendez vous avec Elena Rorgie. La fille du concierge de l'ancien orphelinat. Tout ça grâce à Mandie.

Je me gare devant un petit café miteux et entre. Les gens semblent très réservé ici. Tout le monde me regard avec suspicion et je dois avouer que ce n'est pas très plaisant.

Je pénètre donc dans le café et avec une photo d'Elena sur mon téléphone, mes recherches se font plus facilement. Je la vois au fond du café regarder l'extérieur d'un air passif.

Je m'approche d'elle et lui offre un sourire. Elle rougit et baisse la tête.

- vous...vous êtes Xander Pra..Pralinski?, me demande t elle.

Je prend place en face d'elle en hochant la tête.

- oui. Et vous vous êtes Elena Rorgie, c'est bien ça? La fille du ..

- pas besoin de spécifié, me coupe t elle froidement.

Je suis surpris. Pour quelqu'un qui a perdu tragiquement son père, elle ne semble pas si fière d'être sa fille.

- comment va Nasie?, me demande t elle.

Elle a les cheveux blond platine et semble plus dépressif que moi à l'époque. Ces yeux sont entourées de lignes noires et on dirait qu'elle n'a pas dormis depuis des jours.

- Pour quelqu'un d'enfermer, elle va relativement bien. Comment la connaissez vous?

Elle souffle et tire sur la manche de son pull.

- c'était... Mon amie.

J'en reste abasourdi. Elle a eut des amies!

- depuis combien de temps ?

Elle souffle une fois de plus et semble anxieuse. Elle se saisit de la tasse de café fumante en face d'elle et la bois silencieusement.

Si c'est ça le cercle d'amies de Nasie, ça m'étonne qu'elle soit folle.

- je la voyait quand mon père l'emmenait à la maison.

Je fronce les sourcils et regarde Elena surpris. Pourquoi son père, aurait emmené Nasie chez lui?

- pourquoi votre père l'a emmené chez vous?

Elle regarde dehors et se triture le poignet. De là, je vois les traces de la dépression. Mes inquiétudes s'amplifient et je m'inquiète maintenant plus pour cette jeune femme.

Pour être passé dans les bras de la dépression, je sais que quand on arrive au stade de l'automutilation, on approche des envies suicidaires.  Quelle trouble ronge cette femme ? Le même qui détruit Nasie?

- il vous violait ?, demandais je spontanément.

Elle ne me regarde pas mais serre la mâchoire.

J'ai touché dans le mille.

Je serre le stylo que j'ai dans les mains de savoir que des pourritures comme son père existe et font du mal à de nombreuse jeune fille.

- parfois il s'emprenait à moi. D'autres fois, il emmenait des filles de l'internat à la maison ou il le faisait directement à l'internat. De toutes les filles, celle que j'ai le plus vue à la maison c'était Nasie. Il disait que comme elle était noire elle aimait... Être baisé. Quand il finissait, je partais aidé ces filles parfois en pleurs mais le jour de ma rencontre avec Nasie, elle était la seule et n'avoir jamais pleurer. Ces yeux étaient rougis pourtant, mais... aucune larmes. Je lui avais demandé comment elle faisait pour ne plus avoir mal. Comment elle supportait et vous savez ce qu'elle m'a dit?

J'écoute cette femme traumatisée avec beaucoup d'attention. Est ce humain de faire ça à des petites filles? Elena souris nostalgique et reprend son souffle avant de continuer.

- elle avait dit que son père lui faisait la même chose. Que sa mère en le découvrant l'avait dit qu'elle voulait son mari et la balancer dans cet enfer. Que mon père l'avait déjà fait dans sa chambre devant ces camarades de chambres et que quand elle avait prévenu la directrice, celle ci lui a dit qu'elle cherchait les hommes. Elle a tenté de se suicider mais elle est tombé amoureuses d'un garçon qui lui a fait connaître l'espoir. L'espoir qu'ils s'en fuiraient de l'orphelinat. Je lui avais dit que je voulais venir avec eux. Et elle m'a dit qu'elle viendrait me chercher. Mais un soir quand papa l'a ramener, elle était... Comme vidé de son âme. Je lui avais demandé et elle m'avait dit en...larmes que les amis de son amoureux lui avait fait la même chose que mon père et qu'il n'avait même pas intervenue. Elle avait tellement pleurer ce soir là. Elle m'avait dit que tout lui répugnait. Tous dans l'orphelinat méritait la mort. Mon père nous a découvert. Il a frappé Nasie et m'a violé devant elle. Mais deux jours plus tard, j'ai appris le massacre qu'il y avait eut. Et...quand j'ai sut que mon père était mort, j'ai tout de suite sut que c'était Nasie.

J'en reste choqué. Pauvre Nasie. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Elle méritait pas ça ! Et la justice a trouvé bon de faire quoi ? L'enfermer?

L'imperfection de ce monde devient si grandissant. Il bouffe chacun des hommes laissant d'amers traces sur des personnes innocentes. Nasie et Elena sont des dommages collatéraux d'un monde qui plonge profondément dans la perversion.

Je te libérerait Nasie.

- serez vous prêtes à témoigner pour le procès de Nasie?

Elle me jette enfin un regard avant de se saisir de sa tasse.

- bien sûre.

Je souffle de soulagement mais sachant ce qu'elle traverse j'ai peur de ne pas la retrouver vivante avant le procès.

- je sais que c'est... Enfin...est ce que vous pourriez faire en sorte de vivre pour votre amie ? Je veux dire...vous avez l'air de...passer une..

Pour la première fois, je la vis sourire. Elle regarda sa tasse et plongea ces yeux dans les miens.

- ce n'est un secret pour personne. Ça se voit que je suis dépressive. Vous savez j'ai déjà tenté de me suicider. Mais, vous vous voulez savoir ce qui m'arrête à chaque fois ? La mort de mon père.

Je fronce les sourcils comprenant ce qu'elle dit. Mais la façon dont elle l'a dit me rappelle légèrement quelqu'un.

- je n'ai jamais été autant heureuse que le jour où j'ai appris sa mort. Et juste pour ça, je m'ordonne de vivre!

psychopathe womenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant