Partie 7 : Promesse

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Moi: « Je veux qu'on arrêtes notre relation »
Bachir: « Quoi ? Fatima comment peux tu envisager ça, tu sais à quel point tu compte pour moi. On s'en fou de ce que ma mère pense, ce qui compte c'est toi et moi. »
Moi: «  Toi aussi tu compte beaucoup pour moi mais je me fou pas de ce que ta mère pense. Tu sais je suis certes pauvre mais je suis issue d'une famille très digne et très respectueuse. Je ne laisserai personne sur cette terre me manquer de respect parce que je suis pauvre. Ta mère ne veut pas de moi, ce serait mieux qu'on arrête »
Bachir: « Il est hors de question qu'on arrête, j'ai pas encore eu l'occasion de parler avec ma mère, elle avait un dîner hier mais je vais lui parler et elle va m'entendre. Je suis assez grand pour décider de ce que je veux de ma vie. Je veux que tu saches que toi et moi ce n'est pas juste une amourette sans lendemain, je t'aime Fatima et s'il plait à Dieu, je ferais de toi ma femme »
Mes larmes ont commencé à couler.
Moi: « Ta mère ne voudra jamais Bachir »
Bachir: « Ne t'inquiètes pas pour ça »
Il m'a essuyé mes larmes et m'a donné un doux baiser qui me fait oublier tout.
Après l'événement Safia Touré, on a repris de plus belle notre relation. Je devenais de plus en plus amoureuse de lui. Désormais on passait les Samedi dans leur chalet qui se trouve au Nord de la ville, près de la mer. Cet endroit était le Paradis sur terre. De toute ma vie je n'avais jamais vu un endroit aussi beau, aussi calme et agréable. Chaque Samedi, il venait me prendre à la ruelle à l'insu de mes parents. On faisait d'abord les courses puis on partait au chalet.
Au chalet, on avait du temps pour réviser, pour discuter, pour parler de nos projets de vie.
C'était ainsi jusqu'à la fin de l'année. Bachir a eu son bac avec mention et moi je suis passée en première S1. Mes parents étaient très contents et fières de moi quand je leur ai montré mon bulletin.
Bachir étant l'aîné de sa famille, il allait intégré à la rentrée l'entreprise familiale. Il s'est aussi inscrit à une université française où il va suivre des cours par correspondance, j'étais tellement fière de lui.
Les vacances ont étaient très longues pour moi. Bachir s'est envolé pour la Suisse avec sa famille pour les vacances et moi je suis restée ici à aider ma mère avec son petit commerce. Il m'appelait aussi à chaque fois qu'il en avait l'occasion sur le téléphone de nos voisins et on passait un temps fou à parler. Un jour la voisine s'est fâché à cause de la durée de nos appels et est allée alerter ma mère. Je lui ai menti alors en lui disant que je parlais à Aby. Après ça, j'ai dit à Bachir d'arrêter de m'appeler, on s'est orienté vers les lettres. On s'écrivait chaque semaine pour nous raconter notre vie, pour se dire à quel point on s'aime. J'ai gardé toutes ses lettres.
C'était ainsi jusqu'à la fin des vacances. Un matin, j'était devant chez moi entrain de balayer quand je l'ai vu arriver. Il était encore plus beau que jamais, le teint éclatant, les yeux étincelants. Sans réfléchir, j'ai jeté mon balai et j'ai couru comme si ma vie en dépendait pour me jeter dans ses bras. On s'est enlacés tellement fort et on ne voulait plus se lâcher. Heureusement que c'était le matin et qu'il n' y avait personne dehors. Après ça on s'est enfermée dans sa voiture pour nous embrasser de toute notre force, c'est fou comme il m'avait manqué.
Les cours ont repris, plus durs et plus nombreux que jamais, la première S1 c'est pas de la blague. Bachir lui avait commencé à travailler avec son père dans leur entreprise familiale, il combinait ça avec ses cours par correspondance et n'avait pas du tout le temps, on était donc resté 3 semaines sans se voir. Un Samedi, à ma descente à 12h, il m'a fait la surprise. Je l'ai trouvé devant l'école en train de m'attendre avec son sourire unique.
Bachir: « Bae, j'en peux plus tu manques énormément »
Moi: « Tu me manques beaucoup aussi »
Bachir: « Je t'aime »
Moi: « Moi encore plus »
Bachir: « Bon on va chez moi »
Moi: « Tu veux que ta mère me trouve là bas et me tue ou quoi »
Il a sourit de toutes ses dents.
Bachir: « Ma mère est en voyage chérie, tu ne risque rien y a que Aby et les bonnes à la maison »
On est allé chez lui, une fois dans sa chambre, il a commencé à m'embrasser et à me toucher d'une manière qu'il n'avait jamais faite.
Moi: « Bae tu fais quoi là ? »
Il ne m'écoutait pas et commençait carrément à me déshabiller.
Quand il a touché ma poitrine, je n'ai put m'empêcher de lui donner une belle gifle.
Moi: « Mais Bachir arrêtes tu es fou ou quoi je t'ai dit d'arrêter »
Bachir: « Excuses moi, c'est juste que tu m'as trop manqué »
Moi: « Je rentre chez moi, quand tes esprits seront de retour tu sais où me trouver »
Bachir: « Ce sont des choses normales tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi »
Il m'a poussé jusqu'à ce que je tombe sur le lit et il s'est mis sur. Sur le moment je ne pensais plus à rien, je ne réfléchissais plus, je l'ai juste laissé entré dans mon jardin secret, me voler ce que j'avais de plus cher. Après l'acte, j'ai tellement pleuré qu'il avait peur.
Bachir: « Fatima, pardonnes moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne voulais pas te faire de mal »
Moi: « Tu viens juste de gâcher ma vie »
Bachir: « Non ne dis pas ça stp, rien n'est gâché ici, c'est juste le début de quelque chose de magnifique. Je te le jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je vais faire de toi ma femme Fatima, tu sera la mère de mes enfants »
Moi: « Que vais-je dire à mère ? »
Bachir: « Elle n'en saura rien, après ton bac je t'épouserai et je t'élèverai au rang de reine »
Je me suis logée dans ses bras, comme une folle, j'ai crût à toutes ses promesses.
Enjoy it 😘😘

Amour d'enfance (En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant