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PDV de Clark 🔥

Je gare ma voiture devant l'hôpital et souffle.

Putain de bordel de merde !

À cause de cette folle dingue, le Big Boss veut me voir d'urgence ce matin. J'suis sûre que c'est pour parler de ce que cet enquêteur de mes deux a dit.

Je tape sur mon volant et souffle encore. Et cette conne qui a réagi au quart de tour.

Mon téléphone, posé sur le siège à mes côtes, s'allument et le visage magnifique d'une Nasie nue endormie s'y affiche.

Je récupère mon phone, l'éteint et sort de ma bagnole.

En entrant dans le bâtiment en saluant Pitt, le garde de l'entrée, je vois tout un tas de monde s'affairer pour l'interrogatoire de Nasie qui se fera en extérieur aujourd'hui. Cette avocat de merde est bien plus forte que ce que je le pensais.

- Cooper!

Je me tourne vers Pete qui m'a presque fait peur et souffle.

- s'lut. Et le vieux, je t'ai déjà mille fois dit d'arrêter de m'appeler par nom de famille !, Crachais je.

Il lève les yeux au ciel et me dépasse.

Je souffle, enfonce mes mains dans mes poches et avance.

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Une fois en tenue de service, je ferme mon casier et souffle.

Ce que j'ai envie de la voir là. Elle m'en veut sûrement. Et si je lui offrais un truc? Non, je suis pas un branleur. J'ai qu'à lui faire un de mes plus beaux sourires et l'affaire est réglée ? Non, trop rancunière cette garce.

- le boss t'attend Clark, lance Kayla, une autre garde.

- je sais.

Je passe devant elle, en la poussant délibérément et avance dans les couloirs sombres de cet hôpital psychiatrique.

Je me suis habitué au cris, aux hurlements et surtout aux injures. Nous les gardes nous sommes vues comme des monstres pour tout ces tarés.

Sauf Nasie.

Quand j'ai intégré cette hôpital, la personne qu'on m'a chargé c'est elle. J'étais si heureux de m'occuper de la plus récalcitrante mais quand je l'ai vue je suis tout de suite tombé sous son charme. Et puis, cette folle m'a dragué hein! C'est même elle la première à avoir embrassé.

J'ai jamais été autant fou d'une fille mais il fallait garder ma couverture. Surtout que ce vieux de merde, dénommé Pete se doutait d'un truc. Et il avait de quoi. Je faisais en sorte d'être tout le temps de nuit pour être prêt d'elle, ce qui est bizarre pour un nouveau.

J'ai dut changer avec elle, devenir froid, coucher dehors de droite à gauche pour l'oublier mais rien à faire. Et depuis les interrogatoires voyant comment elle aussi a décidé de m'ignorer tout ça à cause d'un enquêteur, je sens que je vais craquer.

Je cogne la porte du bureau du boss et entre sans attendre sa permission.

- Cooper!

- monsieur.

Il me regarde dépassé et souffle en m'indiquant où m'asseoir.

- j'ai des échos depuis l'interrogatoire de la dernière fois.

- quels genres ?

- comme quoi tu as fais du mal à la prisonnière 456-7.

Je serre la mâchoire détestant qu'il appelle Nasie par ces chiffres.

- a t'elle des séquelles d'agression sur son corps, sauf celles qu'elle s'inflige elle même ? Non. Je ne vois pas donc de quoi vous parler.

- bien. Est ce que tu entretien une relation avec elle? Peux importe le genre?

Je lui offre un faux regard dégoûter et souffle.

- cette fille est folle! Complètement ! Qu'est-ce que je ferais avec ça ?!?

Il me jauge du regard et passe la main sur sa barbe en se laissant tomber sur son siège.

Lorn McLaren, est un vieux chef psychiatre à la retraite. Il veille au bon traitement de ces patients et ça, j'admire seulement ça chez lui, juste parce que c'est rare. D'après Pete, quand Nasie venait d'arriver et ne laissait personne l'approcher, il s'est occupé lui même d'elle.

C'est un chic type, mais entouré de trop de mauvaises personnes. Donc il ne sait pas toujours tout les bassesses qui se passent dans les coulisses.

Et tant mieux pour moi.

- je te fais confiance Clark. Mais saches que si j'entends ou si l'enquêteur m'informe d'un truc à ton sujet, tu es renvoyé.

Je reçois ses paroles comme une douche froide et hoche la tête de façon mécanique avant de prendre congé de mon boss. Une fois dehors une peur m'envahit. Suis je prêt à renoncer à mon boulot pour cette folle ?

- yo Cooper, dépêche toi, on installe Nasie dehors, m'appelle Pete.

Je grogne en signe de réponse et le laisse partir.

J'avance lentement pensant à Nasie. À son sourire, ces yeux, son corps, sa douceur parfois violente.

J'arrive en bas et vois Nasie avec une mine cadavérique assise sur un banc de la cour, le regard rivé au ciel.

Ils ont encore abusé sur les sédatifs ces bâtards d'infirmier.

Je la dévisage le plus discrètement possible et ne peut m'empêcher de la trouver magnifique. Même en camisole. Ces yeux devies lentement vers moi et je reste statique malgré mon cœur qui bats un peu trop fort à mon goût.

Elle a un pouvoir sur moi

Elle sourit avant de regarder vers le ciel.

Pourquoi elle vient de faire ça ? Elle vient de se moquer de moi ? Elle me fait comprendre que je vais regretter ? À quoi joue t elle?

Le blondinet pénètre dans la cour d'un pas déterminé trop pressé d'aller retrouver Nasie à mon goût.

- il est incroyable cet enquêteur, regarde Nasie a l'air heureuse, me chuchote Pete.

Je serre la mâchoire voyant le regard que Nasie a sur ce mec. Je vois rouge ! Ce n'est qu'à moi, qu'elle sourit comme ça normalement.

- ...JE L'AI TUÉ DE MES PROPRES MAINS!!, hurle Nasie.

Par mesure de sécurité en se rapproche d'eux. Elle se lève avec son regard de meurtrière envers le blond et je me suis de suite rassuré. On se rapproche encore plus mais le blondinet nous demande de pas intervenir.

- elle..elle a dit que tu étais son amie.., dis le blond.

Amie? Cette Elena dont Nasie parlait vaguement comme d'une amie imaginaire ?

D'un coup Nasie s'écroule et je me suis retenu pour ne pas intervenir mais voit directement rouge quand le blondinet la récupère et la prend dans ces bras.

Je serre la mâchoire et fais un gros effort sur moi même pour ne laisser rien transparaître.

Nasie est à moi ! Rien qu'à moi!

Tant pis pour le job, je veux juste Nasie...

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La folie attaque n'importe qui

psychopathe womenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant