psychopathe women

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Nathalie et Mandie restent en état de choc après ce que je viens de leur révéler. Heureusement que la fille de Nath n'est pas là, elle serait traumatisée. Et qui ne le serait pas. Ça fait des jours, je n'ai qu'une envie : voir Nasie et la prendre dans mes bras.

- alors là ! Je...je ne sais pas quoi dire, souffle Mandie.

- il faut organisé un procès au plus vite! On a une témointe!

- il manque des preuves, dis je en coupant l'enthousiasme de Nath.

- quoi? Mais pourquoi ? C'est largement suffisant!

- Nathalie, cet affaire est bien plus dure que prévu. Ces mecs ont enfermé une gamine. Ils vont pas la laisser sortir juste pour un témoignage qui était gamine à l'époque en plus. Leur crédibilité tomberai à l'eau. Il nous faut des preuves, taper là où ils ne pourront pas retourner la situation.

- en plus d'être beau, il est intelligent, souffle Mandie.

Nath lui lance un mauvais regard avant de se lever.

- où est ce qu'on trouve des preuves après 10 ans ? Je veux dire, les archives ne nous laisserons toucher à rien!

- ils étaient tellement persuader que Nasie était coupable que je suis sûre qu'ils n'ont pas fouillé le bâtiment. Des preuves sont cachés. Et je connais quelqu'un qui sait où tout se trouve.

Nathalie se retourne vers moi en me foudroyant du regard.

- alors c'est vrai ? Les dépressifs gardent toujours leur objet de torture.

Je tiens le regard de Nathalie sachant pertinemment pourquoi elle m'attaque mais je n'entrerai pas dans son jeu.

Des fois je me demande si cette femme n'est pas raciste ?

- ai je l'autorisation de voir Nasie ?

Elle continue de me regarder avant de hocher la tête.

- et comme convenue, hors de la salle d'interrogatoire, ajoute t elle.

En voilà une bonne nouvelle.

????????????????????????????

Je me fais fouiller mais je cherche déjà Nasie du regard. Une fois finie, je me presse d'aller la retrouver à l'arrière cours sous le regard inquisiteur de Clark. La sécurité a doublé mais au moins plus de mur froid.

Je retrouve Nasie assise sur un banc, bien attaché dans une camisole. Je m'assois à côté d'elle et elle ne bouge pas d'un poil.

Bien sûre elle est sous sedatif!

Je souffle mais l'offre un sourire avant de tomber sur un sourire de sa part. Mais un vrai. Pas moqueur. Juste un sourire. Et mon Dieu, qu'elle est belle comme ça !

- bonjour Nasie.

Ou elle se moque de moi, et à cause des sédatifs on dirait un gentil sourire ?

On va garder le gentil sourire.

- hey.

Comme ces sédatifs ralentissent son système nerveux, elle va sûrement moins parler.

- j'ai tenue ma promesse, dis je n'ayant d'yeux que pour elle.

Elle semble si innocente, différente de celle des débuts.

- je vois ça Pralinski. Bravo.

- t'aimes être dehors ?

- quand on est en cage, la liberté est plus beau que tout.

Elle me regarde et me souris encore.

J'adore.

Non en faite ça me flippe. L'ancienne Nasie doit être sa couverture. Et au moment où je vais aborder les sujets qui fâchent, elle va réagir au quart de tour.

- j'ai...j'ai rencontré... Elena...Rorgie.

Son sourire disparaît laissant une mine dure voir de dégoût sur son visage. Elle penche la tête en avant et murmure quelques choses.

- Nasie?

- JE VEUX PLUS JAMAIS ENTENDRE CE NOM! RORGIE EST MORRT ET JE L'AI TUÉ DE MES MAINS!

Les gardes se rapprochent de nous mais je leur fait signe de ne pas bouger.

- mais...Elena... Tu te rappelle d'elle ?

Elle me lance un regard meurtrier avant de se lever furax. Les gardes courent vers quand elle se met en face de moi en me regardant comme une véritable meurtrière. Je leur fais signe de ne la toucher sous aucun prétexte et laisse mon regard fondre dans celui de Nasie.

Elle était limite cadavérique il y a un instant et là, serait prête à m'etrangler si elle n'était pas en camisole.

- elle...elle a dit que tu étais son amie, tentais je encore.

Elle éclate de rire et se laisse tomber sur moi. Les sédatifs.

- je l'ai sauvé. Tu savais ça Pralinski ?

J'hésite à la toucher mais finalement la prend dans mes bras.

- elle me l'a dit aussi, oui.

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- " endormie? Tu es sûre ? ", me demande Nathalie dans mon cellulaire alors que je rentre chez moi.

- oui rassure toi. Ils ont abusé sur les sédatifs et ils ont dit que ça ne se reproduirait plus.

- " ils ont intérêt ! Et donc tu la vois demain?"

- oui. Et je pense que dehors elle sera plus ouverte.

- " okay. Je compte sur toi salut."

Je raccroche et me laisse tomber sur mon canapé.

Nasie me mertube. J'ai l'impression qu'elle manipule..rectification qu'elle me manipule indirectement. S'adapter tout le temps à ces émotions changent les miennes.

Je souffle et quand je ferme les yeux, le visage angélique de Nasie revient dans ma tête et je souris comme un con.

Et dire qu'elle a souffert toute sa vie. Je lui souhaite une putain vie remplie de merveille après sa " libération ". Enfin j'espère qu'elle sera libéré.

Qu'est ce que je dis?

Nasie sera libérée, coûte que coûte. Elle les a peut être tués mais elle avait pleinement raison. Les gens qui s'emprennent aux enfants méritent une mort lente et douloureuse. Pas étonnant que dans certaines prisons, vaut mieux ne pas dire que tu es là parce que tu as fait tels ou telles choses à un gosse.

Nasie...

Okay, d'accord. Je me fais peur.

Je me lève du canapé, prend une canette de bière dans mon frigo et me positionne face au vitre qui m'etale la ville dans ces plus belles couleurs.

On ne se rend pas compte d'ici, qu'il y a des personnes comme Nasie et Elena un peu partout qui souffrent.

Mon métier est de réparer les injustices au même titre que cette raciste de Nathalie. Elle a son caractère mais sa cause est noble. Même si....c'est claire qu'elle est raciste.

J'ai jamais vue quelqu'un qui déteste autant les blancs. Même avec sa secrétaire Mandy elle est méchante.

Le pire, c'est que je suis fière de travailler avec quelqu'un qui défend d'aussi belles valeurs.