Partie 20 : Et si c'était encore possible

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Le premier vendredi où les enfant devaient aller chez leur père. Je ne l'oublierais jamais. J'étais très stressée, j'avais l'impression d'envoyer mes bambins dans la gueule du loup. Safietou Touré m'a toujours véhiculé une haine inexplicable, serait-elle en mesure d'outrepasser cette haine et d'aimer mes enfants. Et Salimata, celle qui n'a pas hésité à me trahir alors qu'elle était ma meilleure amie. J'avais très peur de laisser mes enfants seuls avec ses gens heureusement que Aby serait là. Aby aussi était super stressée, elle retournait chez elle pour la première fois depuis que sa famille a eu vent de l'existence des enfants. Aidées de maman Céci, on a rangé tous les affaires des enfants et vers 18h on a pris la  route de Sacré Coeur, je tenais à les accompagner comme c'est la première fois. Par la suite leur père viendra les récupéré lui même. Les enfants étaient excités comme pas possible et moi la peur me rongeait de plus en plus.

Après quelques minutes de route, on est arrivé dans cette grande maison où j'ai vécu tellement de choses, mes jambes tremblaient toutes seules. C'est Bachir qui nous a accueilli, ses enfants lui sautent dessus. J'ai voulu partir mais il a insisté pour que je rentre pour voir les chambres qu'ils ont emménagé pour les enfants. Quand je suis rentrée j'ai de suite vue Safia Touré, elle est directement allée prendre les enfants dans ses bras, elle pleurait toutes les larmes de son corps.

Safietou Touré : " Fatima, certes on est pas amie mais je tenais à te remercier d'avoir porté et mis au monde mes petits enfants. Ne t'inquiètes de rien ce sont les héritiers de la famille Oualy et ils seront bien traités"

J'ai vu Salimata aussi, par contre elle, elle me jetait des regards noirs à faire peur.

Bachir m'a conduit dans les chambres respectives des enfants et c'étaient trop beaux, spacieux, bien décoré avec pleins de jouets.

Moi : " Merci Bachir, je vois tous les efforts que tu fais pour nos enfants. Promets moi juste qu'ils seront heureux ici et que personne ne leur fera du mal"

Bachir : " Ne t'inquiètes pas, ils seront bien ici en attendant que nous soyons réunis tous les quatre »
J'ai juste sourit et je leur ai dit au revoir, Ndella pleurait et voulait que je reste avec eux.

Après ça, je suis partie laissant mes amours dans la maison de leur père, j'étais un peu soulagée parce que Aby était avec eux.

Je suis rentrée chez moi et j'en ai profité pour dormir un peu et me reposer, avec les enfants à la maison impossible de se reposer.

C'est un appel de Abdalah qui m'a réveillé vers 19h. On se parlait en effet au téléphone depuis la dernière fois. Il m'appelait chaque jour et on parlait de tout et de rien.

Abdalah Sarr : "Salut Fatima, comment vas tu ?"

Moi : " Je vais bien et toi ?"

Abdalah : " Je vais bien aussi, bon je voulais qu'on aille dîner tous les deux là tout de suite ça te dit ?"

Moi : " Quoi ? Dîner mais Abdalah il fallait me prévenir plus tôt"

Abdalah :" Il n'y a aucun soucis ma belle, habilles toi et je passe te prendre à 20h"

J'ai un peu réfléchi et après je me suis dit pourquoi pas, ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas sorti.

Moi :" D'accord ça marche"

Je suis allée en parler à maman Céci et elle m'a conseillé de foncer.

Je me suis habillée assez simplement, d'une combinaison blanche et de petites talons, je ne me suis pas du tout maquillée je déteste ça.

Abdalah est arrivé vers 20h et je lui est proposé de monter pour que je lui présente maman Céci. Quand je lui est ouvert la porte, il m'a longuement regardé.

Abdalah Sarr : "Tu es très belle Fatima"

Moi: "Toi aussi tu es très beau, vas y entres"

Il m'a suivit et on est allé au salon pour voir maman Céci.

Moi : " Maman je te présente Abdalah, c'est un ami. Abdalah je te présente ma mère maman Céci"

Maman Céci :"Enchanté"

Abdalah Sarr :" De même maman, ravie de vous connaître. Votre fille occupe une place très importante dans mon cœur et tout ce que je veux c'est une relation très sérieuse avec elle qui aboutira éventuellement qu mariage"

Maman Céci : "Ah je suis contente jeune homme, prends bien soin d'elle, c'est la prunelle de mes yeux"

Abdalah Sarr : "Ne vous inquiétez pas"

J'ai dit au revoir à maman Céci et on a pris la route.

Il m'a emmené dans un restaurant très beau de Dakar, nous sommes installés sur la terrasse.

J'ai vraiment apprécié, les plats étais juste exquis j'ai adoré. Après notre dîner, il m'a pris les mains et a fixé son beau regard sur le mien

Abdalah Sarr : " Fatima, si je t'ai invité aujourd'hui c'est pour qu'on parle sérieusement. Tu me plais énormément et cela ne date pas d'aujourd'hui.  J'ai était amoureux une fois dans ma vie et j'en ai beaucoup souffert. Donc je veux qu'on partes déjà sur de bonnes bases et qu'on se dise tout. Je veux que tu acceptes de devenir ma petite amie Fatima"

Je tremblais et je ne savais vraiment pas quoi lui dire, c'est vrai que c'est un homme beau, gentille et plaisant mais ce n'est pas Bachir.

Moi : " Abdalah, je ne sais vraiment pas quoi te dire, moi aussi j'ai beaucoup souffert en amour et je ne sais même pas si un jour je pourrais"

Abdalah : " Tu n'est pas obligée de me donner ta réponse tout de suite ma belle, on a le temps. Ne t'inquiètes je vais te réparer ton cœur et si Dieu le veut tu sera la maman de Mohamed"

Moi :"Mohamed ?"

Abdalah Sarr :" Mon premier garçon portera le nom du prophète psl In Sha Allah et tu sera sa mère"

J'ai juste sourit, à ce moment, je ne savais plus où me mettre. Cet homme est juste adorable mais s'il s'avait tout ce que cache mon cœur est-qu'il ne s'enfuira pas, serait-il prêt à accepter mes enfants ? Serait-il prêt à accepter le fait que je ne soit plus vierge ?

On a terminé la soirée en beauté, après il m'a proposé de nous promener au bord de l'eau.

On marchait et on parlait de tout et de rien.

A un moment il s'est arrêté de marcher et il m'a tiré vers lui. Il s'est approché de sorte que nos souffles se mélangent et il m'a donné un doux baiser.

C'était beau, c'était respectueux et c'était doux. Mon corps était parcourut de frissons. C'était certes différent de l'effet que Bachir me faisait, mais j'étais remplie d'émotions.

Abdalah Sarr : "Fatima, je t'aime"
Mes larmes ont commencés à couler.

Moi : " J'ai deux enfants"

Il est resté silencieux pendant des minutes qui parurent des heures

Enjoy it 😘😘

Amour d'enfance (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant