Partie 22 : Qui choisir ?

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Abdalah Sarr: "Salut Fatima, ne raccroches pas stp, je suis en bas de chez toi"

Moi : "Comment ça tu es en bas de chez moi ?"

Abdalah Sarr :"Il faut qu'on parles, je montes comme ça avec maman Céci"

Et là il a raccroché, oh mon Dieu qu'est-ce que j'ai eu peur sur le moment

Bachir : "Il y a un problème ?"

Moi : "Non aucun, je reçois juste de la visite. Excuses moi je vais m'habiller"

Je me suis dépêchée d'aller dans ma chambre pour enfiler une robe, Abdalah est arrivé avec maman Céci. Quand je suis sortie de la chambre il m'a fait un bisou sur la joue tout souriant au même moment Bachir qui était jusque là dans la chambre des enfants est sorti et les deux hommes se tenaient en face. Moi j'étais paniquée donc je ne savais pas du tout quoi dire, maman Céci l'ayant remarqué a brisé ce lourd silence.

Maman Céci : "Abdalah, je te présente Bachir le père des enfants, Bachir voilà Abdalah un ami"

Ils se sont longuement regardé, des regards noirs à faire fuir, ils étaient comme deux lions, chacun cherchant à protéger son territoire.

Après un long moment à se regarder, Abdalah lui a tendu la main.

Abdalah Sarr : "Enchanté"

Bachir :" De même, Fatima je dois y aller mais je t'appelles il faut qu'on clarifie certaines choses"

Il m'a fait la biz à moi et à maman Céci puis il est parti.

Je me suis installée avec Abdalah dans le salon. Pendant un long instant personne ne parlait

Abdalah Sarr :"J'ai étais sincère avec toi depuis le début donc j'aimerais que tu en fasses autant avec moi. Est-ce qu'il y a encore quelque chose entre toi et le papa de tes enfants ?"

Je me suis rapprochée de lui et je lui ai pris les mains.

Moi : " Abdalah, on ne se connait pas depuis longtemps certes mais tu m'as en quelque sorte redonner l'espoir et la foi en l'amour. Bachir c'est l'unique homme que j'ai connu dans ma vie, c'est mon premier amour et on a vécu tellement de choses ensemble, c'est le papa de mes enfants, on s'est séparé très très douloureusement et de manière injuste. Je te mentirais si je te disais que je je ne ressens plus rien pour lui. Mais ce dont je suis sûre, même si toi et moi ça ne marche pas, jamais au plus grand jamais je ne me remettrai avec Bachir Oualy"

Abdalah Sarr :" Quand on s'est vu au cimetière, c'était pour moi un coup de foudre, tu m'as de suite plût. J'ai passé quatre longues années à penser à ce beau visage, j'ai essayé de te cherché partout en vain. Quand je t'ai revu la dernière fois c'était comme une révélation pour moi, un bonheur immense. Comme je t'ai dit, j'ai vécu une seule histoire d'amour et ça c'est pas bien terminé, elle n'était pas sincère et j'en ai beaucoup souffert. J'ai besoin que tu sois sincère avec moi, je t'ai raconté toute ma vie, pourquoi tu ne parles pas de toi enfin, de ton histoire avec ce Bachir là"

Moi : " D'acoord Abdalah, tu veux tout savoir ?"

Abdalah Sarr : " Oui, je ne te jugerais pas, de toute façon, je ne suis personne pour te juger"

Moi : "J'ai connu Bachir quand j'avais 16 ans, à l'école Xpress Education. Je venais d'une famille très modeste mais on était les plus heureux du monde"

Et là mes larmes ont commencé à couler, je déteste parler de moi, je déteste parler de ma vie. A chaque fois que j'en parles, je plonge dedans et mon cœur se brise en mille morceaux.

Il m'a pris dans ses bras, et je me sentais bien, je me sentais protégée comme pas possible, son bon parfum venait me chatouiller les narines.

Abdalah Sarr : "Si tu n'es pas prêt, on peut attendre une autre fois pour en parler"

Amour d'enfance (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant