Partie 26 : Mohamed

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Moi : "Bae, je porte ton enfant"
Abdalah : "Je n'arrives à y croire Fatima, je suis tellement content. Tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde et cet enfant je te promets qu'il sera heureux"
Moi :" Alkhamdoulilah "
Ma grossesse fut juste merveilleuse, je peux dire que cette grossesse fut la meilleure que j'ai vécu de toute ma vie. Dès les premièrs mois je sentais une fusion inexplicable avec cet ange que je portais.
A 4 mois de grossesse, on nous a apprit que c'était un garçon au grand bonheur d' Abdalah, il était tellement contents que je ne pourrais le décrire avec des mots.
J'étais une femme belle et épanouie, la grossesse m'allait comme un gant, tout le monde me le disait. Entre temps ma Aby d'amour s'est mariée avec son petit ami qu'elle avait rencontrée en France.
Safia Touré avait organisait une grande cérémonie et elle ne s'est pas gênée d'exposer au monde entier sa fortune et la puissance des Oualy, la presse a parlé de ce mariage pendant plusieurs jours.
Donc j'ai vécu cette grossesse dans les meilleures conditions qui puissent exister. Tout ce qui me manquait dans ma première grossesse je l'avais. J'avais un mari aimant, toujours au petit soin avec moi. J'étais parfois de mauvaise humeur à cause des hormones et je passais mon temps à me plaindre mais il ne se fâchait jamais, il souriait juste.
Dans ma nouvelle famille j'étais complice et amie avec tout le monde, les sœurs d'Abdalah étaient tellement adorables avec moi et les enfants, maman Kadidia n'en parlons même pas.
Avec la grossesse et sous l'insistance d'Abdalah, à mes 6 mois de grossesse, j'ai arrêté la présentation de journal à la télé. Je restais à la maison et j'aidais maman Kadidia dans la gestion de la maison. Mes enfants grandissait bien aussi et voyait leur père régulièrement. Une chose commençait quand même à m'inquiéter, la relation fusionnelle que ma fille Ndella entretenait avec sa grand-mère Safia Touré, mais je ne pouvais qu'accepter c'est sa grand-mère après tout.
C'est dans une ambiance calme, plaisant et avec beaucoup d'amour que j'ai vécu ma grossesse.
Le 5 Mars, une date que je n'oublierai jamais. J'étais à 9 mois de grossesse et j'attendais juste que mon bébé se décide à sortir. Avec Abdalah on était prêt, maman Kadidia m'avait préparé un sac pour l'occasion et l'on attendait plus que l'heureux évènement.
Le 5 Mars là je me suis réveillée très tôt et j'étais de très bonne humeur. J'ai pris une douche et j'ai porté une robe de grossesse légère et ample. Je suis ensuite allée réveillée Abdalah pour qu'il se prépare pour le boulot. Après ça je suis allée préparée mes enfants pour l'école. Vers 7h après le petit déjeuner, Abdalah a pris les enfants et ses petites sœurs avec lui et ils sont partis. Maman Kadidia m'a fait savoir aussi qu'elle avait un rendez-vous en ville.
Il ne restait plus que moi et les domestiques dans la maison. Au alentours de 09h, j'étais tranquillement allongée dans le salon en train de regarder la télé quand j'ai reçu un appel de Seynou mon petit frère. Il était désormais en stage dans l'une des entreprises de la famille de Abdalah et il préparait l'obtention de sa licence.
Moi :" Bonjour mon bébé"
Seynou : "Bonjour Fatima, comment vas-tu ?"
Moi :" Je vais bien et toi ?"
Seynou : "je vais bien aussi. Au fait je voulais que tu demandes à Abdalah si il peut aller voir maman. Ne t'inquiètes pas il y a rien de grave, c'est juste qu'elle a eu un léger accident, je m'inquiètes un peu et moi je ne peux pas y aller j'ai examen durant toute la journée"
Moi : "Accident ? Ay Seynou qu'est-ce tu me dis là"
Seynou : "Hey arrêtes ça, ne t'inquiètes pas je te dis qu'il y a rien de grave, elle va bien, on a parlé au téléphone et elle m'a dit qu'elle allait bien, c'est une voiture qui l'a légèrement heurté mais elle va bien. je voulais juste qu'Abdalah ailles l'a voir au cas ou elle aurait besoin d'aller à l'hôpital. Tu connais maman elle déteste les hôpitaux"
Moi : "Tu es sûre mon coeur ?"
Seynou : "Oui biensûre, tu sais très bien que jamais je n'oserais te mentir"
Moi : "D'accord, je vais de suite appeler Abdalah"
J'étais super inquiète et j'avais comme un mauvais pressentiment Ma mère vivait désormais seule dans cet grande maison, sa mère, ma grand-mère adorée avait rendu l'âme il y avait déjà quelques mois. J'ai voulu appelé Abdalah mais il m'avait dit qu'il avait que d'importantes réunions dans la journées je ne pouvais pas le déranger. Après mûre réflexion, j'ai décidé d'y aller moi même.
Je me suis habillée vite fait et je suis allée retrouvée le chauffeur pour qu'il me dépose à Thiès. La route était assez fluide, on est arrivé quelques temps après. J'ai dit au chauffeur de m'attendre et je me suis dépêchée d'entrer.
Je l'ai trouvé plus belle que jamais, elle était assise dans la grande cours, un journal à la main. J'ai remarqué un bandage sur sa main gauche mais elle avait l'air d'aller bien.
Moi : "Maman "
Quand elle m'a vu, elle s'est directe levée et a fixé mon ventre longuement.
Maman Ndella : "Mais Fatima, tu es folle ou quoi ? Qu'est-ce que tu fais là avec ton état"
Mes larmes ont commencé à couler et je suis allée la prendre dans mes bras, on s'est serré très longuement et cela m'a fait un bien fou.
Moi : "Maman, j'avais tellement peur, Seynou m'a dit que tu avais fait un accident.
Maman Ndella :" Ah lala, Seynou il est sérieux ? Je lui ai dit que j'allais bien. J'ai juste eu un léger accident, j'en suis sortie avec quelques égratignures mais je vais bien allez viens t'asseoir"

Amour d'enfance (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant